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LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3 Abonnés

Le 5 février 2015, par L’équipe de Là-bas

(dessin : Roland Topor)

TERRORISTE OU RÉSISTANT ? Poser la question un mois après les attentats n’est pas une provocation. Car après l’effroi, après l’émoi, vient le pourquoi ? Qui sont ces tueurs, leur parcours, leur histoire, leur phobie ? Comprendre n’est pas défendre, expliquer n’est pas excuser. C’est notre point de départ aujourd’hui.

Retrouvez les différentes séquences de l’émission :

Terroriste ou Résistant ? Avec Denis SIEFFERT (directeur de Politis), Laurent BONELLI (Le Monde Diplomatique). Pour les uns l’islamophobie pourrait aussi s’appeler prolophobie, pour les autres il faut tarir les sources du recrutement salafiste armé. Avec Pierre CONESA (ancien haut fonctionnaire et spécialiste des questions de Défense) :

« Clichy c’est pas Charlie » (reportage de Gaylord VAN WYMEERSCH). À Clichy-sous-Bois, ne pas être Charlie ne fait pas de vous un terroriste :

« À l’aide d’Ahmed », une chronique rappée par L’1consolable :

Didier PORTE :

Gérard FILOCHE, le travail des enfants c’est en France aussi, où l’on oublie que le droit du travail est un droit de l’Homme :

Programmation musicale :
– sur scène : Fantazio (basse, chant) & Francesco (batterie)
– J’ai faim, par La Canaille
– Le Chant des Partisans, par Germaine Sablon

Merci à l’équipe de La Petite Halle.
Et n’oubliez pas que le répondeur attend toujours vos messages au 01 85 08 37 37.

Présentation : Daniel MERMET

Réalisation : Franck HADERER et Guillaume GIRAULT

Préparation : Jonathan DUONG

(vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page)

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# Le 9 février 2015 à 21:12, par Phile En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

La pensée du jour : "Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. (Guy Debord)"

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Tous vos commentaires (39)

# Le 12 février 2015 à 11:41, par Hanneton En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Bruno, bien d’accord...

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# Le 11 février 2015 à 23:47, par Julio En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Première écoute depuis mon abonnement.
C’est un plaisir de vous retrouver, mais je regrette d’avoir encore à écouter une émission avec pour thème "l’islam en France" sans aucun intervenant musulman.

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# Le 10 février 2015 à 11:50, par Joël En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Service civique quelle fausse bonne idée, encore une !!!
Les apprentis sont où ? L’état a détruit des emplois dans le secteurs de l’aide à la personne, augmentation de la TVA, travail dissimulé .Pour lutter le sce civique, emplois aidés dissimulés, va cacher les emplois dissimulés, mettre un arbre devant la forêt.
Tous ces jeunes ne seraient-ils pas mieux à apprendre un métier dans l’industrie et permettre aux personnes usées d’usine une reconversion.
Le service comique profite aux collectivités prenant ces stagiaires en trompe l’oeil pour remplacer des vrais emplois.
Ce qui permet d’éliminer des emplois territorriaux.
Jeu de cache cache géant, les maîtres de l’illusion ont fait passer janvier ,ESPRIT ES-TU LA ?,en une nouvelle escroquerie gouverne-mentale.
La Macron entreprise en marche, les con-seillers dans la place la jeunesse va vite se rendre compte que les sous-emplois du service civique sont vraiment une vue de l’esprit politi-chienne.
Pas de manifs encore mais les idées de notre enarquerie vont permettre l’explosion de travailleurs précaires ne pouvant plus accéder à des stages rémunérés pour se former car l’emploi civique transforme le shéma associatif, culturel, de l’aide à la personne, et de la santé.Infirmières civiques, acteurs civiques ? 200 000 emplois civiques c’est pas des chômeurs
La majorité de gauche pond les non-chômeurs à l’esprit civique.

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# Le 9 février 2015 à 22:59, par GF En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Là-bas mais où ?
Je ne vous écoute plus hélas, votre site devrait être à accès libre. Pourquoi limiter votre potentiel ?
Votre but n’est-il pas de changer le monde et de le rendre meilleur ? Et le bénévolat, voilà une valeur partagée. Le don , il reste les dons.
ASI ou encore médiapart sont des sites payants mais eux vous comprenez ils vendent des salades et pas toujous fraîches.
Pensez-y !

