Un acte antisémite, c’est déjà beaucoup trop. Alors quand, dimanche 5 novembre sur France 2, le ministre de l’Intérieur annonce que, suite à l’attaque du Hamas en Israël, « le nombre d’actes antisémites a explosé en effet, plus de 1 000 actes antisémites en trois semaines, 1 040 exactement », on ne peut que s’inquiéter et s’indigner d’un tel regain d’antisémitisme en France. Mais est-on vraiment sûr du nombre d’actes avancé par Gérald Darmanin ? Comment sont calculés les chiffres des actes antisémites ? Qui fait ce recensement ? Et qu’est-ce qui est considéré ou non comme un acte antisémite ? La méthode de comptage et le flou qui demeure sur ce qui est retenu ou non posent question. Éléments de réponse avec Jonathan Duong.
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Y a-t-il vraiment eu 1 040 actes antisémites en un mois ? Abonnés
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