Entretiens : Jonathan Duong

Dans le Diplo d’octobre [INTÉGRALE]

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[RADIO] Dans le Diplo d’octobre [INTÉGRALE]

En 2017, dans un centre commercial de Taiyuan, pour l’année du chien

Notre émission mensuelle avec l’équipe du Monde diplomatique, avec, autour de Jonathan Duong :

 Martine Bulard, rédactrice en chef adjointe du Monde diplomatique, auteure de l’article « Chine - États-Unis, où s’arrêtera l’escalade des sanctions ? »

Croissance économique de plus de 4 %, taux de chômage officiel le plus bas depuis 50 ans, clause sociale imposée au Mexique, mesures protectionnistes opposées au libre-échange : les premiers résultats économiques de Trump déroutent notre grille de lecture. Même si l’antipathique président des États-Unis applique le programme pour lequel ses électeurs ont voté pour lui.

Que se passe-t-il entre les États-Unis et la Chine ? Une « guerre commerciale » initiée par Donald Trump pour contrer les effets néfastes du libre-échange. En réponse à l’augmentation des taxes sur les importations chinoises aux États-Unis, la Chine a décidé d’appliquer elle aussi de nouveaux droits de douane sur les produits en provenance des États-Unis.

Depuis 50 ans pourtant, les deux pays n’ont cessé d’intensifier leurs échanges commerciaux, pour devenir les deux poids lourds du libre-échange international (un tiers du PIB mondial à eux deux) :

 1972 : première visite – historique – d’un président américain en Chine communiste, Nixon rencontre Mao à Pékin

 1979 : les États-Unis reconnaissent officiellement la République populaire de Chine

 les années 1980 sont marquées en Chine par les réformes menées par Deng Xiaoping, l’ouverture économique du pays, l’arrivée des investisseurs étrangers, c’est-à-dire la conversion au capitalisme

 2001 : adhésion de la Chine à l’Organisation Mondiale du Commerce, et donc au libre-échange international

Dix-sept ans plus tard, Trump est président des États-Unis, et contrairement à ses prédécesseurs démocrates ou républicains, il tire le bilan négatif de cette libéralisation. Les entreprises ont délocalisé leur production en Chine, pour profiter des bas salaires et des réglementations (notamment environnementales) moins contraignantes, ce qui a fait réagir Trump en août dernier : « l’Ohio a perdu 200 000 emplois manufacturiers depuis que la Chine a rejoint l’Organisation mondiale du commerce. L’OMC, un désastre total ! [1] »

Si la gauche a depuis longtemps dénoncé le dumping social et environnemental que permet la mondialisation, c’est Trump qui sort aujourd’hui le carton jaune. Carton jaune qui ne siffle pas pour autant la fin du libre-échange…

 Renaud Lambert, rédacteur en chef adjoint au Monde diplomatique et Sylvain Leder, professeur de sciences économiques et sociales, co-auteur du Manuel d’économie critique (Le Monde diplomatique, 2016), auteurs de l’article « Face aux marchés, le scénario d’un bras de fer »

Quand la gauche essayait : dans son livre, Serge Halimi étudiait les quatre périodes où la gauche est arrivée au pouvoir au XXème siècle : 1924, 1936, 1944, 1981 [2]. Avec un même constat : à chaque fois, la gauche au pouvoir se heurte à un mur, le mur de l’argent. Les marchés financiers et le capital, effrayés par le projet de la gauche, engagent un bras de fer avec le gouvernement progressiste. Sans que la gauche ne parvienne jamais à tirer les leçons du passé. Mais alors, la prochaine fois ? La gauche est-elle condamnée à échouer face aux marchés financiers ?

Devant l’arrivée d’un gouvernement progressiste idéal, le risque d’une réaction des marchés est à craindre : départ des investisseurs, fuite des capitaux, impossibilité de financer les nouvelles politiques. L’histoire l’a montré. Un projet radical de transformation politique, écologique, sociale, fiscale ne laissera pas indifférentes la finance et les puissances de l’argent. Comment se défendre face à la réaction des marchés ? Mieux vaut se poser la question avant de parvenir au pouvoir. Renaud Lambert et Sylvain Leder ont imaginé un scénario pour « désarmer les marchés ».

