« La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de France qui meurt. Une jachère à nouveau emblavée, c’est une portion de la France qui renaît. [1] » Ce discours du maréchal Pétain, le 25 juin 1940, a définitivement ancré le thème du terroir, des racines, dans une pensée de droite, conservatrice, réactionnaire. Sauf que le terroir, les « circuits courts » ou encore certains collectifs autogérés redonnent une nouvelle jeunesse à un thème utile pour s’opposer à la mondialisation néo-libérale, à la finance mondialisée. Un terrain fertile en confusionnisme.
Un entretien de Jonathan Duong avec Évelyne Pieiller, auteure de l’article « Le terroir ne ment pas » dans Le Monde diplomatique de juin :
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- [RADIO] Évelyne Pieillier : le retour de la terre
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Programmation musicale :
Georges Brassens : La Ballade des gens qui sont nés quelque part
Merci à Sophie Durand-Ngô du Monde Diplomatique.