Au fil de Là-bas

Signez ICI la pétition de Là-bas

Le 17 juillet 2014

VITE ! SIGNEZ, FAITES SIGNER, FAITES CIRCULER...
LÀ-BAS CONTINUE !

"Là-bas si j’y suis" c’est fini,

Daniel Mermet ne sera plus à l’antenne en septembre, et l’équipe est suspendue.

Le vendredi 26 juin, au lendemain de la dernière émission de la saison, Laurence Bloch, la nouvelle directrice de France Inter, mettait brutalement un terme à l’une des émissions la plus populaire, la plus originale et la plus engagée de la radio.

Madame Bloch assure que l’audience baisse, alors que LÀ-BAS a apporté plus de 350 000 auditeurs à France Inter sur un horaire difficile. Ceci est facilement vérifiable. Madame Bloch n’a jamais beaucoup aimé Là-bas.
Madame Bloch dit à Daniel Mermet qu’il est trop vieux, alors que la moyenne d’âge de l’équipe est de 37 ans et que Mermet a convenu de passer la main avec son équipe. De plus, étant engagé sous contrat en CDD, Mermet n’est pas concerné par la limite d’âge. Les arguments de la direction sont donc grossièrement fallacieux.

Depuis longtemps le pouvoir tentait de faire taire la voix beaucoup trop dissidente de cette émission. La nouvelle direction l’a fait. À l’intérieur de la radio comme parmi les auditeurs, la stupéfaction a fait place à la colère.

« C’est une erreur et une faute », dit le comédien François Morel.

De partout, sur tous les réseaux, circulent des pétitions et des dizaines de milliers de messages consternés ou rageurs.

« J’ai 30 ans, j’ai grandi avec les reportages, j’ai appris à tendre l’oreille, j’ai appris à réfléchir plutôt qu’à recevoir. C’est l’ouverture à la pensée critique (à la pensée tout court ?) que l’on flingue aujourd’hui. Mais on touche aussi à un petit bout de moi, à une bande de potes, là, dans le poste.
J’ai les boules et je le ferai savoir.
On ne lâche rien. »

POUR QUE LÀ-BAS CONTINUE !

Paris, le 27 Juin 2014.

Signez la pétition

54577 Signatures
Date	Nom	Message
2 juillet 2014	Ｍichel Bultel	france inter , la voix est libre ?
2 juillet 2014	Zylber Céline	Émission unique, riche ,qui, parce qu'elle s'intéresse à l'envers de la médaille, donne à réfléchir . Mais cette face là brille moins ! Décevant France inter ! Quel âge faudra t il désormais avoir pour avoir un droit d'antenne ? Faudra t il juste savoir faire rire ou divertire ....à la rigueur informer un peu ?
1er juillet 2014	ZWANG	Pour que "là-bas si j'y suis" continue à nous éclairer.
11 juillet 2014	ZWAHLEN	Pour la liberté d'expression.
2 juillet 2014	zurano alberto	Pas normal de supprimer des émissions qui nous informent!! A croire que quelqu'un s'acharne sur elle.
1er juillet 2014	zuppardi	C'est honteux, comme sous une dictature on tue la cultur,e l'information pour que les esprits restent bien fermés;
2 juillet 2014	zuniga
4 juillet 2014	ZÜNDT Michèle	Je suis une auditrice fidèle de Là-bas si j'y suis, émission que j'ai toujours appréciée pour sa liberté de parole, ses reportages critiques et à contre-courant, essayant de nous offrir autre chose que la pensée unique des médias en général. La suppression de cette émission intelligente va appauvrir encore plus l'intérêt que je porte de moins en moins à France Inter, encore reine parce que borgne parmi les aveugles.
16 juillet 2014	ZULJEVIC	Je n'écoute plus FI depuis une dizaine de jours. Silence assourdissant, ça fait un bien fou. Et puis ça m'évite de commencer ma journée avec Dominique S. Euh, que disais-je ? Ah oui, censeurs de tous bords, allez-vous faire lanlaire.
1er juillet 2014	Zulianel Thomas
3 juillet 2014	ZUILI	Décision qui témoigne de cette époque aux ordres ou le management généralise des âmes remplacent le savoir de nos vie, le sens de la résistance et cette idée que jamais l'humain ne doit devenir un instrument servile au service d'un pouvoir, quelqu'il soit. Là-bas si j'y suis ? je m'y rends de ce pas, certain que lorsque j'arriverai à bon port... j'y serai et nous y serons tous. Didier zuili
6 juillet 2014	ZUGMEYER Julien	Pourquoi arrêter une émission qui abordent intelligemment des sujets de société aussi riches que variés ? Je vous apporte donc mon soutien afin que l'émission puisse continuer. Julien Z.
23 juillet 2014	zugmeyer fabienne	on ne lâche rien !!!
2 juillet 2014	ZUFFI	Pertinente sur le fond, impertinente sur la forme, cette émission, même reléguée à une heure difficile, dérange, c'est évident. Pourquoi aller regarder ce qu'il y a sous le tapis de nos sociétés? Circulez, il n'y a plus rien à voir, ni à entendre ! ODILE
1er août 2014	zucchi didier	Evidement si personne ne dit rien , nous sommes au courant de rien.....

