Dans le roman Mille neuf cent quatre-vingt-quatre, George Orwell imagine un État, l’Océanie, dont la langue officielle est désormais la « novlangue » (« newspeak » en version originale). Objectif de cette « novlangue » ? « Restreindre le champ de la pensée » : « son vocabulaire était construit de façon à fournir une expression exacte et souvent très subtile à toute pensée acceptable de la part d’un membre du parti, tout en excluant les autres sens, y compris la possibilité d’y parvenir par des méthodes indirectes. On s’y employait en partie en inventant de nouveaux mots, mais surtout en éliminant ceux qui étaient indésirables, les autres se voyant expurgés de leur signification déviante et, autant que possible, de tout sens secondaire. [1] » Tiens, ça vous rappelle quelque chose ?
Chaque mardi, Olivier Besancenot vous dit UN GROS MOT (vidéo et podcast)
Les Gros mots #30 : NOVLANGUE Abonnés
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