— Le , par Sylvain KASSAP.
Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot
La Kanaky, ultime confetti de l’empire colonial français Abonnés
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La Kanaky, c’est un archipel du Pacifique qu’on connaît mieux sous son nom donné par la puissance qui l’a colonisé en 1853 : cette puissance, c’est la France, et cet archipel du Pacifique, c’est la Nouvelle-Calédonie. Les militants qui luttent pour son indépendance préfèrent l’appeler « Kanaky », un nom issu de son peuple autochtone : les Kanak.
Depuis 1986 et jusqu’à aujourd’hui, le « Comité spécial de la décolonisation » des Nations unies considère la Nouvelle-Calédonie comme l’un des 17 « territoires non autonomes » dans le monde, c’est-à-dire un territoire dont « les populations ne s’administrent pas encore complètement elles-mêmes ». La Nouvelle-Calédonie est-elle la dernière colonie française ? Qu’est-ce que le Second Empire est allé faire en Nouvelle-Calédonie ? Qu’est-il arrivé aux Kanak, le peuple mélanésien qui n’a cessé de résister aux colons français ? Pourquoi a-t-il fallu attendre 2014 pour que le gouvernement français rende aux Kanak le crâne d’Ataï, qui avait mené la grande insurrection de 1878 ? Comment des communards et des Kabyles se sont retrouvés en Nouvelle-Calédonie ? Pourquoi un sniper du GIGN a-t-il tué le militant kanak Éloi Machoro en 1985 ? Que s’est-il passé en 1988 dans la grotte de l’île d’Ouvéa ? Qu’est-ce que c’est, les « accords de Matignon » ? Et « l’accord de Nouméa » ? Aujourd’hui, Olivier Besancenot vous raconte tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Kanaky, même si vous l’appeliez « Nouvelle-Calédonie ».
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