Jean-François Millet, L’Angélus, musée d’Orsay, 1857-1859, huile sur toile, 55,5 x 66 cm

 Aurélie Trouvé, maîtresse de conférences en économie à AgroParisTech, co-auteure avec Frédéric Courleux de l’article « Une politique agricole si peu commune »

Tout le monde a entendu parler de la PAC, mais pas grand monde sait vraiment en quoi ça consiste. Instituée dans le traité de Rome de 1957, qui fondait la Communauté économique européenne, la politique agricole commune (PAC) est l’une des toutes premières politiques communes aux pays de l’Union Européenne.

Les règles de la PAC actuelle arrivent à échéance le 31 décembre 2020. Les États européennes ont commencé à renégocier de nouvelles règles pour la période suivante, 2021-2027. Mais avec quels objectifs ? Respecter les règles de l’Organisation mondiale du commerce, au profit de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution ? Et au détriment des producteurs et des consommateurs ? C’est ce que craint la plateforme « Pour une autre PAC », qui rassemble une trentaine d’organisations comme la Confédération paysanne, Les Amis de la Terre ou ATTAC. Elles réclament une refonte de la PAC pour réorienter les aides vers l’emploi et vers une production écologique.

À quelques mois des élections européennes, raconter l’histoire de la politique agricole commune permet de comprendre le néolibéralisme à l’œuvre en Europe.

Programmation musicale :
 Higher Brothers x Famous Dex : Made In China
 Cora Vaucaire : Le Temps Des Cerises
 The Inspector Cluzo : A Man Oustanding In His Field

Merci à Sophie Durand-Ngô du Monde Diplomatique.

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  • « Déportation de masse maintenant » Une dame avec une pancarte Abonnés

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    Dans un flot d’images, un torrent, un gavage d’images, voilà une seule photo dans un meeting de Trump, une dame avec cette pancarte : « MASS DEPORTATION NOW ».

    Elle est tout heureuse, toute ravie, le genre de mamie qui sait choisir les airelles pour la dinde de Thanksgiving, qui s’occupe de l’entraide dans son église, quelque part en Alabama et qui adore gâter ses petits-enfants.

    Comment en est-elle arrivée à arborer cette pancarte ? Comment en est-elle arrivée à exiger une déportation de masse, là, maintenant avec ce grand sourire ? Dix à treize millions d’hommes, femmes, enfants doivent être « déportés », elle l’exige.

    Elle applaudit quand Trump, pour la millième fois, dit qu’il vient sauver ce pays envahi par « des criminels dangereux, dont beaucoup proviennent de prisons et d’institutions psychiatriques et qui sont entrés illégalement dans notre pays depuis le monde entier ».

  • Contre angoisse et résignation, un entretien avec Alain DENEAULT qui publie FAIRE QUE ! (Lux) PODCAST FAIRE QUE ! Une réponse à la question « que faire ? » : FAIRE QUE ! Accès libre

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    QUE FAIRE ? C’est la question mille fois posée face à toutes les turbulences comme devant les grands horizons. Comment s’orienter dans des bouleversements écologiques sans précédent, auxquels, manifestement, ni les États ni le capital ne remédieront ? Comment s’engager quand l’extrême droite sème la confusion et détourne la colère des objets réels ? Comment s’y prendre quand le libéralisme dissout tous nos repères dans la gouvernance technocratique ? Comment agir quand on est passé de Lénine à Calimero, du souffle révolutionnaire à la complainte victimaire ?

