Ni Poutine, ni OTAN : pourquoi la gauche est inaudible sur la guerre en Ukraine Abonnés

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Peut-on mettre en question l’engagement de la France contre la Russie sans être accusé de faire « le jeu de Poutine » ? Il semblerait que ce soit compliqué tant, depuis neuf mois, tout ce qui ne consiste pas à condamner Poutine ou la Russie semble suspect. Par exemple, pour le chroniqueur d’Europe 1 Philippe Val, ce sont les grèves des salariés français pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat, soutenus par la CGT, qui font « le jeu de Poutine » : « si la situation de la France est la conséquence des sanctions et des rudes sacrifices que nous consentons pour défendre la liberté en Europe, choisir ce moment pour paralyser l’économie du pays en appelant à la grève générale, n’est-ce pas se déclarer allié objectif de Poutine ? Le combat syndical ne doit-il pas s’arrêter où commence l’intelligence avec l’ennemi ? »

[EXTRAIT] Ni Poutine, ni OTAN : pourquoi la gauche est inaudible sur la guerre en Ukraine [RADIO]
Dans Le Monde diplomatique de novembre : un entretien de Jonathan Duong avec Serge Halimi autour du dossier que Le Monde diplomatique consacre ce mois-ci à la guerre en Ukraine.

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