Compte de résultat 2018

LÀ-BAS vous rend des comptes ! Abonnés

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Chaque année, LÀ-BAS publie ses comptes.

Voici nos chiffres pour l’année 2018.

Chers amis, chers AMG,

Cette année encore nous avons résisté à toutes les sirènes, à tous les lobbies, à toutes les puissances qui veulent nous acheter. De la Russie au Qatar, de Google à la reine d’Angleterre, toutes et tous sont repartis la queue basse. Même à la directrice de France Inter qui nous a adressé un message « Daniel, reviens, pardonne moi, tu me manques » la réponse fut inflexible, non, pas de compromis, résistance !

Mais alors une question se pose, où trouvez-vous la force de tenir, quel est votre secret ?
Notre réponse : nos abonnés !
Les 24 000 AMG (Abonnés Modestes et Géniaux) qui, pour seulement CINQ petits euros chaque mois (ou 60 malheureux euros par an) font exister LÀ-BAS pour être informés autrement, pour réfléchir, pour découvrir, pour rêver autrement. Par fidélité aussi, par engagement, pour soutenir un vrai contre-pouvoir médiatique qui a fait ses preuves depuis trente ans.

Oui, cette année nous fêtons les trente ans de Là-bas. En évitant la glue de la nostalgie, nous pouvons revenir sur cette aventure. Au début des années 90, critiquer l’économie de marché et la mondialisation faisait de vous un simple d’esprit, limite touchant. Un ovni radiophonique, une anomalie médiatique. Nous n’étions pas nombreux mais nous n’étions pas les seuls à partager cette manière de voir. Sauf que les autres étaient marginalisés et n’atteignaient guère le grand public. Nous avons été les seuls durant 25 ans sur France Inter à toucher un large public populaire avec un grand succès d’audience, en moyenne 500 000 auditeurs chaque jour, ce qui faisait le désespoir de la plupart des directeurs.

Nous avons été congédiés en juin 2014, en deux minutes comme des domestiques indélicats. Mais comme dit Ernesto Cardenal : « Ils ont voulu nous enterrer mais ils ignoraient que nous sommes des graines ». Une nouvelle aventure commençait de plus belle sur le net, avec vous, avec les milliers d’AMG que vous êtes. Certes pour une audience différente, plus réduite mais plus attentive et plus proche. Et puis attention,
les empires ont appris à leurs dépens que des petits groupes bien déterminés peuvent les faire périr. Un moustique qui pique le nez du conducteur peut faire balancer un car de CRS dans le ravin. Pensez-y
Et tout ça pour cinq petits euros par mois !

Alors prenez parti, n’hésitez plus, abonnez-vous !

Daniel Mermet

LÀ-BAS EN CHIFFRES

Merci aux abonnés fidèles qui nous soutiennent.
Merci aux nouveaux qui chaque jour nous rejoignent.
Et bravo. Grâce à vous ça marche !

En 2018, le site a attiré en moyenne 1 million de visiteurs par mois avec un pic d’audience au premier trimestre 2019 à 1,25 millions de visiteurs (+25%).
Le nombre d’abonnés a augmenté de 20% au cours de l’année 2018. Ce sont plus de 4 000 nouveaux abonnés qui nous ont rejoints portant ainsi le nombre total d’abonnés à 24 000. Et chaque jour, de nouveaux affluent.

L’Association modeste et géniale est une structure solide, financièrement stable. Cette année encore les comptes sont excédentaires. En 2018 le chiffre d’affaires de l’Association est de 1 041 948 euros pour un résultat net de 31 276 euros.

C’est formidable mais nous pouvons faire encore mieux. Et tout dépend de vous.

Les abonnements sont notre seule et unique ressource. Pas de publicité ni de tracking publicitaire, pas d’actionnaire, pas de subvention, la quasi-totalité du chiffre d’affaires provient des abonnements (96%).
Le reste vient des dons (défiscalisables à hauteur de 66% !) et des activités ponctuelles comme la cession de droits vidéo ou la production exécutive de films.

