Le hareng de Bismarck ( VIDÉO 30’54)

MELENCHON BOMBARDE L’ALLEMAGNE

Le

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Jean-Luc MÉLENCHON : LE HARENG DE BISMARCK
par Là-bas si j'y suis
Un entretien avec Jean-Luc MÉLENCHON à écouter en intégralité sur : la-bas.org/les-emissions-258/les-emissions/2015-16/melenchon-poison-allemand

« L’Allemagne, c’est un modèle pour ceux qui ne s’intéressent pas à la vie, (...) personne n’a envie d’être allemand, pas même les Allemands ! La preuve : ils ne font pas d’enfants. » Jean-Luc Mélenchon n’y va pas de main morte avec nos voisins et leur modèle tant admiré par nos élites hexagonales. Après l’épisode grec et le scandale Volkswagen, il enfonce le clou.

« Les moutons français bêlent pitoyablement dans leur enclos quand claque le fouet des faces de pierre qui gouvernent outre-Rhin. (...) Certes en France il y a toujours eu un fort parti de germanolâtres, (...) mais comment peuvent-ils aujourd’hui supporter que les dirigeants allemands et leurs médiacrates parlent sur ce ton à la France et au reste de l’Europe ? Pourquoi taisent-ils le naufrage auquel l’Allemagne se destine ? Pourquoi nous demandent-ils d’admirer un présent aussi calamiteux et un futur aussi pitoyable ? »

Le scandale Volkswagen, le mépris pour la Grèce, l’ordolibéralisme, la réunification (dont on célèbre les 25 ans), la loi du sang, l’accueil des réfugiés... Mélenchon démonte le modèle allemand sans prendre de gant. Il y a urgence, « le poison allemand est l’opium des riches. Changer nos vies et faire changer l’Allemagne est une seule et même chose. Il faut le faire avant qu’il ne soit trop tard. »

Entretien : Daniel MERMET
Réalisation : Jonathan DUONG
Image : Lucile LATOUR

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Le hareng de Bismarck, ou le poison allemand, un livre de Jean-Luc MÉLENCHON (2015, éditions Plon)

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  • Le hareng de Bismarck ou le poison allemand

    Le « poison allemand » est celui que la politique du gouvernement Merkel diffuse dans l’économie de ses voisins. Un poison asphyxiant qui condamne ceux-ci à la misère, au chaos social et politique. Dans ce pamphlet, Jean-Luc Mélenchon appelle à assumer une confrontation franche des points de vue avec l’Allemagne actuelle pour stopper la marche au chaos en cours.

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.