Émission mensuelle avec l’équipe du Monde Diplomatique

Dans le Monde Diplo de mai

Le

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Du refus au futur, en France on dirait que la jeunesse veut faire de la politique autrement. Et pas seulement la jeunesse. Depuis des années, nous disons ce que nous ne voulons pas, il est temps de dire ce que nous voulons.

Voici du grain à moudre avec le Diplo de mai.

Écouter l'émission

  • 01. Benoît BRÉVILLE : les États-Unis sont fatigués du monde

    - MP3 - 16.4 Mio

  • 02. Gilles BALBASTRE : dans le Nord, emploi en miettes et sentiment d’abandon

    - MP3 - 13.9 Mio

  • 03. Évelyne PIEILLER : l’art pour tous, l’argent pour quelques-uns

    - MP3 - 28.2 Mio

Dans le Diplo de mai 2016
Là-bas si j’y suis

Notre émission avec l’équipe du Monde diplomatique du mois de mai, avec, autour de Daniel MERMET :

 Benoît BRÉVILLE : « Les États-Unis sont fatigués du monde »

 Gilles BALBASTRE : « Dans le Nord, emploi en miettes et sentiment d’abandon »

 Évelyne PIEILLER : « L’art pour tous, l’argent pour quelques-uns »


Les différentes séquences de l’émission :

01. Benoît BRÉVILLE : Les États-Unis sont fatigués du monde

01. Benoît BRÉVILLE : les États-Unis sont fatigués du monde
Là-bas si j’y suis

Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre 2016 sera vraisemblablement moins favorable aux interventions militaires que son adversaire démocrate — une situation inédite depuis la seconde guerre mondiale. Mais la tentation du repli, qui hante la politique étrangère de M. Barack Obama depuis 2009, concerne désormais les deux grands partis.

pages 06 et 07 du Monde Diplo : Les États-Unis sont fatigués du monde

02. Gilles BALBASTRE : Dans le Nord, emploi en miettes et sentiment d’abandon

02. Gilles BALBASTRE : dans le Nord, emploi en miettes et sentiment d’abandon
Là-bas si j’y suis

Contestée par une large part des forces syndicales et de la jeunesse, la loi El Khomri entend poursuivre — et accélérer — la déréglementation du marché du travail. Flexibilité, travail le dimanche, horaires décalés : dans ce domaine, le nord de la France fait figure de laboratoire. Une évolution dont seul le Front national semble tirer profit, comme lors des élections régionales de décembre 2015.


03. Évelyne PIEILLER : L’art pour tous, l’argent pour quelques-uns

03. Évelyne PIEILLER : l’art pour tous, l’argent pour quelques-uns
Là-bas si j’y suis

Symbolisée dans les années 1960-1970 par une mise en forme de l’esprit de révolte, de la minijupe au mouvement punk, Londres définit à nouveau une certaine avant-garde. Non seulement elle a mis l’art contemporain à la mode, mais cet art qui semblait réservé à l’élite est désormais présenté sans frémir comme un agent de changement social.

pages 22 et 23 du Monde Diplo : L’art pour tous, l’argent pour quelques-uns, un article d’Évelyne PIEILLER et Marie-Noël RIO

Merci à Sophie DURAND-NGÔ et Anne CALLAIT-CHAVANEL du Monde Diplomatique.

Programmation musicale :
 IAM : Attentat II

Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

entretien : Daniel MERMET
réalisation : Grégory SALOMONOVITCH
technique : Alain GADAN et Guillaume GIRAULT
préparation : Jonathan DUONG

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.