Tous vos commentaires (232)

# Le 28 octobre 2014 à 06:19, par Berthelier En réponse à : Christophe Berthelier

Pour moi, il y avait 3 crises dans notre beau pays : La crise de nerf
pour 99% des gens, la crise de rire pour 1% des gens et la crise en thèmes
pour ’Là-bas si j’y suis’.
Notre pseudo-démocratie nous en laisse que 2. Tophe...

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# Le 14 octobre 2014 à 15:14, par brayda-bruno max et anne marie En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

nous écoutions "la-bas si j’y suis"....nous n’écoutons plus france inter !... il nous reste "terre à terre", "les pieds sur terre", sur france culture.... jusqu’à quand ???...bientôt nous n’écouterons plus la radio !!!
brayda-bruno

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# Le 13 octobre 2014 à 18:04, par brassens sophie En réponse à : finit france inter, je passe a une autre radio, c’est odieux

finit france inter, je passa a une autre radio

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# Le 12 octobre 2014 à 12:09, par Vincent En réponse à : Ne nous enlevez pas le meilleur de France Inter

Des émissions comme là-bas si j’y suis sont rares et intelligentes. Ne nous retirer pas ça !!! Moi je n’écouterai plus France Inter. N’oubliez pas que d’autres radios sont là pour vous concurrencer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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# Le 8 octobre 2014 à 14:38, par DEBUT Nadia En réponse à : RENDEZ-NOUS MERMET

France Inter s’est coulée.On ne peut plus vivre sans Daniel Mermet. Rendez-nous Là-bas si j’y suis because J’y suis là-bas et j’attend Mermet.

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# Le 2 octobre 2014 à 18:01, par harel monette En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

Là-bas où tu iras, j’irai.

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# Le 30 septembre 2014 à 20:53, par gilse-blanc En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

fin de cette émision fin de cette radio !!!!!!!!!!!

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# Le 28 septembre 2014 à 11:00, par Devillers En réponse à : Là-bas

Important de savoir ce qui se passe là-bas, ou ailleurs... Daniel Mermet tâchait de nous en faire part

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# Le 27 septembre 2014 à 12:12, par chevallier gilles En réponse à : la bas j y suis

du mermet ,du mermet,DU MERMET

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# Le 26 septembre 2014 à 17:34, par halvick En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

DOMMAGE !! Pour une fois qu’il y avait une émission amusante,intéressante,et,bourrée de vérités...

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# Le 25 septembre 2014 à 23:12, par alain dépré En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

je te suis Daniel !