Compte de résultat 2018 en euros
Abonnements 1 003 038 €
Divers 34 039 €
Dons (J’aime l’info)  4 871 €
TOTAL 1 041 948 €
Dépenses
Salaires et cotisations 731 221 €
Frais de fonctionnement 186 162 €
Dépenses exceptionnelles 23 604 €
Émissions en public 19 833 €
Amortissements, provisions 35 423 €
Impôts et taxes 14 529 €
TOTAL 1 010 672 €
Résultat d’exploitation31 276 €

Les salaires et cotisations représentent le plus gros poste de dépenses de l’Association (3/4 des dépenses). Grâce aux abonnements mensuels qui assurent la stabilité financière de la structure (50% des abonnements), l’équipe a pu encore se renforcer pour aujourd’hui atteindre 15 équivalent temps plein. Tous salariés - soulignons-le tant le recours aux contrats précaires et à l’auto entrepreneuriat est devenu fréquent dans les entreprises de presse.

Les frais de structure (186 162 €) comprennent l’ensemble des coûts liés à l’entretien des locaux, à l’administration de la structure et du site internet ainsi qu’à la gestion des abonnements. Ils incluent également les frais de reportages (17 %) et de communication (2 % soit 3 500 € sur l’ensemble de l’année 2018)

Les abonnements permettent de supporter à eux seuls l’ensemble des coûts fixes de la structure.

Aussi les dons et autres recettes générées par les activités ponctuelles de l’Association permettent de financer nos activités d’éducation populaire. Au cours de l’année 2018, LÀ-BAS a produit plusieurs émissions en public, au Lieu-dit à Paris notamment ou dans le cadre de grands rassemblements comme à la Fête de l’Humanité. Le coût total de ces opérations s’est élevé à 19 833 € sur l’année.

L’intégralité des bénéfices enregistrés en 2018 (31 276 €) a été affecté au développement de la structure notamment avec l’achat de matériel et surtout, comme vous avez pu le constater au cours de l’année 2019, au développement du site.

On ne lâche rien !

L’abonnement, c’est maintenant

Les abonnements sont notre seule et unique ressource. Comme vous le voyez, ça marche, mais nous pouvons faire beaucoup mieux avec vous. Participez au développement de LÀ-BAS, par vos abonnements, par vos dons, en offrant des abonnements, en faisant connaître LÀ-BAS, en faisant circuler l’info sur vos réseaux, en utilisant nos vidéos pour alimenter vos débats dans les repaires de LÀ-BAS.

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Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

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HISTORIQUE 

Là-bas si j’y suis a démarré il y a bientôt trente ans sur France Inter. Avec des centaines de reportages à travers le monde et plus de cinq mille émissions, ceux qui ont fait LÀ-BAS ont toujours été précurseurs sur la forme et sur le fond avec un grand succès populaire.

LÀ-BAS a reçu de nombreux prix, prix Ondas, prix de l’Audiovisuel Public, prix Goretta, prix du reportage de la SCAM. Daniel Mermet a reçu le prix spécial de la SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Nous ne croyons pas au journalisme neutre qui neutralise, ni aux postures « rebelles » qui dissimulent une soumission à l’ordre établi. Nos engagements ont toujours été le résultat de nos reportages et d’un travail journalistique respectueux des faits. Plus qu’une émission, Là-bas si j’y suis s’est développée en spectacle de théâtre, en films documentaires, en livres (Carnets de routes, Nos années Pierrot), en sujet d’étude universitaire ou en spectacle chorégraphique (Ondes de choc). Qu’ils soient devenus député, producteurs, grands reporters ou même directeur des programmes de France Inter, la réussite des collaborateurs de Là-bas n’est pas notre moindre fierté et montre que l’engagement n’est pas un frein, mais bien au contraire, une expérience toujours efficace.

Nous avons toujours été plus près de jetables que des notables, plus près des routiers que des rentiers. Après bien des croche-pieds et des pressions, en juin 2014, la collaboratrice de Philippe Val a été chargée de supprimer cette « anomalie ». Mais aussitôt nous avons été soutenus par une énorme vague de soutien. Confrères, syndicats, auditeurs, pour tous il s’agissait bien là d’une atteinte au pluralisme des médias. Il fallait faire taire ces voix dissidentes. Pour Christiane Taubira, alors ministre de la Justice, c’était « une pensée mutilée ». Voilà ce qui nous a poussés de la trappe à la toile.

