8 mars : journée internationale des droits des femmes

Notre partenaire « Madame Figaro » vous présente la lauréate du prix Business With Attitude 2021 ! Abonnés

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Ce 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. C’est donc dans quelques jours qu’aura lieu l’autre grande fête du féminisme, la remise du prix « Business With Attitude », dont la sixième édition est prévue le 24 mars ! Pour se préparer à ce grand événement organisé par notre partenaire Madame Figaro, replongeons-nous, grâce à Jonathan Duong, dans la précédente édition.

Le prix « Business With Attitude », ça ne vous dit rien ? Ça fait pourtant cinq ans que Madame Figaro, le supplément hebdomadaire féminin du quotidien, récompense « l’impact d’un projet, la robustesse d’un business model, la personnalité d’une entrepreneure ». Entre Too Good To Go, Artesiane, 50inTech, The Invisible Collection ou Lucine, de quelle start up (au féminin) les 5 000 lectrices de Madame Figaro ont-elles choisi de couronner la « vision » et l’« audace » ? Vous avez hâte de connaître l’heureuse gagnante ? Jonathan Duong a regardé pour vous la cérémonie diffusée en direct depuis la salle 3 Mazarine à Paris.

Dillah Teibi, lui, a préféré regarder le décollage de Thomas Pesquet vers la Station spatiale internationale, et un détail l’a étonné : avez-vous remarqué quel modèle de voiture a emmené l’équipage vers le pas de tir ?

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journalistes : Jonathan Duong et Dillah Teibi
réalisation : Florent Michaux
son : Alexandre Lambert

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- Maïlys Khider et Timothée de Rauglaudre, « Dans les réseaux "féministes" du CAC 40 », Le Monde diplomatique, décembre 2020

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.