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# Le 9 février 2015 à 18:41, par Bruno En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

@Hanneton : ce qui faisait la particularité de Là-Bas, c’est qu’on était sur le service public, l’émission avait tout son temps, elle pouvait traiter le même sujet sur cinq heures. Patientons, lorsque Là-Bas Hebdo sera installé, il pourra prendre le temps de l’analyse comme autrefois.

Pour l’instant, c’est un peu la tyrannie de l’actualité qui l’emporte mais c’est normal pour un médium qui est en train de naitre.

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# Le 9 février 2015 à 16:58, par Veronique de FORTIS En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Merci de nous fournir les outils nécessaires pour penser différemment.
Merci également de nous informer vraiment : en écoutant Gérard Filloche, je suis sidérée de prendre la mesure tant : de l’ampleur de la déconstruction du droit du travail à travers la Loi macron, que de l’enfumage médiatique tentant masquer cette entreprise rétrograde...

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# Le 9 février 2015 à 14:07, par joel En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Bonjour à tous.je me suis posé des questions comme tout à chacun sur les raisons qui envoient des personnes dans des pays en guerre pour un idéal ou par psychopathie ou religion et je revoie la guerre d Espagne.je revoie des hommes qui prennent le maquis.des volontaires partant en croisade,des esclaves suivrent un autre pour se liberer.
une peut être très mauvaise idée ou un parallèle vite souligné mais je dois poser la question a quel moment je lutte pour la bonne cause ? Qui peut me dire si je vais lutter contre un tyran au moyen orient laissant ma banlieue ruinée que j’ai raison ou tort ?
Je suis un jeune GI envoyait par une démocratie j’ai le droit ,je suis contre un dictateur dans un pays qui reste inerte je n’ai pas le droit. Je pose juste une question sur le bien fondé de la démarche de vouloir partir pour un jeune homme ou femme.

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# Le 9 février 2015 à 13:34, par La shroumphette En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Pour rajouter une " louche " à Didier Porte :" Valls auraient du dire : bientôt les travaux forcés en France, le service " civil obligatoire " avec stages gratuits en entreprise sous couvert de " bénévolat".
et des emplois payés " à la louche " , avec logements " sociaux " dans les usines, à 2 euros par jour,mais logés et nourris sur place ( pour 12 heures de travail 7 jours sur 7 )
plus d’élections prud’hommales, plus de CHST.....plus de médecins du travail........et le travail des robots ( la loi assimov : un robot dne doit pas porter atteinte à un être humain ; et lui ^prendre son travail, c’est quoi ).

et le travail à 14 ans pour les apprentis......on est dans le " pétrin " .....Bravo à Filloche ( digne de Devos : le patron face à l’apprenti maçon ou couvreur : " alors, tu montes ou tu descend, ça vient les briques, qu’est ce t’attends....."et bous qju’est ce qu’ion attends pour descendre dans la rue ??????

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# Le 9 février 2015 à 11:59, par elisabeth Piard En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

et pendant ce temps là la Marine prends son bain et son bateau ne coule pas, elle se la pète
Le " premier parti de france ce n’est pas elle se sont les abstentionistes . Et l’uMPPS qui de toute façon n’est qu’une de ses inventions car elle traite à égaklité tous ces adversaires et ses " boucs émissaires " , est remplaçé par l’UMP_FN qui cette fois existe...Voilà le résultat du " NI_Ni " et je desèspère de tous ceux qui vote FN poiur " protester "...Non ce n’est plus un vednte de protestation , binetôt nous défilerons au pas de l’oie et il y aura deux catégories de français et autant de chomeurs .
Une chômeuse de longue durée qui se bat contre la FN.... Incompréhensible avec la marche du 11 janvier qui pour mopi a été aussi de crier contre la peur et la haine et les amalgames islamophobes....
Comment se fait -il aussi que la candidate FN a pu se présenter alors qu’lle n’habitais pas la circonscription et n’a fait aucun débat ( ne connaiss pasla région).......
Je suis Charlie à 100% et contre tous les "istes et ’ismes "" : intégristes( de tout bord ), fascistes,capitalistes, stalinistes, fanatiques ( an ic aussi ).........

