— Le , par Christine R..
Le maire de Bègles souhaite expérimenter dans sa ville la légalisation du cannabis
Contre le « narcotrafic », une seule solution : la légalisation ! Abonnés
1Le
« Un joint, il a le goût du sang. Il a le goût des larmes. Parce que, derrière le joint, la coke ou d’autres drogues, il y a des réseaux, il y a des mafieux, il y a des gens qui profitent d’autres êtres humains, qui s’engraissent, qui font des fortunes, qui commanditent des crimes, des assassinats de la pire des façons. » Voilà ce que le nouveau ministre de l’intérieur a déclaré le 15 octobre alors qu’il était en visite à la direction départementale de la police judiciaire à Nanterre. Bruno Retailleau prétend vouloir faire de la lutte contre le « narcobanditisme » un combat national mais sans pour autant légaliser le cannabis. Impossible, lui répond le maire de Bègles (Gironde), Clément Rossignol Puech. Partant du constat que la France est le pays le plus répressif d’Europe, et en même temps le pays le plus consommateur, Clément Rossignol Puech veut expérimenter dans sa ville la légalisation encadrée du cannabis. Une manière pour lui de lutter contre le trafic et les mafias, de protéger le consommateur en contrôlant la qualité des produits et de générer des recettes pour l’État via la taxation de la vente… Alors la légalisation, un petit paradis (artificiel) ? Dillah Teibi a joint le maire de Bègles pour en savoir plus.
Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !
Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.