Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte nos CHANTS DE BATAILLE (Vidéo/podcast)

Compagnie Jolie Môme : « C’est dans la rue que ça se passe » Abonnés

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Ya Basta !, Charonne, Ne te trompe pas de colère : on ne présente plus la Compagnie Jolie Môme ! Si vous ne pouvez plus les voir à Saint-Denis depuis que la mairie (socialiste !) a récupéré leur théâtre La Belle Étoile, vous pouvez les retrouver chaque été à Saint-Amant-Roche-Savine, petite commune du Puy-de-Dôme dont le troisième adjoint au maire est un certain… André Chassaigne. La prochaine édition de leur festival La Belle Rouge, c’est du 24 au 27 juillet 2025.

En attendant, Olivier Besancenot vous replonge dans l’année 2006 et dans la mobilisation contre le « contrat première embauche » qui a vu naître la chanson désormais entonnée dans toutes les manifs : C’est dans la rue que ça se passe !

Paroles de Serge Balu, musique de la Compagnie Jolie Môme, C’est dans la rue que ça se passe, 2006

Tu peux voter, pétitionner
Débattre à la télé
Ou gamberger sans te bouger
Mais…

C’est dans la rue qu’ça se passe
C’est dans la rue qu’ça se passe
C’est dans la rue qu’ça se passe
C’est dans la rue qu’ça se passe

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
Un bulletin dans une boîte
Ça change pas grand-chose

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand revient le printemps

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand on lâche nos écrans
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand on s’est rencontrés
C’est dans la rue qu’ça se passe
La peur s’en est allée

C’est dans la rue…
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
Quand il s’passe quelque chose

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand s’énervent les enfants
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand les rejoignent les parents

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand on bloque la machine

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand les rêves s’animent
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose

C’est dans la rue qu’ça se passe
Dans la rue d’à côté
C’est dans la rue qu’ça se passe
Comme dans tous les quartiers

C’est dans la rue qu’ça se passe
Gréve générale
Tous ensemble, tous ensemble
Gréve générale

Tous ensemble, tous ensemble
Gréve générale
Tous ensemble, tous ensemble
Gréve générale

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand les rois sont matés
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand valse l’échiquier

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand on change d’air

C’est dans la rue qu’ça se passe
Toujours en plein air
C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand on change d’air
C’est dans la rue qu’ça se passe
On va pas s’laisser faire

C’est dans la rue qu’ça se passe
Quand il s’passe quelque chose
C’est dans la rue qu’ça se passe
On va pas s’laisser faire

C’est dans la rue qu’ça se passe
On va pas s’laisser faire
C’est dans la rue qu’ça se passe
On va pas s’laisser faire

C’est dans la rue qu’ça se passe !

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chronique : Olivier Besancenot
réalisation : Jonathan Duong
montage : Julie Dugué
son : François Dellaca-Minot
animation : Colas et Daniel Mermet

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.