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# Le 9 février 2015 à 10:04, par Hanneton En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Bruno, j’y ai pensé aussi... Le contraste est peut-être voulu, mais l’on reste trop en superficie, sur des choses qui me semble rabâchées depuis ma jeunesse, à moins que ce soit des choses qui me soient d’avantage familières... Il y a une histoire de l’immigration, un passé qui me semble bien méconnu même si régulièrement survient des émission sur ce sujet, mais le spectre de réflexion reste inchangé.

Un peut de musique engagé, 40 ans dans les pattes déjà !

http://shop.bornbadrecords.net/album/mobilisation-generale-protest-and-spirit-jazz-from-france-1970-1976

Et une très belle expo :

http://www.telerama.fr/sortir/baston-rockab-et-gomina-dans-l-intimite-des-gangs-parisiens,122630.php#L6WTo0x7h4zKAt7E.01

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# Le 9 février 2015 à 09:39, par Tataye En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Merci, Lionel Bois, pour votre témoignage. Il montre bien comment la France, (pays des lumières !) se comporte avec les étrangers, et ceci depuis bien longtemps.
J’aimerais que l’on me dise ce que nous pouvons faire et dire, lorsque nous entendons autour de nous des propos racistes, de plus en plus souvent.
Je sais que c’est un délit, mais j’aimerais avoir "des billes" pour répondre pertinemment à ces semeurs de haine (j’avais d’autres mots pour eux, mais ce ne serait pas correct).

Bravo à Mermet et à son équipe pour ce site, c’est un régal !

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# Le 8 février 2015 à 19:38, par Paplio En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Le sujet des banlieues est encore une fois à la une. Je ne vais pas donner d’avis sur l’actualité. Je vais juste porter un témoignage. Celui de mon enfance qui n’a pourtant rien d’exceptionnelle.
Dès ma naissance en 1956, mes parents, jeune couple d’ouvrier du bâtiment et petite employée de bureau ont été les premiers occupants d’un petit appartement dans une cité HLM fraichement bâtie sur d’ex surfaces, que je suppose, agricoles à 10 Kms de Paris en Seine Saint Denis. Bondy, plus précisément. C’était une jolie cité neuve, toute blanche, avec des bâtiments de 4 étages, avec des espaces verts pour la population arrivante de jeunes couples et leurs nombreux enfants. La quasi totalité des occupants étaient des français. Finalement, ils étaient tous plus ou moins des émigrés venus de toutes les régions de France dépourvues d’industries, laissant derrière eux des campagnes qui se vidaient.

Un peu plus loin, de l’autre coté de l’avenue de Verdun, étaient une autre cité. Celle-ci était constituée de 3 ou 4 barres de 11 étages, brunes, peu espacées et sa population était en écrasante majorité des familles d’émigrés.
Les enfants étaient là aussi en grande proportion. Pourtant on ne se connaissait pas. Même les écoles étaient clairement séparées. Les français qui allaient dans les établissements à majorité de fils et filles d’émigrés étaient les fouteurs de merde appelés cancres que nos établissements ne voulaient plus. Il n’y avait pas pour autant d’élèves maghrébins considérés assez brillants pour nous rejoindre. La différence était sans doute ailleurs. Il y avait dès l’urbanisation de ces zones une politique de séparation des populations visible de tous, au quotidien.
Tous les ouvriers travaillaient dans les mêmes entreprises, dans le bâtiment ou à l’usine, mais leurs relations s’arrêtaient généralement à la grille de la boîte.
Il y avait une fonderie à Bondy qui employait pas mal de gars célibataires logeant dans un foyer genre SONACOTRA. Cette zone nous était fortement déconseillée sous le simple prétexte de la présence de ces travailleurs émigrés. Ça suffisait pour qu’elle soit réputée dangereuse. Et sale !
Dans mes souvenirs, les français étaient majoritairement racistes. Les espagnols, les portugais, les italiens payaient leur tribut de dédains, mais c’était principalement les maghrébins qui prenaient. Les blagues racistes étaient fréquentes dans beaucoup de familles et les gosses se transmettaient. La guerre d’Algérie à ajouté la crainte et la rancœur au mépris.
Clichy sous bois et Montfermeil étaient des communes rurales et leurs vergers étaient parfois notre terrain de jeu où nous nous rendions en vélo l’été.
Je ne sais pas ce que faisaient les fils et filles d’émigrés, on ne les croisait que rarement.
Au début, c’était le plein emploi et on ne voyait pas de problèmes. Quand l’emploi s’est raréfié, c’est cette population qui en a payé le prix en premier.
Plus tard, vers la fin des années 70, j’avais mon copain Norddine (pas rencontré à Bondy), fils de maçon, avec son doctorat de math qui ne trouvait pas de boulot. Il avait eu de la chance de trouver une place de gardien de parking… la nuit.
Ça s’est arrangé pour lui après quelques années de galère.
J’ai voulu raconter ça parce que j’entends beaucoup dire que les problèmes remontent aux années 80, mais en réalité, j’ai vu que le vers est dans le fruit depuis l’arrivé de ces travailleurs dès les années 50, en raison même du mépris qui leur est encore porté et de la réelle volonté des français à être séparés de cette seconde zone dès son arrivée.
Je suis parti de là définitivement au début des années 80 et vous connaissez la suite mieux que moi.
Merci Là bas. Continuez à fond.