Après trois années de procédure, le jugement d’appel rendu le mardi 7 novembre 2017 à Paris a confirmé que Daniel Mermet a fait l’objet en 2014 d’un « licenciement sans cause réelle et sérieuse », et a triplé les indemnités dues par Radio France. « Radio France s’est sciemment placée dans l’illégalité pendant près de 40 ans en ayant recours à des contrats à durée déterminée "verbaux" pendant 25 ans, puis écrits sans définition du motif », a souligné Me Jean-Yves Halimi. Cette condamnation est importante. À Radio France, beaucoup de ceux qui font l’antenne continuent de travailler dans ces conditions précaires. C’est une forme efficace de censure car la précarité mène à la docilité. Or la docilité est contraire à la nécessité d’informer, d’éduquer et d’imaginer.

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

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    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

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Dernières publis

  • Cinquante nuances de brun Abonnés

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    « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Tout le monde connaît cette fameuse réplique tirée de la pièce écrite par Bertolt Brecht en 1941, La Résistible Ascension d’Arturo Ui. Mais êtes-vous sûr de savoir reconnaître la « bête immonde » quand elle surgira ? Car entre fascistes canal historique, néo-fascistes canal ordinaire et néo-fascistes sournois, pas facile de s’y retrouver parmi ces cinquante nuances de brun. Gérard Mordillat, qui a lu tout Mussolini et tout Johann Chapoutot, vous aide à y voir plus clair.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Montéhus : « Les mains blanches » Abonnés

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    Nous y voilà. L’heure est au patriotisme et nul n’y dérogera car on vous l’a dit très officiellement : la patrie a besoin de vous. À la déliquescence démocratique et l’effondrement social, la bourgeoisie tient enfin sa réponse imparable. Voilà que nous avons un but, un horizon, une feuille de route, un projet commun : la guerre. Le concert médiatique est unanime, le discours martial est en marche et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Viril et plein de morgue, le projet guerrier fleurit plus sûrement sur les ondes que le bourgeon sur les branches de ce jeune printemps. Économie de guerre, effort de guerre, patriotisme, les mots sont choisis et le discours rodé : éditocrates, experts, hommes politiques (de droite), socialistes (de droite), officiers militaires et économistes attitrés se succèdent au micro pour nous vendre avec un enthousiasme mal dissimulé cette lubie mortifère d’un capitalisme à bout de souffle – et qui tient enfin le prétexte parfait pour en finir définitivement avec l’état social. Voici un tour d’horizon de ce tapage médiatique, expression d’une classe dominante en roue libre qui porte haut et fort son virilisme guerrier et sa frénésie antisociale.

  • Plus de 400 morts dont des dizaines d’enfants et des centaines de blessés. Entretien avec Daniel Ben Simon à Jérusalem. PODCAST Gaza : Nétanyahou revient massacrer Abonnés

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    Après deux mois de trêve, les bombardements israéliens ont repris sur Gaza depuis la nuit du 17 au 18 mars. Plus de 470 morts d’après le ministère de la santé de Gaza, dont 170 enfants et 80 femmes. Quatre dirigeants du Hamas auraient été tués. Un employé de l’ONU a été tué dans une explosion, l’armée israélienne rejette toute implication. Pour Nétanyahou, qui a le soutien illimité de Donald Trump, « ce qui s’est passé à Gaza n’est que le début » car c’est le seul moyen d’en finir. « Désormais les négociations ne se dérouleront que sous le feu ».

    Beaucoup de condamnations officielles à travers le monde (France, Espagne, Irlande, Norvège, Qatar, Russie, Égypte, Jordanie…) et de nombreuses manifestations. Manifs aussi en Israël contre Nétanyahou et sa responsabilité dans le 7 octobre.

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    Une « tournée des besoins ». Voilà la démarche de Clémentine Autain depuis plusieurs mois dans la onzième circonscription de Seine-Saint-Denis.

    La députée, qui siège désormais à l’Assemblée nationale dans le groupe écologiste et social, va à la rencontre des électeurs de Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte pour savoir de quoi ils ont besoin. À partir de leurs réponses, elle en conclut que la proposition politique qui peut autant séduire les classes populaires des banlieues que celles des campagnes désertifiées doit miser sur la reconstruction et l’extension des services publics : l’hôpital, la SNCF, la poste, les EHPAD, les crèches… Le pouvoir public a démissionné face à la loi du marché, ce qui entraîne un profond ressentiment qui est le carburant de l’extrême droite. Elle a rassemblé ses propositions dans un livre, L’avenir, c’est l’esprit public, et pour en parler elle est l’invitée de Laurence De Cock dans ce nouveau numéro de « Si j’aurais su ».

