Didier Porte s’inquiète des ravages du confinement Abonnés

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Cette semaine, ami abonné, avec mon jeune collègue méritant permanent Jonathan Duong, employé de la semaine à vie, manifestement déterminé à me piquer mon boulot dès qu’un virus se décidera à faire son boulot correctement, nous avons empathisé avec deux créatures étonnantes, quoique tout à fait dans l’air du temps : une comédienne écorchée vive, véritable boule de sensibilité exacerbée à qui on a oublié, semble-t-il, d’enseigner la distanciation brechtienne ; et une jeune révolutionnaire originaire de la confédération helvétique qui verrait d’un assez bon œil qu’on lui confie la direction du monde (pas le journal, le vrai), afin qu’elle puisse remettre un peu d’ordre dans tout ça.

Un peu allumées ces dames, me diras-tu, ami abonné. Je te répondrai : un peu, non. Beaucoup, oui !

Bon visionnage.

Didier Porte

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revue de presse : Didier Porte
employé de la semaine : Jonathan Duong
montage : Florent Michaux
son : Jérôme Chelius et Sylvain Richard

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