Chère Marine,
Merci pour tout, c’était parfait, sans toi, jamais nous n’aurions réussi ce coup somptueux. Bien sûr, j’avais des atouts : tout le CAC 40, le Medef, la finance internationale, tous les politicards retourneurs de veste, tous les vieux cabots, de Kouchner à BHL, tous les grands médias, Le Monde, Libé, L’Express, L’Obs et les autres, bref, j’avais tout, mais sans toi, sans ton RN, ce merveilleux épouvantail, jamais je n’aurais réussi à ce point-là.
On peut tordre les chiffres dans tous les sens, mais on voit bien qu’au moins 75 % des inscrits ne voulaient pas de moi, c’est contre toi qu’ils ont voté, contre le « fascisme », comme ils disent… La vieille ficelle mise au point par Mitterrand a encore marché à merveille, grâce à toi et à ton équipe, merci à toutes et à tous.
Dans cinq ans, comme promis, ce sera ton tour, je te prépare le terrain, fais-moi confiance, je vais mettre ce pays dans un tel état qu’ils te porteront en triomphe à 80 %.
Merci encore, chère Marine, Brigitte t’embrasse, notre amitié à Jean-Marie, à Louis et à toute la famille. Venez-donc nous voir au Touquet, bientôt. On va être occupé mais on trouve toujours un moment pour les vrais amis.
Bien affectueusement,