  • L’extrême centre amène toujours le pire Accès libre

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    Les extrêmes, voilà le mal. Le bien, c’est le centre, la mesure, l’équilibre. Nos esprits sont ainsi solidement construits. Le bien, c’est le compromis et la modération, c’est le fameux « en même temps » de Macron. Sauf que cet extrême centre nous amène l’extrême droite aujourd’hui en France. Depuis longtemps, l’historien Pierre SERNA a mis en évidence dans notre histoire les moments où ce ventre mou a entraîné le pire. Déjà Zeev Sternhell avait évoqué les conséquences du « ni droite, ni gauche ». En 2015, Alain Deneault publiait LA MÉDIOCRATIE. « Il faut penser mou et le montrer. » Ce que le premier ministre François BAYROU réalise parfaitement aujourd’hui en France.

  • Épiphanie La plus belle nouvelle du monde Accès libre

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  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Georges Moustaki : « Nous sommes deux » Abonnés

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    En 1967, une junte militaire prend le pouvoir à Athènes et inaugure sept années de dictature. Arrestations massives des opposants de gauche. Tortures et censures généralisées n’empêchent pas les chants contestataires. Míkis Theodorákis compose « Imaste Dyo ». En 1970, Georges Moustaki l’adapte et enregistre « Nous sommes deux ». Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur le travail et l’engagement du compositeur grec, disparu en 2021.

  • Jacques Prévert illustré par André François, interprété par Daniel Mermet Jacques Prévert : « Lettre des îles Baladar » Abonnés

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    Baladar, une île heureuse, est envahie et exploitée par les continentaux de Tue-Tue-Paon-Paon attirés par la fièvre de l’or. Mais le balayeur municipal immigré, Quatre-Mains-à-l’Ouvrage, grâce à son courage et à son astuce, renverra à la mer les colonisateurs déconfits.

    C’est pas tout le monde qui sait parler à tout le monde.

    Parler à quelques-uns, entre soi, entre convaincus, c’est courant, entre ceux du même parti et du même monde. Mais c’est autre chose que de parler à tout le monde, aux mômes qui se marrent, à la mère qui conduit l’auto, au maçon qui a mis la radio, au grand philosophe qui se gare et aux peuples coloniaux qui sont en train de couper les ponts avec les grands ciseaux de l’histoire. Et ça, ça ne plait pas à tout le monde.

    C’est en 1952 que Jacques Prévert et André François envoient cette lettre. Le combat anticolonialiste se développe partout et la répression n’est pas tendre. La France massacre à Madagascar et va cogner en Indochine. La majorité approuve le pouvoir. À l’époque, sous ses airs poétiques et bon enfant, cette histoire est un grinçant pamphlet anticolonialiste. Les indépendances arriveront plus tard avec cette interminable traînée de sang.

    Aujourd’hui tout va bien, Donald Trump va coloniser le Groenland et Elon Musk la planète Mars.

    Nous, il nous reste les îles Baladar.

  • The witch Le Pen is dead ! Un reportage pour donner des idées à la jeunesse (PODCAST) J’irai danser sur ta tombe ! Ding, dong, the witch Le Pen is dead ! Accès libre

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    Le matin on est Charlie. La main sur le cœur, on défend la liberté d’expression et le droit au blasphème. Le soir, on envoie les flics contre des manifestants qui fêtent joyeusement la mort d’un antisémite, tortionnaire et raciste qui a ramené l’extrême droite au premier rang en France. Bien souvent, dans l’histoire, la mort du tyran déclenche la liesse populaire. On dit que dans l’heure qui a suivi la mort de Franco le 20 novembre 1975, on avait déjà bu tout le champagne de Barcelone. À Santiago du Chili, on se souvient des énormes feux de joie pour la mort de Pinochet en décembre 2006.

