Mais à qui Macron a-t-il bien pu dire ça ? Eh bien à 200 patrons de grosses multinationales du monde entier pour les convaincre d’investir 13 milliards d’euros en France.
Oui, « choose France », leur a-t-il dit lundi au château de Versailles, choisissez la France car en France, on peut faire des réformes malgré les contestations, le capital n’est pas ou peu imposé, les salaires ne coûtent pas très cher à l’employeur, on ne va pas vous embêter si vous polluez et quasiment personne ne fait grève. D’ailleurs, cette phrase rappelle un peu celle de son cher ami Nicolas Sarkozy, lequel doit pourtant espérer une grève du personnel pénitentiaire pour échapper aux douze mois ferme qu’il vient de se manger en appel : « désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit », disait-il en 2008. Si vous vous demandiez à quoi sert cette réforme des retraites que le président de la République s’est acharné à faire passer, maintenant c’est clair : à transformer la France en un pays en voie de développement où les multinationales vont pouvoir délocaliser leurs usines…