En 1961, dans Une femme est une femme, Jean-Luc Godard mettait en scène une dispute conjugale et littéraire : les personnages interprétés par Anna Karina et Jean-Claude Brialy s’invectivaient silencieusement à coup de titres de bouquins : « monstre », « bourreau », « momies péruviennes », « filou », « toutes les femmes au poteau »… En éternel cinéphile, Gérard Mordillat reprend ce jeu avec les films du festival de Cannes. Le festival de Cannes, « quand on y est, le monde entier paraît tourner autour du cinéma, quand on n’y est pas, sincèrement on n’en a rien à battre », avoue Mordillat, qui en a usé, des smokings, sur le tapis rouge. Et si les titres des films en sélection officielle en disaient plus sur le monde qu’il n’y paraît ?
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