Manifestation de la police, 35 000 manifestants selon la police…

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(photo : Laury-Anne Cholez)

Le 19 mai, des milliers de policiers se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale. Pour une fois, les chiffres des organisateurs étaient les mêmes que ceux de la police…

Une marée de drapeaux bleus du syndicat Alliance a envahi le quai d’Orsay, juste devant l’Assemblée nationale, dès 13h. À l’appel d’une intersyndicale de policiers, des milliers d’agents des forces de l’ordre se sont rassemblés pour une « marche citoyenne statique » en hommage au policier Éric Masson, tué il y a deux semaines à Avignon. Mais les syndicats policiers ont joint à cet appel des mots d’ordre sécuritaires, et un cahier de doléances très précis, comprenant en particulier le durcissement des peines contre ceux qui s’en prennent aux policiers. Sachant qu’à l’heure actuelle le meurtre d’un fonctionnaire de police peut être puni de la réclusion criminelle à perpétuité, qu’ajouter de plus ?

À 13 h, de nombreuses personnalités politiques sont déjà présentes, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. À la brasserie Le Bourbon, près de l’Assemblée, Philippe de Villiers et Éric Zemmour sont comme des coqs en pâte.

L’extrême droite n’est pas seule. Au milieu du rassemblement, entre deux averses torrentielles, on trouve aussi le pré-candidat à la présidentielle d’Europe Écologie-Les Verts, Yannick Jadot. Il avait annoncé sa participation en soutien aux policiers, contre l’avis de certains écologistes. Tout comme Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français, ou Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste. Notre dessinateur Mathieu Colloghan a cru que c’était enfin l’union de la gauche.

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Mathieu Dejean

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