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# Le 8 février 2015 à 18:32, par Hervé Plumet En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Au temps de France inter, la bouffée d’air pur qu’était "Là-bas" avait plus de saveur. Sans doute parce qu’elle était tellement rare sur la station qu’elle en devenait précieuse et l’on acceptait avec joie qu’il y ait peu de doute et de contradicteur, puisque la chaine toute entière semblait être contre sa propre émission subversive, bref c’était cool d’entendre Mermet. Aujourd’hui on est entre nous. On est tous d’accord, plus ou moins. Il y a quelque chose qui tourne trop rond et qui pourrait finir par ronronner. De mon modeste point de vue il faudrait aussi inviter des gens qui ne soient pas d’accord avec nous/vous, ne serait ce que pour le plaisir de leur casser la gueule, pour qu’ils se passent quelque chose de plus vivant. Bon, et pour finir il y a Didier Porte qui a la fâcheuse tendance à enfoncer les portes déjà grandes ouvertes et qui déjà sur FranceInter manquait terriblement d’humour.
Mais...Vivement le n°4.

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# Le 7 février 2015 à 23:25, par Catherinettedelapierre En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Merci Baldezac. Je viens de lire le texte de Lydie Salvayre et je suis encore sous le coup de l’émotion....ce texte est magnifique et très bien écrit, sensible,intelligent, authentique. Merci Baldezac. Quel bonheur de partager ! Cela donne à vivre.
Catherinettebarriere.

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# Le 7 février 2015 à 23:06, par Manuel En réponse à : LÀ-BAS HEBDO, voilà le n°3

Bonsoir,

Je laisse ce petit commentaire pour dire aux administrateurs (et aussi aux lecteurs) du site qu’il est aussi possible de s’abonner au podcast de là-bas en utilisant autre chose que le logiciel propriétaire itune (Apple). Je trouve que c’est dommage de conseiller ce logiciel...

Dans mon cas j’utilise "Juice" un logiciel libre bien plus léger (en version installable ou portable) . Pour ce logiciel, il faut remplacer le "feed ://" du lien du podcast par "http://"

Est-ce qu’un jour il y aura un forum sur le site de là-bas ? Certes cela serait compliqué à gérer mais cela pourrait permettre de continuer et/ou d’élargir les débats.

Sinon, merci à vous de continuer l’aventure...

Manu

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Bouquet final. Siné Mensuel fait son dernier numéro. « On n’a plus de sous », dit Catherine Weil Sinet, l’épouse de feu Siné, « on ferme ». Très émue et très fière de cette aventure qui a démarré en 2008 sur un coup de colère contre Philippe Val, alors patron de Charlie Hebdo, qui avait viré Siné en tentant de le faire passer pour antisémite. Mais la grosse ficelle n’a pas marché. Val a été condamné et a dû payer de lourdes indemnités. L’histoire avait alors fait grand bruit. Et Siné Hebdo naquit. Sans publicité, sans mécène, furieusement indépendant et chaleureusement libertaire avec les meilleurs dessinateurs, journalistes, chroniqueurs et humoristes de toute l’histoire de l’humanité. Après 149 numéros, voilà le dernier du « journal qui fait mal et ça fait du bien ». Pour ces 40 pages, dit Catherine Sinet, « la consigne a été : soyons fous, imaginons, rêvons, rions ou hurlons contre les salauds à leur en crever les tympans. Ils nous ont tués. Nous renaîtrons sous une forme ou une autre ». Et puis comme dit le dessinateur Geluck : « en cessant de paraître, nous sauvons plusieurs forêts ».

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