— Le , par Jean-Paul Valentin.
Laurence De Cock reçoit Jean-Paul Delahaye, ancien directeur général de l’enseignement scolaire
« La nation ne dépense pas le même argent pour scolariser les futures élites et scolariser les enfants du peuple » Abonnés
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« Assommons les pauvres ! » C’était le programme proposé par Baudelaire en 1869 dans l’un de ses fameux « petit poème en prose ».
Jean-Paul Delahaye s’est inspiré du poète pour trouver le titre de son roman : Frapper les pauvres. Jean-Paul Delahaye ? Inconnu du grand public, il est pourtant l’un des meilleurs connaisseurs en France du système éducatif.
Depuis la bourse qu’il a obtenue il y a 60 ans pour étudier au lycée d’Abbeville, dans la Somme, il a gravi tous les échelons de l’éducation nationale jusqu’à en devenir la tête, à savoir « directeur général de l’enseignement scolaire ». C’est comme ça qu’on appelle le « numéro 2 » du ministère de l’éducation nationale, chargé de la mise en œuvre de la politique décidée par le ministre. On était alors en 2012, le président de la République s’appelait François Hollande et son ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon.
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