Avec l’équipe du Monde diplomatique

DANS LE DIPLO DE FÉVRIER

Le

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Ce mois-ci :
 Benoît BRÉVILLE est content dans son mobile home. Vingt millions d’Américains vivent dans un mobile home. C’est bien, on peut devenir propriétaire et c’est pas plus cher qu’une voiture. C’est quand il faut trouver un terrain que les difficultés commencent…
 Florence BEAUGÉ : depuis des années, l’image de la femme voilée de noir, c’est l’image de l’Iran. La levée des sanctions donne une occasion de redessiner un autre portrait des Iraniennes loin des clichés et des débats sur le voile, peu important sur le fond.
 Patrick HAIMZADEH nous alerte sur les risques d’une nouvelle ingérence occidentale en Libye.
 Enfin, Bernard CASSEN : faut il avoir peur d’un « Brexit », une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ?
Et puis dans ce Diplo, Anne-Cécile Robert rappelle cette histoire de Voltaire. Deux grenouilles tombent dans une grande bassine de lait. La première se met à prier sans bouger, finit par s’enfoncer puis se noie. La seconde s’agite et se débat si bien que le lait finit par se changer en beurre. Sur cet élément solide, elle peut prendre appui et se sauver.

Dans le Diplo de février 2016
Là-bas si j’y suis

Écouter l'émission

  • 01. Benoît BRÉVILLE : vingt millions d’Américains au ban de la ville

    - MP3 - 12.5 Mio

  • 02. Florence BEAUGÉ : Iran, quelle ouverture après la levée des sanctions ?

    - MP3 - 11.2 Mio

  • 03. Patrick HAIMZADEH : Libye, un dialogue national instrumentalisé par les Occidentaux

    - MP3 - 14.5 Mio

  • 04. Bernard CASSEN : référendum à haut risque au Royaume-Uni

    - MP3 - 8 Mio

Entretiens : Daniel MERMET, avec l’équipe du Monde diplomatique du mois de février.


Les différentes séquences de l’émission :

01. Benoît BRÉVILLE : vingt millions d’Américains au ban de la ville

01. Benoît BRÉVILLE : vingt millions d’Américains au ban de la ville
Là-bas si j’y suis

Aux États-Unis, même les pauvres peuvent devenir propriétaires : il leur suffit d’acheter un mobile home, pour un prix qui dépasse à peine celui d’une voiture, puis de lui trouver un terrain. C’est alors que les difficultés commencent…


02. Florence BEAUGÉ : Iran, quelle ouverture après la levée des sanctions ?

02. Florence BEAUGÉ : Iran, quelle ouverture après la levée des sanctions ?
Là-bas si j’y suis

Le respect par l’Iran de l’accord sur la non-prolifération nucléaire entraîne progressivement la levée des sanctions internationales. L’ouverture des échanges et ses répercussions politiques influeront sur les élections législatives prévues fin février. Attentives aux changements, les femmes occupent une place croissante dans la République islamique, et mesurent le chemin qui reste à parcourir.


03. Patrick HAIMZADEH : Libye, un dialogue national instrumentalisé par les Occidentaux

03. Patrick HAIMZADEH : Libye, un dialogue national instrumentalisé par les Occidentaux
Là-bas si j’y suis

Après la conclusion d’un accord entre Parlements rivaux, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ouvre la voie à une action militaire occidentale en Libye. Dirigée contre les forces de l’Organisation de l’État islamique, une nouvelle ingérence de forces étrangères risquerait d’aggraver les violences entre factions et de faire échouer le fragile dialogue interlibyen.


04. Bernard CASSEN : référendum à haut risque au Royaume-Uni

04. Bernard CASSEN : référendum à haut risque au Royaume-Uni
Là-bas si j’y suis

Soutien du patronat, appui embarrassé des travaillistes, concessions probables des partenaires européens : à la veille du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, tout devrait rassurer le premier ministre britannique, a priori opposé au « Brexit ». Le sentiment antieuropéen gagne pourtant en puissance, menaçant jusqu’au locataire du 10 Downing Street.


Merci à Sophie DURAND-NGÔ du Monde Diplomatique.

Programmation musicale :
 Riders In The Sky - Livin’ In A Mobile Home
 Philippe Katerine - La reine d’Angleterre

Le répondeur de Là-bas si j’y suis attend vos messages au 01 85 08 37 37.

Entretien : Daniel MERMET
Préparation : Jonathan DUONG
Montage : Grégory SALOMONOVITCH
Réalisation : Franck HADERER

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.)

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.