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# Le 25 septembre 2014 à 23:04, par Réginald Mahé En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

Je signe …
Simplement pour que vive encore le SEUL espace d’expression et d’information libre existant sur un média de masse DU SERVICE PUBLIC.
Et parce que je dois à Daniel et à son émission une partie de ce que je suis, puisqu’une bonne partie de ce que je sais de ce monde. Quand c’est de là bas qu’il est où moi je n’ai posé les yeux, il m’a prêté comme à nous tous les siens, et été ainsi de notre voix, me reconnaissant en ce que chaque homme, après les différences vues, a en commun, du Rwanda à l’Italie, du Pas-de-Calais au Bengladesh, de cette petite fille hindoue au bruit de mouche … de Chomsky à Valentine, des mineurs de Béthune de 1948 aux massacres de Madagascar la même année, de la soucoupe de Jean-Claude aux tranchées de la Somme. De la guerre à la misère, de la lutte à la beauté, de l’oppression à la fraternité, des trusts de Bruxelles au chemin de l’école, de l’exploitation de l’homme aux pierres de Bretagne, des génocides d’une famille aux poèmes réfugiés sous les cerisiers, de la douleur insondable des minorités muettes, aux coins de cerisiers en fleurs dans un coin de ciel bleu pour tenir encore, de la lutte à la joie, Daniel est ici là où se trouve l’humain, en toutes ses espèces.
Parce qu’en Italie ou au coin de ma rue, j’avais pas tout vu. Alors que la télé, en étalant celle des autres nous fait oublier nos vies, à les diluer, dans le flot sans fin de l’avoir ; la radio de Daniel nous donne à partager l’être, enfoui par les usurpateurs avides de nous faire les poches tant à nous désincarner, nous décharner ; la radio de Daniel nous donne à partager le flux, profond, intime de nos vies , redonnant le sens aux mots qui font la grandeur de l’homme, quand ce bonhomme, cette petite fille qui mendie à demi morte, ce rêveur, ce paysan, ici, ici-bas, pour se démener de son héritage, il fait, simplement, son possible.
Parce que Daniel nous prête le micro pour voir le monde comme-nulle-autre-part-ailleurs-ici-où-qu’on soit, que je lui prête mes oreilles depuis le début de l’émission. Depuis la coulée douce de mes seize ans jusqu’au fleuve en crue de colère d’aujourd’hui, ça fait longtemps, et donc on rase pas les monuments vivants quand ils sont faits de la parole et de la vie des hommes.
Parce que Daniel et son émission ont l’honneur d’accomplir chaque jour qu’on les écoute nous entendre, leur participation à l’édification de notre humanité commune à tous, en formant des citoyens, parce que formant des hommes un peu plus fraternels, parce qu’un peu plus égaux, parce qu’un peu plus libres, parce qu’un peu plus éduqués ; parce qu’ "être citoyen, c’est être capable de gouverner, et être capable d’être gouverné".
Qui, à quel niveau de hiérarchie, dans quelle réunion, avec quel ordre du jour, sur quelle consigne, avec quelle motivation, avec quels arguments, qui … d’au sein de la direction de Radio-France prenant la décision d’arrêter cette émission, peut s’enorgueillir d’avoir œuvré également à elle au bien commun de notre humanité ? Quelle décision fruit seulement de quelle manipulation peut prétendre s’opposer à l’émission où veulent seulement respirer l’humain, sa lutte pour le partage et le progrès ? Qui, décidant l’arrêt de l’émission, peut se sent utile en œuvrant à la destruction ?
Je réponds à la question que se pose la direction pour décider l’arrêt de l’émission, mais qui ne l’a pas posée publiquement : oui, Là-bas si j’y suis est une émission politique, oui sa suppression est une décision politique dans sa volonté, mais seulement politicienne en ce qu’elle ne concerne que son intérêt propre. Je répond à ce qu’ignore la direction, la politique est l’art que s’est inventé l’homme pour gérer le patrimoine commun fruit du travail individuel ou collectif, la politique est l’art que s’est inventé l’homme pour être meilleur que l’homme, en se défendant contre lui-même lorsque d’aucun d’entr’eux, pourtant de la même espèce humaine, s’arroge un pouvoir ou privilège particulier au détriment du bien commun. Dans ce cas, la politique a pris le nom de démocratie. Et pour vivre, ainsi la démocratie s’exprime de son outil appelé service public. Ainsi la politique n’est que le choix ou non du progrès. La politique n’est que de ce côté-ci. La décision d’arrêter l’émission n’est pas politique, elle n’est que politicienne, leurs auteurs ne défendent que leur pouvoir. L’effet de l’arrêt est politique car il concerne la vie dans la cité.
