LÀ-BAS à Amiens en soutien aux Goodyear

Goodyear, poursuivre la lutte !

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Mercredi 19 octobre, procès en appel pour LES HUIT DE GOODYEAR condamnés en première instance à vingt-quatre mois de prison dont neuf mois fermes ! pour "séquestration et violences en réunion".
Dès huit heures du matin, vivez cette journée exceptionnelle avec Daniel MERMET et toute l’équipe de LA-BAS, pour LA RELAXE DES HUIT DE GOODYEAR en direct sur la-bas.org, avec entre autres Mickaël WAMEN, Fiodor RILOV, Xavier MATHIEU, Philippe MARTINEZ, Éric BEYNEL, Jean-Luc MÉLENCHON, la Compagnie Jolie Môme, SANSEVERINO, les comités de soutien locaux aux Goodyear…LA RELAXE OU RIEN ! 10 000 personnes sont venues, de partout en France, de Suisse, de Belgique, 150 bus ont amené les manifestants ! Réécoutez-nous, nous y étions en direct toute la journée, c’est EN ACCES LIBRE !
Notre reporter Thibaut CAVAILLÈS était aussi à l’intérieur du tribunal, et a rendu compte en direct de l’audience via notre compte Twitter : @LaBasOfficiel.
Ce n’est que mercredi soir, vers 21 heures, que la réquisition de l’avocat général est tombée. Il a requis vingt-quatre mois de prison avec sursis, et donc la suppression des neuf mois de prison ferme.
C’est un premier pas pour les anciens ouvriers de Goodyear, mais on est encore loin de la victoire. La lutte pour la relaxe des huit de Goodyear doit continuer ! Un nouveau rassemblement est déjà prévu à Amiens le 11 janvier, jour de la délibération.

Cliquez sur les images pour les agrandir :

Au programme

8H00 : Mickaël Wamen (CGT Goodyear) et Fiodor Rilov (avocat CGT Goodyear)

Pour débuter cette journée, une heure à peine avant le début de l’audience au tribunal d’Amiens, Mickaël WAMEN (CGT Goodyear) et Fiodor RILOV (avocat CGT Goodyear) ont pris la parole face aux militants. Un seul mot d’ordre : "La relaxe ou rien !"

"La relaxe ou rien !" - Mickaël WAMEN et Fiodor RILOV
Là-bas si j’y suis

Reportages d’Anaëlle VERZAUX devant le Palais de Justice d’Amiens :

Pendant ce temps-là devant le tribunal
Là-bas si j’y suis
Dans la manif’, on se souvient du 17 octobre 1961
Là-bas si j’y suis

Devant le tribunal (Photo : Anaëlle VERZAUX)
Mobilisation devant le tribunal d'Amiens (photo : Anaëlle VERZAUX)

9H15 : Les comités de soutien Goodyear

Avec José Bailadeira (secrétaire général de l’UL CGT du Beauvaisis, Comité de soutien aux Goodyear du Beauvaisis, Max Cuaz (animateur du comité de soutien Goodyear de Chambéry), Françoise Ruch et Mathieu Relin (comité de soutien Goodyear de Mulhouse)

9H30 : Maud Denis (FD de la construction)

9H35 : Jean-Michel Delaye (UL CGT Haguenau)

10H50 : Romain Altmann (Info’Com-CGT), Gaël Quirante (Sud PTT 92), Cédric Liechti (secrétaire général de la CGT Energie Paris) et Médhi Kemoune (CGT Air France)

« Militants, pas voyous ! » — Romain Altmann, Gaël Quirante, Cédric Liechti et Medhi Kemoune
Là-bas si j’y suis

11H10 : Jean-Paul Barnaud et Didier Marchand (2 des 5 de Roanne)

11H15 : clip « Libertés syndicales CGT »

11H20 : Joël Domenjoud (militant écologiste assigné à résidence pendant la COP 21), Isabelle Bosseman (comité de soutien Goodyear de Lille), François Ruffin (Fakir), le comité de soutien Goodyear de Béthune, Hervé Poly (PCF Pas-de-Calais) et Raynald Kubeki (co-secrétaire de l’Union des syndicats CGT du Havre)

"Le vieux monde se meurt" - Hervé Poly, Joël Domenjoud, Isabelle Bosseman, François Ruffin, Raynald Kubeki
Là-bas si j’y suis

"Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres." Antonio Gramsci

(photo : Pauline BOULET)

11H45 : Youtuber Z

11H55 : Loïc Canitrot (Compagnie Jolie Môme)

Dans la matinée, Loïc Canitrot de la compagnie Jolie Môme est monté sur scène pour défendre un seul et unique combat : la lutte des classes.

