Prépare-toi à ressentir une joie intense, ami abonné avec un bon fond (il en reste) – et qui n’estime pas que son passage sur terre doit obligatoirement être consacré à me crier dessus – car il semblerait bien que notre ami Nicolas Sarkozy ait décidé de saturer le terrain médiatique de son épuisante omniprésence, au moins jusqu’aux municipales, juste histoire d’être sur le coup en cas de vacance du pouvoir ; en clair, il se verrait bien dans les souliers cloutés de ce bon Monsieur Thiers, donnant aux CRS versaillais l’ordre de fusiller au Flash-Ball des dizaines de milliers de retraités en gilet jaune affamés.
Comme il ne se suffit pas à lui-même pour accomplir cette épuisante, quoique magnifique mission consistant à parler de sa personne, il a commencé par envoyer maman dire tout le bien qu’elle pensait de son héros agité, en faisant croire qu’elle faisait la promo de son album à elle ; lui-même a multiplié les séances de dédicaces de son bouquin, et le voilà maintenant qui met à contribution son dernier fiston, Louis « bonne chance mon papa », qui a écrit un livre à quatre mains avec sa mère Cécilia, plus la douzaine de nègres fournis par l’éditeur, un livre de « conversations » (papotages vains) censées nous faire croire que chez les Sarko, on discute politique à table en s’engueulant, comme chez les Enthoven ou les Goupil. Et crois-moi si tu veux, ami abonné : il s’est trouvé des grandes stations ou chaînes publiques pour promotionner cette daubasse !
Et en bonus, notre employé de la semaine n’est autre que Jonathan Duong, qui nous donne des nouvelles revigorantes de la gauche américaine.
Bon visionnage !