  • Laurence De Cock reçoit les professeurs et un ancien élève de l’école Vitruve (Paris XXe) « Entreprendre pour apprendre » : quand une école publique expérimente la pédagogie par projets depuis plus de soixante ans Abonnés

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    Voilà plus de soixante ans que l’école dite « Vitruve » fait figure d’exception. « Dite » Vitruve, car cela fait déjà trente ans que l’école a déménagé non loin de la place de la Réunion, passage Josseaume, même si tout le monde continue de l’appeler par son ancien nom, « école Vitruve ». L’exception, c’est que Vitruve est l’une des très rares écoles primaires publiques à s’autoriser une pédagogie différente, fondée sur l’organisation de projets et la responsabilisation des élèves. Alors à quoi ressemble le quotidien à l’école Vitruve ? Quels sont les principes de la pédagogie mise en œuvre à Vitruve ? Comment ce qui n’était en 1962 qu’un « groupe expérimental » initié par un inspecteur de l’éducation nationale pour lutter contre l’échec scolaire a-t-il pu se perpétuer jusqu’à maintenant ? Laurence De Cock reçoit Anna et Fabien, deux professeurs à l’école Vitruve, et Léo, ancien élève.

  • Chants de bataille #37 : « Porcherie » LA JEUNESSE EMMERDE LE FRONT NATIONAL ! Abonnés

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    « La jeunesse emmerde le Front national, la jeunesse emmerde le Front national ! » Comment un appendice à une chanson de 1985, qui ne figurait même pas dans les paroles originales, est-il devenu un slogan antifasciste pour plusieurs générations, jusqu’à être entonné dans les rassemblements contre l’extrême droite en ce mois de juin 2024 ? Pour ce 37e numéro de ses « Chants de bataille », Olivier Besancenot revient sur la chanson des Bérurier noir : « Porcherie ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Mac-Nab : « Le grand métingue du Métropolitain » Abonnés

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    Existerait-il des « faux » chants de bataille ? Des chansons qu’une écoute distraite attribuerait trop rapidement au mouvement ouvrier et aux luttes sociales alors qu’elles en sont en fait une caricature et une satire ? C’est peut-être le cas justement avec cette chanson notamment reprise par Marc Ogeret, Raoul de Godewarsvelde ou encore Pierre Perret. Qu’avait en tête Maurice Mac-Nab quand il écrit en 1887 les paroles du Grand métingue du métropolitain ? Olivier Besancenot a enquêté.

  • Daniel Mermet reçoit Laurence De Cock pour son livre « Histoire de France populaire » Histoire de France populaire Abonnés

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    De la Gaule à de Gaulle, l’histoire de France est un scoubidou. Des fils de différentes couleurs tressés les uns avec les autres. Des couleurs qui ne veulent surtout pas se mélanger et d’autres qui s’accordent volontiers. Des fils qui aiment se nouer et d’autres qui sont des cordes en quête de pendus. Quel sens peut bien avoir cet interminable nœud ? Les puissants en ont fait de l’eau pour leur moulin avec des racines chrétiennes, des monarques exorbitants, des victoires sans pareil et des grandeurs éternelles. Autant de « valeurs » véhiculées par la puissante diffusion de la vulgarisation de l’histoire jusqu’au moindre interstice.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles « Indépendance cha cha » : l’hymne de l’indépendance du Congo Abonnés

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    Parmi l’histoire mondiale de toutes les exploitations, celle du Congo et des Congolais par le roi des Belges est sans doute l’une des plus effroyables et des plus exemplaires. Exemplaire jusques et y compris l’« indépendance » du pays, officiellement décrétée le 30 juin 1960.

    Non contente de faire croire que l’indépendance du Congo fut l’aboutissement de la politique coloniale belge et une largesse généreusement accordée par le roi, la Belgique fit assassiner, avec l’appui de la CIA, son premier Premier ministre, Patrice Lumumba. Ses torts ? Avoir sollicité le soutien de l’URSS face aux impérialismes belge et états-unien, et s’être farouchement opposé à la mainmise de l’ancienne puissance coloniale sur la riche province minière du Katanga. La légende raconte que c’est Patrice Lumumba lui-même qui invita le chanteur Grand Kallé à venir jouer pour célébrer l’indépendance du pays. Il interpréta avec son groupe African Jazz ce qui devait devenir un tube pour les 65 années à venir : Indépendance Cha Cha.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.