Qui a tué Sankara l’homme intègre ? Aujourd’hui, trente ans plus tard, le combat pour la vérité dure toujours. Anticolonialiste, féministe, écologiste, Thomas Sankara a réussi une rupture révolutionnaire radicale au Burkina Faso durant ses quatre ans au pouvoir, de 1983 à son assassinat en 1987. Sa popularité et son message ont dépassé largement son pays comme figure de la lutte contre l’impérialisme, contre la Françafrique, contre les programmes imposés par la Banque Mondiale et avant tout contre la dette. « Nous voulons une aide qui nous aide à nous passer de votre aide », disait-il, ou encore « l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort, seule la lutte paie. »
Aujourd’hui, hommage à Thomas Sankara, avec, autour de Daniel Mermet, en direct et en public à la Fête de l’Huma 2017 :
– Rosa Moussaoui, journaliste à L’Humanité,
– Bruno Jaffré, auteur de La liberté contre le destin, un recueil de discours de Thomas Sankara (éditions Syllepse, 2017),
– Abdoulaye Traoré (guitare) et Mohamed Diaby (chant) du groupe Debademba
Le 29 juillet 1987 à Addis-Abeba se déroule la vingt-cinquième Conférence au sommet des pays membres de l’Organisation de l’Unité Africaine. Le président Thomas Sankara y prononce un discours sur la dette des pays africains :
En 1984, une équipe de la Télévision Suisse Romande allait à la rencontre de Thomas Sankara, un an après sa prise du pouvoir : « Sacrifices pour une révolution », un reportage de Jean-Claude Chanel et Jean-Philippe Rapp
Musique, devant le public de la Fête de l’Huma :
– Abdoulaye Traoré (guitare) et Mohamed Diaby (voix) du groupe Debademba