Parce que dans un monde qui ne marcherait par sur la tête vide, dans un monde où chacun à son niveau de décision, chacun faisant son possible pour toucher à bout de main un monde où chacun le rende meilleur, étant alors un homme à part entière en y participant, dans ce monde étrange et pas si lointain ; l’émission serait quotidienne, d’une heure au minimum, à l’heure de la plus grande écoute ! Cette décision doit se prendre partout où elle se prend, et où elle peut se prendre c’est-à-dire là où les auditeurs décident de prendre cette décision qui leur appartient, pour ce qui leur appartient.
Parce que nous vivons à une époque de renoncement, d’acculturation et d’enlaidissement généralisés, où le genre humain, auquel appartiennent tout autant les sans-voix que les décideurs de ce qui doit être entendu ; attend, encore et toujours, avec l’espoir acharné de ceux qui n’ont d’autre choix à avoir vu la misère de ce monde, de cultiver le meilleur de son humanité, à cette heure … l’émission devrait plutôt en être remerciée, encouragée, félicitée et facilitée.
La direction de Radio-France doit savoir que tous ces gueux, gauchistes et dangereux, de l’auditoire de Là-bas si j’y suis, à être de cette France encore vivante à force de ne compter que sur eux-mêmes, acquis à la révolution citoyenne, parmi ceux qui l’attendent encore pour les soldes, n’imaginent pas un médium comme un seul divertissement, une photocopieuse de la moyenne toujours plus basse du sondage d’opinion abaissant toujours le niveau de l’opinion, l’enregistrement des choix pour ou contre dans les promotions en guise de remplacement des idées, à en installer partout la peur même d’avoir des idées. Savoir donc que les auditeurs ne sont pas tous complètement démunis de capacité de réflexion, à force d’éducation sont même pour certains pourvus d’un cerveau capable de produire une pensée et des idées propres, d’imaginer des actions autonomes qui ne font que se démultiplier de pair avec la censure, et qu’ils ont donc compris une chose : qu’après que la direction de Radio-France ait tout fait pour diminuer l’audience de l’émission, elle ne peut prétendre trouver en cette baisse non-avérée, l’argument d’une suppression de l’émission. A moins de chercher là le seul moyen de perdre réellement 500 000 auditeurs pour toutes les émissions du groupe … car les auditeurs sont aussi très disciplinés quand il s’agit d’une autodiscipline motivée par la rage de l’espoir que le boycott est plus fort que la censure, dans ce combat pour le silence. Le notre risque d’être tonitruant, assourdissant, vociférant, comme tel savent hurler ceux à qui, lorsqu’ils n’ont plus de pain, l’on voudrait encore ôter le droit de chanter, de parler, simplement, de dire qu’ils ont faim, ou d’entendre comment manger encore, ou autrement.
A moins que le but de la direction de Radio-France ne soit que de surenchérir à l’alimentation d’un climat pré-insurrectionnel … comme les dirigeants d’un service public ne sont que l’honneur de nous représenter, et ne sauraient être pris pour voleurs, je leur demande de nous rendre ce qui nous appartient.

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# Le 24 septembre 2014 à 21:23, par Sandrine En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

Dommage pour France-Inter qui perd un vrai joyau de l’information ; vous êtes la richesse de notre pays, des professionnels de très grandes qualités,une fenêtre ouverte sur le monde où l’intelligence des propos et des analyses nous donne une approche des faits la plus juste !Quel bonheur de vous écouter pour comprendre ce qui nous arrive et ce qui arrive aux autres !Je suis ravie d’apprendre que vous ne lâchez pas et que grâce à la toile,nous continuerons à nous enrichir à vos côtés.

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# Le 24 septembre 2014 à 08:05, par DUFFIEUX Philippe En réponse à : Signez ICI la pétition de Là-bas

Fait chier tu me manque
Ici, ailleurs ou la bas dit nous ou
Dommage pour France Inter

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# Le 23 septembre 2014 à 22:22, par van melle philipe En réponse à : 23sept par philipe van melle

La parole aux auditeurs c’est la charte de la station de radio. Supprimer la bas si j’y suis c’est Renier son identité de radio du peuple.

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