C’est là que le premier magasin GiFi a ouvert ses portes en 1981, dans un entrepôt situé à l’extérieur de la ville parce que le centre-ville était hors de prix. Quarante ans après, la sous-préfecture du Lot-et-Garonne abrite un magasin GiFi dans chacune des deux zones commerciales qui encerclent la ville, GiFi est le premier employeur privé de l’agglomération, et un ancien cadre de l’entreprise est devenu maire de la ville : l’expression est donc à peine exagérée quand on dit que Villeneuve-sur-Lot est devenue « GiFiland ». Comment son fondateur, Philippe Ginestet, qui a donné ses initiales à l’entreprise, est-il devenu la vingt-neuvième fortune de France ? Où sont fabriqués les produits qu’on trouve chez GiFi ? Dans quelles conditions travaillent les 6 000 collaborateurs du groupe qui font tourner plus de 500 boutiques ? Parmi toutes les idées de génie que Philippe Ginestet a pour ses salariés, il y a celle-ci : « il n’y a pas d’un côté le boulot, de l’autre le perso, c’est absurde [1] ». Récit d’un paternalisme moderne, avec le journaliste Philippe Baqué, qui publie « GiFi ou le triomphe de la pacotille » dans Le Monde diplomatique de juin.
En 2014, à l’occasion de la « fête de l’Entreprise », Philippe Ginestet se mettait en scène avec ses collaborateurs (et collaboratrices !) dans un clip intitulé « J’aime ma boîte », sur une chanson interprétée par Manolo, la « voix » des Gypsies :
https://www.youtube.com/watch?v=9jOiu8REmUA
Programmation musicale :
– La chanson du dimanche : Super pouvoir d’achat