Vous avez voulu Mélenchon ? Vous aurez Retailleau. C’est en substance la réponse qu’a apportée le chef de l’État aux élections législatives anticipées qu’il avait lui-même convoquées en juin dernier. Ceux qui s’étonnent encore d’un tel déni démocratique devraient pourtant commencer à avoir l’habitude : depuis au moins 20 ans et le « non » au référendum sur le traité constitutionnel européen, les gouvernements n’ont même plus besoin de se cacher quand ils veulent s’asseoir sur le vote populaire. Vous en avez marre de vous faire avoir ? Gérard Mordillat aussi.
De 2005 à Michel Barnier, vingt ans de déni démocratique Abonnés
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