Après les autoroutes, les télécoms et les barrages, la grande braderie des biens de l’État continue. Avec sa nouvelle loi PACTE, discutée en deuxième lecture cette semaine à l’Assemblée nationale [1], la majorité En Marche espère faire passer une nouvelle série de privatisations : Engie (ancien Gaz de France), la Française des Jeux, et les Aéroports de Paris. Trois machines à cash, trois rentes assurées, bâties avec l’argent des français, que Macron et son gouvernement souhaitent céder au privé. Et c’est autour de ce dernier cas, Aéroports de Paris, que le scandale monte, tant cette privatisation semble se faire au mépris de toute logique et est entourée d’un halo de soupçons de collusions et de conflits d’interêt [2].
Pour comprendre cette nouvelle grande arnaque et donner des clefs pour s’y opposer fermement, nous avons fait appel à David Cayla, économiste, qui est l’auteur avec Coralie Delaume d’une pétition à succès contre cette privatisation absurde. De quoi accentuer la pression politique et dire NON à cette nouvelle prédation des biens communs.
Un entretien de Jérémie Younes avec l’économiste David Cayla.