"Le meilleur soutien, c’est d’amplifier la lutte" - Loïc Canitrot (Compagnie Jolie Môme)
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12H00 : Olivier Guillot (secrétaire adjoint de l’UD de l’Eure sur l’expulsion des bourses du travail)

12H05 : Bernd Landsiedel (DGB-Verdi – Allemagne)

12H10 : Alain Janvre (comité Ardennais de soutien Goodyear)

(photo : Pauline BOULET)

12H15 : Renaud Poncet (société Bodyguard – entrave au droit syndical)

"Nous sommes le peuple !" - Renaud Poncet (société Bodyguard - entrave au droit syndical)
Là-bas si j’y suis

12H35 : Guillaume Vadot (enseignant à Paris 1, victime de violences policières)

12H40 : Amal Bentoussi (collectif Urgence notre police assassine)

12H45 : Ludo Cambier (délégué syndical Caterpillar Belgique)

12H50 : Sarah Silva Descas (collectif Insertion et Probation – UGFF)

Deux militants ! (Photo : Anaëlle VERZAUX)

12H55 : Xavier Mathieu (ex-CGT Continental)

Xavier Mathieu a tenu à rappeler les noms des 8 condamnés Goodyear : Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Hollande...

"Putain les gauchistes, vous n’avez pas d’humour !" - Xavier Mathieu (ex-CGT Continental)
Là-bas si j’y suis

Mickaël WAMEN, porte-parole des anciens ouvriers de Goodyear (Photo : Anaëlle VERZAUX)

13H35 : Accor’Démon

14H30 : Serge Allègre (secrétaire FNIC)

14H35 : Eric Beynel (Solidaires)

14H45 : Bernadette Groison (FSU)

15H00 : Philippe Martinez (CGT)

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a pris la parole sous les applaudissements et les acclamations des manifestants.

"Ni des martyrs, ni des uluberlus" - Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT)
Là-bas si j’y suis

Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT (Photo : Pauline BOULET

15H15 : La Compagnie Jolie Môme

La Compagnie Jolie Môme (Photo : Pauline BOULET)
La Compagnie Jolie Môme (Photo : Pauline BOULET)

16H30 : Les représentants des partis politiques

Philippe Poutou (NPA)

"On n’ose plus gueuler, on se met à genoux !" - Philippe Poutou (NPA)
Là-bas si j’y suis

Eric Coquerel (Parti de Gauche)

"On n’a jamais vu ça !" - Eric Coquerel (PG)
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Isabelle de Almeida (PCF)
Alice Bernard (PTB)

Philippe Poutou, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) (Photo : Anaëlle VERZAUX)
Eric Coquerel, du Parti de Gauche (Photo : Anaëlle VERZAUX)

16H45 : Sanseverino

Sanseverino (Photo : Anaëlle VERZAUX)
Sanseverino (Photo : Anaëlle VERZAUX)
Sanseverino (Photo : Anaëlle VERZAUX)

Ce n’est que vers 21 heures que la réquisition de l’avocat général est tombée. Il a requis 24 mois de prison avec sursis. Et donc la suppression des 9 mois de prison ferme. C’est un premier pas pour les anciens ouvriers de Goodyear, mais on est encore loin de la victoire. La lutte pour la relaxe des 8 de Goodyear doit continuer ! Un nouveau rassemblement est déjà prévu à Amiens le 11 janvier, jour de la délibération.)

Pour tout savoir sur cette journée, voyez l’entretien avec Mickaël WAMEN


L’équipe de Là-bas
contact@la-bas.org
Présentation et entretiens : Daniel MERMET et Maurice MARION (CGT)
Technique et réalisation : Jérôme CHELIUS et Sylvain RICHARD
Reportages : Anaëlle VERZAUX et Thibaut CAVAILLES
Vidéos : Jonathan DUONG et Jeanne LORRAIN
Mise en ligne : Pauline BOULET

Photos : © La-bas.org / Pauline Boulet / Anaëlle Verzaux

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.