Qu’on l’appelle une claque, une baffe, une tarte, une beigne, une torgnole, une raclée, une mandale, une calotte, une taloche, une mornifle ou un soufflet, ce n’est pas la première fois que la gifle vient s’immiscer dans une campagne électorale française. De l’autre côté du Rhin, la gifle est même un geste éminemment politique depuis que Beate Klarsfeld en a administré une mémorable au chancelier Kiesinger. Mais savez-vous ce que désignait le mot « gifle » à l’origine ? Pour le savoir, écoutez Jonathan Duong, qui a saisi cette navrante occasion pour faire une brève histoire de la gifle.
Quant à l’employé de la semaine, il s’agit bien sûr de Mathieu Dejean, qui a bien mérité sa distinction tant il a travaillé pour alimenter le site cette semaine. Mathieu s’interroge sur le profil de l’auteur de la gifle à Macron, condamné à dix-huit mois d’emprisonnement (dont quatre mois ferme) : et si c’était un anarchiste ? Improbable ? C’est pourtant ce qu’ont (un peu trop) vite suggéré certains commentateurs.
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