Le meilleur de la revue de presse de Là-bas

Quand Didier Porte tirait la chasse Abonnés

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Amis abonnés,

Cela va peut-être vous étonner, mais ce jeudi 11 novembre étant férié, toute l’équipe de Là-bas a pris son vendredi pour « optimiser ses jours de congés », comme on dit maintenant !! On ne vous en dira donc pas plus sur l’actualité de ce mois de novembre, comme ce terrible accident de chasse qui a vu deux passionnés se tirer dessus à Montauban [1]. Par contre, vous saurez tout de l’actualité du mois de novembre… 2018 ! Ce qui revient au même, puisqu’on causait déjà accidents de chasse et commémorations du 11 novembre.

Les amis de la nature et de la ruralité cités par Didier ont beau s’être fait discrets depuis trois ans, ils sont pourtant toujours là : Willy Schraen est toujours président de la Fédération nationale des chasseurs, Thierry Coste est conseiller politique de cette même Fédération nationale des chasseurs, et Pierre de Boisguilbert, lui, s’il en a été écarté pour cause de désaccord, se présente comme un « consultant pour le monde de la chasse ».

Retrouvez ci-dessous leurs plus belles déclarations.

L’équipe de Là-bas

Une émission diffusée pour la première fois le 2 novembre 2018.

Écouter la vidéo au format audio :

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
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Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.