Entretien en public au Lieu-Dit | Troisième et dernière partie, toujours gratos comme cadeau pour partir du bon pied cette année (Vidéo | Radio)

Les aventures de Ruffin reporter ! (3/3) Troisième partie : poilade à Monaco et légère différence entre Bernard Arnault et François Cavanna

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Voilà la troisième partie des aventures de Ruffin reporter. C’est la dernière, mais vous pourrez tout ré-écouter quand vous voulez. La visite à Monaco est un petit morceau d’anthologie mais le reste n’est pas mal non plus.

Pour ceux qui débarquent, rappelons que François Ruffin, député et journaliste a été reporter pendant sept ans dans l’équipe de LÀ-BAS SI J’Y SUIS sur France Inter, de 2005 à 2012. Les collaborateurs qui sont passés par Là-bas poursuivent tous de brillantissimes carrières, mais député c’était quand même inattendu. Dès sa création en 1989 sur France Inter, nous avons affiché notre engagement « Plus près des jetables que des notables » tout en pratiquant un journalisme rigoureux, populaire et inventif, essentiellement de reportages, en France comme à travers le monde, souvent dans les luttes sociales, avec (rappelons-le) toujours un grand succès d’audience. De quoi acquérir une expérience et des idées qui vous donnent l’absolue certitude que à la fin c’est nous qu’on va gagner.

Aujourd’hui, depuis sept ans, Là-bas continue de plus belle sur le net grâce à nos Abonnés Modestes et Géniaux, nos AMG chéris. Grâce à eux, comme cadeau pour tous, nous diffusons cette série gratos !
Bonnes fêtes à toutes et tous !

D.M.
Les aventures de Ruffin reporter ! (3/3)
par Là-bas si j'y suis

Monaco : un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique 1

[RADIO] Un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique 1 (26 novembre 2006)

1ère diffusion le 26 novembre 2008
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Khoï Nguyen

Monaco, c’est le paradis de l’écologie. Son Altesse Sérénissime le prince Albert se balade au pôle nord et copine avec Nicolas Hulot.. Derrière la façade, pourtant, le même monarque bétonne ses côtes, circule en jet privé, et sa principauté héberge les plus graves pollueurs de la planète. Derrière la façade, des salariés travaillent pour le SMIC, sans la moindre Bentley ni le plus petit yacht.
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Monaco : un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique 2

[RADIO] Monaco un pays ensoleillé dirrigé par un prince magnifique 2 (27 novembre 2008)

1ère diffusion le 27 novembre 2008
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Khoï Nguyen

A Monaco quand il obtient une interview avec le pouvoir, un bon journaliste sait faire rêver son auditoire. C’est ce que fait, notre reporter avec beaucoup de zèle, peut-être un poil trop.
Les syndicalistes quand à eux manifestent, entre les Mercédès et les Aston Martin, dans ce chouette paradis des entrepreneurs : pas d’impôt ni de Code du Travail...
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La valeur travail avec Xavier Bertrand

[RADIO] La valeur travail avec Xavier Bertrand (07 aril 2007)

1ère diffusion le 05 avril 2007
Reportage : François Ruffin
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Un costard pour le roi du luxe : 1ère partie

[RADIO] Un costard pour le roi du luxe : 1ère partie (03 janvier 2008)

1ère diffusion le 03 janvier 2008
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Yann Chouquet

Le premier groupe de luxe au monde, LVMH, va délocaliser sa production de costumes Kenzo en Pologne. Mais les ouvrières du sous-traitant ne se laissent pas faire : elles arrivent du Nord pour discuter avec Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, lors de l’Assemblée Générale des actionnaires. Et les salariés de la Samaritaine, également licenciés par LVMH, sont venus les épauler.
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Un costard pour le roi du luxe : 2ème et dernière partie

[RADIO] Un costard pour le roi du luxe : 2ème partie (04 janvier 2008)

1ère diffusion le 04 janvier 2008
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Yann Chouquet
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Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire

[RADIO] Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire (16 mars 2010)

1ère diffusion le 16 mars 2010
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Khoi Nguyen et Raphaël Mouterde

C’est un résistant nommé Adolfo Kaminsky. À 84 ans, cet ancien faussaire qui, avec ses faux-papiers, a sauvé tant de gens, est un homme tout-à-fait modeste.
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Cavanna, bête et méchant

[RADIO] Cavanna, bête et méchant (26 mai 2006)

1ère diffusion le 26 mai 2010
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Khoi Nguyen

Quand François Ruffin, qui avait son portrait dans sa chambre, rencontre François Cavanna...

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
image : Florent Michaux
montage : Amélie Brunet
son : Jules Krot, Jérôme Chélius,
Alexandre Lambert, Sylvain Richard
préparation : Zoé Marsault

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.