Il y a cinquante ans, le 2 septembre 1973, disparaissait John Ronald Reuel Tolkien, l’auteur de romans mondialement connus et objets de multiples adaptations audiovisuelles, Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux. L’occasion de revenir avec Évelyne Pieiller du Monde diplomatique sur les origines de ce genre littéraire qui a fait florès : la fantasy. Et de poser une question : Tolkien était-il réactionnaire ?
Les livres de J.R.R. Tolkien n’en finissent pas d’avoir du succès : après les films d’animation, une première trilogie adaptée au cinéma, Le Seigneur des anneaux, puis une seconde, Le Hobbit, c’est maintenant une série qui est envisagée par Amazon.
Mais que raconte l’œuvre de Tolkien, commencée en 1937 avec son livre pour enfants Bilbo le Hobbit ? Pour essayer de comprendre quel monde idéal imagine Tolkien, Évelyne Pieiller est allée voir du côté des sources qui ont influencé Tolkien, du catholicisme au socialiste William Morris.
Et si la Comté des Hobbits était une utopie réactionnaire, éternellement inchangée, où une organisation traditionnelle permettrait à une communauté de se perpétuer, et où tout serait affaire de morale et rien de politique ?
Un entretien de Jonathan Duong avec Évelyne Pieiller, journaliste, autrice de l’article « Le monde rêvé des Hobbits » dans Le Monde diplomatique de juin 2020.
Programmation musicale :
– The Hobbits : Frodo lives
– Led Zeppelin : Ramble On
Et parmi les incongruités qui sont nées de l’univers créé par J.R.R. Tolkien, il y a cette chanson, The Ballad of Bilbo Baggins, interprétée en 1968 par Leonard Nimoy :