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    Il y quinze ans, juste avant le printemps, Jean Ferrat prenait son dernier train. Ma France, Ma Môme, Potemkine, La Montagne… ses chansons courent toujours dans les rues. En voilà d’autres, plus inattendues, avec plein d’archives à déguster en attendant le temps des cerises qui ne devrait plus tarder.

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    Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire. Cette semaine, inspiré par la mobilisation du 8 mars, Olivier s’est souvenu d’une des premières chansons féministes qu’il a entendue enfant : « Petit bonhomme », d’Anne Sylvestre. Hommage à celle qui ne devait pas forcément apprécier qu’on la surnomme « la Brassens en jupons » et qui a mené comme elle l’entendait une carrière musicale longue de soixante ans. Anne Sylvestre ? « La lumière sans projecteurs » avait un jour écrit L’Humanité.

  • On vise les affects et non la pensée Rima Hassan, sorcière terroriste Abonnés

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    Fachos, droite et extrême droite, de Retailleau à Marion Maréchal en passant par les 94 sénateurs qui exigent la levée de son immunité parlementaire, une chasse délirante est ouverte contre la députée européenne Rima Hassan suite à son entretien avec Jean-Jacques Bourdin le 27 février.

    Voilà le pourquoi et le comment d’un lynchage ordinaire.

    Charmant dessin daté du 3 mars. Le virage réac du dessinateur Plantu ne date pas d’hier mais il a le mérite de montrer une droitisation générale de plus en plus déboutonnée. Si on suit Plantu, le « dessinateur citoyen », ces dernières années, on arrive à Gaza devenu le Auschwitz du Hamas avec LFI qui garde le camp ? (images trouvées par le site Contre Attaque)

  • Sanctionné suite à ses propos sur la colonisation de l’Algérie, il préfère quitter RTL Jean-Michel Aphatie : je quitte définitivement RTL ! Accès libre

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    Écarté de la radio suite à ses propos sur les crimes de la colonisation française en Algérie, Jean-Michel Aphatie devait reprendre sa chronique. Mais pour lui, accepter cette réprimande reviendrait à reconnaître ses torts. Or il refuse et quitte définitivement RTL. Il s’en explique sur son compte X. Pour mieux comprendre, voir nos émissions avec l’historien Alain Ruscio.

  • Les crimes de l’armée française dans la conquête de l’Algérie. Questions à Alain Ruscio Pourquoi Aphatie a raison ! Abonnés

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    LA FRANCE A FAIT DES CENTAINES D’ORADOUR-SUR-GLANE EN ALGÉRIE ! Voilà ce qu’il a dit sur RTL le 25 février 2025. Il parlait des crimes de l’armée française lors de la conquête de l’Algérie. La comparaison est évidemment discutable mais, depuis 1830, la conquête de l’Algérie a été une suite de crimes indéniables depuis longtemps décrits par les historiens. Une histoire toujours passée sous silence et mal connue du grand public. La sortie d’Aphatie a le mérite de pouvoir mettre la lumière sur cette période, ce qui permet de comprendre la suite jusqu’à ce ressentiment qui revient en force entre les deux rives. Voici les précisions de l’historien Alain RUSCIO.

  • Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) Abonnés

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    « Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

  • Dans les archives de Là-bas 8 mars, journée internationale des droits des femmes Abonnés

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    C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ».}} Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ? C’est en effet à Copenhague, en août 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale des femmes socialistes, que les militantes Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï proposèrent de consacrer chaque année une journée à la lutte pour les droits des femmes.

    Pour le 8 mars, redécouvrez quelques-unes de nos émissions consacrées aux luttes féministes.

Une sélection :

Cinq sketches de l’émission allemande « Browser Ballett » Les Allemands sont drôles : ça vous étonne ? Accès libreVoir

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Si ça vous étonne, c’est que vous ne connaissez pas « Browser Ballett » ! « Browser Ballett », c’est l’émission satirique de la ZDF, la deuxième chaîne de télévision publique allemande. Inconnue de ce côté-ci du Rhin, l’émission connaît depuis 2016 une grande popularité en Allemagne. Pour affronter ces temps difficiles, Là-bas si j’y suis vous a traduit quelques-uns de leurs sketches parmi les meilleurs. Comme aurait dit Coluche : « et vous trouvez ça drôle ? »

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :