Depuis la décision unilatérale de Donald J. Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, le gouvernement ultra-droitier de Benyamin Netanyahou se sent pousser des ailes : un nouveau programme de colonies en Cisjordanie a été approuvée en janvier dernier, de quoi susciter la colère des Palestiniens, déjà ravivée en décembre 2017 par l’annonce du président des États-Unis de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem.
Mais la colère des jeunes Palestiniens s’exprime aussi contre leurs propres organisations politiques, critiquées pour leur impuissance à améliorer leurs conditions de vie : transports, études, boulot, avec un taux de chômage des jeunes de 42 % à Gaza par exemple. À ces problèmes du quotidien, amplifiés par l’occupation israélienne, s’ajoute la collaboration sécuritaire entre l’Autorité palestinienne et Israël, qui renforce la défiance des Palestiniens envers leurs représentants.
Face à ces deux fronts, la jeunesse palestinienne invente de nouvelles formes de lutte.
Un entretien de Jonathan Duong avec Akram Belkaïd, auteur avec Olivier Pironet de l’article « La jeunesse palestinienne ne s’avoue pas vaincue », pages 04 et 05 du Monde diplomatique de février.
Programmation musicale :
– 47Soul : Intro to Shamstep
Merci à Sophie Durand-Ngô du Monde diplomatique.