Il y a soixante ans, le 18 mars 1962, les accords signés à Évian-les-Bains entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne mettaient fin à 132 années de colonisation française en Algérie. Depuis, cette date du 18 mars tout comme les décennies qui ont précédé font l’objet d’incessantes batailles mémorielles et de relectures à n’en plus finir, notamment chez une extrême droite française pour qui ce passé ne passe toujours pas. Mais si l’indépendance de l’Algérie est un traumatisme pour Jean-Marie Le Pen, Robert Ménard ou encore Éric Zemmour, elle a par contre été un moteur de l’engagement de beaucoup d’hommes et de femmes de gauche. Au premier rang desquels Alain Krivine : c’est notamment parce que le parti communiste français en appelait simplement à la « paix en Algérie » – et non à l’indépendance – que Krivine a quitté l’Union des étudiants communistes en 1965, pour fonder la Jeunesse communiste révolutionnaire, première mouture du NPA d’aujourd’hui. En deux épisodes, Olivier Besancenot vous raconte en quoi la longue lutte des Algériens pour leur indépendance est toujours riche d’enseignements.
Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot
Il y a 60 ans, l’Algérie arrachait son indépendance (1/2) Abonnés
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