Partie 1ère : Pierre RIMBERT
« Une gauche assise à la droite du peuple » : c’est un jeu de chaises musicales dans lequel les partis politiques s’agitent autour d’un petit nombre d’idées : multiculturalisme, inégalités territoriales, séparatisme ethnique, peuple et caste, valeurs et cultures.
Partie 2 : Benoît BRÉVILLE
Christophe Guilluy est un géographe très écouté par le PS et par la droite pour son analyse de la « France périphérique ». Pourtant le clivage qu’il décrit entre les métropoles dynamiques d’un côté et les communes périurbaines et petites villes de l’autre se double d’une vision ethnico-culturelle discutable, en même temps qu’il oublie un peu vite les antagonismes de classes.
Partie 3 : Serge HALIMI
« Soutenir la Grèce » : appuyée par la plupart des capitales européennes, l’Allemagne n’accepte pas l’arrivée au pouvoir à Athènes d’un gouvernement de gauche déterminé à appliquer son programme. Elle prétend tirer argument de sa domination économique et financière pour contraindre la Grèce à tenir le cap d’une politique d’austérité qui l’a ruinée.
Partie 4 : Renaud LAMBERT
« Dette publique, un siècle de bras de fer » : de Berlin à Bruxelles, les gouvernements et les institutions financières fondent leur évangile sur l’éthique : la Grèce doit payer, question de principe ! L’histoire montre toutefois que la morale n’est pas le principal arbitre des conflits entre créditeurs et débiteurs.
Partie 5 : David GARCIA
« Le bâtisseur du dictateur » : absence totale de liberté et culte caricatural de la personnalité n’ont pas empêché le Turkménistan d’entretenir de bons rapports tant avec les Occidentaux qu’avec les Russes ou les Chinois. Ce pays neutre d’Asie centrale, au sous-sol gorgé de gaz, représente un client de choix pour les entreprises étrangères qui savent ne pas poser trop de questions, à l’instar du champion français du bâtiment.
Le 10 septembre 1996, Martin Bouygues ne trouve pas de plus beau cadeau à offrir au "Turkmenbachi" Saparmourad Niazov en visite à Paris, que d’organiser une émission spéciale sur TF1. Tellement spéciale que l’actionnaire principal de la chaîne s’y invite lui-même pour vanter le « cadre législatif clair et simple » du Turkménistan. Tellement spéciale qu’elle n’a jamais été diffusée, le seul but étant de faire plaisir au dictateur turkmène. Regardez cette interview bidon, jamais diffusée sur TF1 :
Programmation musicale :
– Votez pour moi, par Maujard
– La Dette
– Bikan Stin Poli I Ohtri, par Nikos Xilouris
À lire :
– Le numéro de mars 2015 du Monde Diplomatique
Merci à Diana Prak du Monde Diplomatique.
Et n’oubliez pas que le répondeur attend toujours vos messages au 01 85 08 37 37.
Réalisation : Franck HADERER
Préparation et montage : Jonathan DUONG
(vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page)
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