LÀ-BAS Hebdo n°32 [RADIO 1h11]

« LA SÉCURITÉ, C’EST LA PREMIÈRE DES LIBERTÉS » (Manuel VALLS, novembre 2015) Abonnés

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Marion Maréchal-Le Pen en 1992

« LA SÉCURITÉ, PREMIÈRE DES LIBERTÉS », proclame le Front National en 1992. « LA SÉCURITÉ, C’EST LA PREMIÈRE DES LIBERTÉS », affirme Manuel Valls en novembre 2015. Marine peut aller à la plage, c’est Manuel qui garde la boutique. Dérive sécuritaire ? Déroute politique ? Les deux ? Des voix s’élèvent et s’organisent. Un Comité d’urgence citoyenne se constitue…

LÀ-BAS Hebdo n°32 avec, autour de Daniel MERMET :

 Sophie WAHNICH, historienne, directrice de recherche au CNRS, initiatrice du Conseil d’urgence citoyenne

 Laurence BLISSON, juge d’application des peines, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature

 Anthony CAILLÉ, secrétaire général de la CGT-Police Paris

 Sihem ZINE, membre de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI)

 Gérard TCHOLAKIAN, avocat, membre du Syndicat des Avocats de France

 Issa, assigné à résidence à Thonon-les-Bains depuis le 16 novembre

Écoutez également le reportage d’Anaëlle VERZAUX : « PERQUISITION, ASSIGNATION, ATTENTION DÉRIVE SÉCURITAIRE » en cliquant ici.

Les différentes séquences de l’émission :

01. VOS MESSAGES SUR LE RÉPONDEUR DE Là-bas si j’y suis

01. Vos messages sur le répondeur
Là-bas si j’y suis

02. LE CONSEIL D’URGENCE CITOYENNE

Sophie WAHNICH


03. COINCÉS ENTRE DAECH ET L’ÉTAT D’URGENCE

Sihem ZINE


04. ÉTAT D’URGENCE CONTRE ÉTAT DE DROIT

Laurence BLISSON


05. ISSA, ASSIGNÉ À RÉSIDENCE

Gérard TCHOLAKIAN


06. CONTRE L’ÉTAT D’URGENCE, UNE LUTTE CITOYENNE

Anthony CAILLÉ


Programmation musicale :
 Mick MICHEYL : La Justice Des Hommes


Le répondeur de Là-bas si j’y suis attend vos messages au 01 85 08 37 37.

Entretiens et reportage : Daniel MERMET
Préparés par : Anaëlle VERZAUX et Jonathan DUONG
Réalisation : Grégory SALOMONOVITCH et Jérôme CHELIUS

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.)

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.