Sauvons le LIEU-DIT !

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Le LIEU-DIT a des difficultés financières et risque de fermer. Le patron, notre ami Hossein, a enfin osé en parler. Pas d’hésitation, vite il faut soutenir et renflouer ce lieu modeste et génial, un havre et une île pour tout ce qui bouge encore dans la vraie gauche. Qui bouge encore et qui bouge à nouveau.
On y débat et on y cause beaucoup, on y mange et on y boit mais pas assez. Voilà le souci, les soirs de débat, côté restaurant c’est bien bas. Pourtant c’est excellent. Vous pouvez donc sauver le LIEU-DIT en y venant manger et boire nuit et jour, ou bien en leur adressant un soutien, ou, mieux encore, en faisant les deux, tout en participant aux débats.
Faites un don en ligne sur le site amis-lieudit.com ou envoyez vos dons à l’ordre de l’ASSOCIATION DES AMIS DU LIEU-DIT, 6 rue Sorbier 75020 Paris.

Il y a dix ans, le LIEU-DIT fut l’un des premiers « Repaires de Là-Bas si j’y suis ». Grâce à Hossein et son équipe, c’est là que nous avons présenté nos films sur Chomsky ou sur Howard Zinn, surtout, depuis juste un an, c’est là que nous enregistrons notre LÀ-BAS Hebdo chaque semaine en public. C’est là que nous vous attendons d’ailleurs ce jeudi 21 janvier pour fêter notre AN 01, JAZZ ET TÊTE DE VEAU ! C’est là que depuis des années, des associations, des éditeurs, des médias alternatifs, des musiciens, des artistes, des chercheurs viennent débattre en public, c’est là qu’on s’écrase pour débattre , hier avec Bensaïd, aujourd’hui avec Badiou, Friot, les Pinçon Charlot, Hazan ou Lordon.

D’ailleurs, Éric Hazan et Frédéric Lordon ont lancé l’appel que voici, et que nous soutenons sans réserve :

« Depuis 12 années, le LIEU DIT tient à Ménilmontant, rue Sorbier, un double rôle. D’un côté, c’est un restaurant, plus amical que beaucoup, mais qui n’est pas seul de cette espèce dans le quartier. De l’autre, c’est un lieu de rencontres autour de livres, de figures d’une gauche qu’on dit radicale pour ne pas dire révolutionnaire, de débats, de projections de films, de concerts. Ce rôle-là est devenu essentiel au fil des années : le LIEU DIT est plus que nécessaire dans le contexte politique actuel, il est indispensable. C’est là que nous nous retrouvons les soirs où « il se passe quelque chose », là que nous avons pu voir débattre, discuter parfois âprement des individus tels qu’Alain Badiou, Daniel Bensaïd, les Pinçon Charlot et bien d’autres.

Mais ce double rôle n’est pas sans créer des difficultés pour le LIEU DIT. L’activité rémunératrice – le restaurant – est handicapée par les réunions politiques qui occupent plusieurs fois par semaine une grande partie de la place des dîneurs. Pour cette raison, Hossein, qui tient tout sur ses épaules, éprouve en ce moment de sérieuses difficultés financières.

L’existence du LIEU DIT est menacée, et nous ne pouvons pas nous en passer. C’est pourquoi nous faisons appel à vous pour que cette aventure unique puisse continuer à nous rassembler et à nous instruire, dans le climat d’amitié qui la rend si précieuse. »

Frédéric Lordon, Éric Hazan

Envoyez vos dons à l’ordre de ASSOCIATION DES AMIS DU LIEU DIT, 6, rue Sorbier 75020 Paris.

Éric Hazan et Frédéric Lordon au Lieu-Dit (photo : Jonathan DUONG)

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Le Lieu-Dit est au 6 rue Sorbier Paris XXème (M° Ménilmontant).
Il est ouvert du mardi au samedi de 16h00 à 2h00, et le dimanche de 11h00 à 2h00.
Retrouvez l’agenda du Lieu-Dit sur son site : lelieudit.com

Et pour faire un don en ligne, c’est ici : amis-lieudit.com

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    « Here’s to you, Nicola and Bart,
    Rest forever here in our hearts,
    The last and final moment is yours,
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    Tout le monde ou presque connaît ces quatre vers, qui sont les uniques paroles de cette chanson répétées en boucle par Joan Baez. Ce qu’on sait moins, c’est que cette chanson a d’abord été composée par Ennio Morricone pour un film. C’est même deux chansons que Joan Baez a enregistrées en 1971 pour le film de Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti, qui raconte l’histoire des deux anarchistes italiens condamnés – sans preuves – à mort et exécutés en 1927.

  • Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » Abonnés

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    C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

  • SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! Abonnés

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    Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

Une sélection :

Avant le grand procès de Macron, le 07 mai, un tour dans les archives de Là-bas (juin 2006) BHL : LE PROCÈS DU POMPEUX CORNICHON Accès libreÉcouter

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Attendu par le monde entier, le Grand Procès de Macron aura donc lieu le 7 mai à la Bourse du travail de Paris à 18 heures. C’est le sixième procès du tribunal de Là-bas, créé en ...2003 à l’initiative du dessinateur CABU et de l’équipe de LA-BAS. Enregistrés au théâtre Dejazet à Paris devant des salles combles, d’importantes personnalités ont comparu : CHIRAC Jacques (2003) SARKOZY Nicolas (2005), KOUCHNER Bernard (2008), DSK Dominique (2011). C’est le procès du français le plus entarté au monde, LEVY Bernard-Henri dit BHL diffusé en juin 2006 que nous vous proposons de (re)découvrir aujourd’hui.

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

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Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

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C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?