Dans le premier épisode, Olivier Besancenot nous rappelait comment, au XIXe siècle, le mouvement ouvrier a fondé ses espoirs d’émancipation dans le progrès scientifique, qui promettait d’améliorer les conditions d’existence de tout un chacun. Sauf que cette croyance en la science est venue se fracasser sur l’industrialisation des conflits au XXe siècle, où le savoir scientifique est devenu le meilleur allié des destructions de masse. Pourtant, dès 1903, Pierre et Marie Curie alertaient sur le mauvais usage qu’on pouvait faire de leurs découvertes, au premier rang desquelles la radioactivité. Alors, l’émancipation sera-t-elle scientophile ou scientophobe ? Réponse dans cette seconde partie.
Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot
Le progrès scientifique est-il synonyme de progrès social ? (2/2) Abonnés
1Le
Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !
Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.