Autour du Diplo de février PARTIE 1 [RADIO : 12’20]

Ce dont nous avons (vraiment) besoin

Le

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Première partie de notre rencontre avec l’équipe du Monde diplomatique du mois de février, avec Razmig KEUCHEYAN : « Ce dont nous avons (vraiment) besoin ».
Un entretien de Jonathan DUONG.

01. Razmig KEUCHEYAN : « Ce dont nous avons (vraiment) besoin »

Le génie du capitalisme d’après-guerre aura consisté à réorienter la volonté de changement vers l’insatiable désir de consommer. Ce modèle trouve à présent sa limite dans l’épuisement des ressources naturelles. Pour imaginer un mode de vie à la fois satisfaisant et durable, récuser l’empire de la marchandise ne suffit pas. Il faut d’abord réfléchir à ce qui nous est indispensable.

page 03 du Monde Diplo : « Ce dont nous avons (vraiment) besoin », un article de Razmig KEUCHEYAN

Merci à Razmig KEUCHEYAN.
Merci aussi à Sophie DURAND-NGÔ du Monde Diplomatique.

Pauline BOULET attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

journaliste : Jonathan DUONG
réalisation : Sylvain RICHARD et Alexandre LAMBERT
montage : Grégory SALOMONOVITCH

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

Voir aussi

-  À LIRE :
Le Monde diplomatique du mois de février, en kiosques et en ligne sur www.monde-diplomatique.fr

Le Manifeste négaWatt, un livre de l’association négaWatt (coédition Actes Sud/Association négaWatt, 2015)

La nature est un champ de bataille. Éssai d’écologie politique, un livre de Razmig KEUCHEYAN (Éditions La Découverte, collection Zones, 2014)

-  À ÉCOUTER :
« Le Vietnam se rêve en atelier de la planète », deuxième partie de notre émission autour du Monde diplomatique du mois de février, avec Martine BULARD

« Dans les villes rebelles espagnoles », troisième partie de notre émission autour du Monde diplomatique du mois de février, avec Pauline PERRENOT et Vladimir SLONSKA-MALVAUD

Sur notre site

Dans les livres

  • La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique

    Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l’humanité à « dépasser ses divisions » pour s’unir dans un « pacte écologique ». Cet essai s’attaque à cette idée reçue. Il n’y aura pas de consensus environnemental. Loin d’effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. Si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d’être enfoui aux États-Unis, demandez-vous où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités raciales. Interrogez-vous par la même occasion sur le lieu où se trouvent les quartiers pauvres… Ce « racisme environnemental » qui joue à l’échelle d’un pays vaut aussi à celle du… Lire la suite

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.