Les Galettes de Pont-Aven (1975). Extrait

Jean-Pierre Marielle a crevé l’écran

Le

Et vous quelle est la chose, la seule chose qui vous donne envie de ne pas mourir ? Jean-Pierre Marielle donne la réponse dans cette scène sublime avec Jeanne Goupil [1]. De quoi soulever le couvercle du cercueil et faire braire les nouveaux puritains. La vie, en somme.

Joël Séria, « Les Galettes de Pont-Aven », 1975
par Là-bas si j'y suis

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  • Un abandon de la classe populaire Trump, le pire empire Accès libre

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    Trump. Le nom le plus ressassé partout sur la planète, des milliards et des milliards de fois, le bruissement planétaire d’un film d’horreur. Ton paniqué, dégoûté, révolté mais aussi ébloui, ravi, réjoui. Trump. 47e président des États-Unis élu le 5 novembre 2024 « haut la main ». Une expression qu’un mauvais esprit pourrait rapprocher d’un salut nazi.

    Trump, qui est dans l’outrance, suscite l’outrance. C’est sa combine, plus c’est gros, plus ça choque, plus ça marche. Les Haïtiens de Springfield (Ohio) « mangent les animaux de compagnie des gens qui vivent là-bas » ou bien c’est les enfants qui peuvent subir des chirurgies de transition de genre pendant leur journée à l’école. Votre fille revient de l’école transformée en garçon.

  • Pourquoi les pauvres ont (encore) voté pour Donald Trump ? Une émission de 2018 avec le journaliste américain Thomas Frank, Serge Halimi et Benoît Bréville du Monde diplomatique Pourquoi les riches votent à gauche Abonnés

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    Pourquoi les pauvres votent à droite. Pourquoi les riches votent à gauche. Avec ces deux livres fameux, le journaliste américain Thomas Frank a montré ces puissants phénomènes d’abandon et de mépris de la classe populaire par la bourgeoisie culturelle de gauche ou d’extrême gauche. Nous l’avions reçu en 2018 avec Serge Halimi et Benoît Bréville. Une excellente façon de comprendre comment Donald Trump en est arrivé là et de mettre au point la meilleure façon d’en soulager cette planète sans tarder.

  • La chronique de Dillah. VIDÉO et PODCAST En France, qui a peur du grand méchant Trump ? Abonnés

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    En France, qui a peur du grand méchant Trump ?

    Macron s’est empressé de féliciter son ami Donald Trump, mais les Français montrent-ils autant d’entrain ? Pas vraiment, à en croire un sondage BFMTV, média qu’on ne saurait accuser de wokisme : 80 % en ont une mauvaise image, 60 % se disent inquiets.

    Certes, ce n’est qu’un sondage mais il suffit de mesurer autour de soi la stupeur, l’angoisse et le rejet. Mais alors, en France, qui donc se réjouit de cette élection ? Des journalistes qui ne cachent pas leur humide admiration, les guignols de l’info de Bolloré qui exultent sans surprise. Mais que dit-on au Rassemblement national ? Que dit Marine Le Pen en train de se débattre en justice pour détournement de fonds du parlement européen de 2011 à 2015, sachant qu’elle risque une peine de dix ans d’emprisonnement et un million d’amende, ainsi qu’une peine d’inéligibilité pendant cinq ans ?

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire De Lénine à Lennon, « Working Class Hero » ! Abonnés

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    Après avoir choisi leur nom définitif en 1960, après avoir trouvé leur ultime membre, Ringo Starr, en 1962, après dix années de succès planétaire absolument inédit, après des tournées mondiales devant des foules en délire et après la publication de 12 albums, les Beatles se séparent en 1970.

    John Lennon n’attend pas plus de quelques semaines pour créer son groupe suivant, le Plastic Ono Band, avec sa compagne la plasticienne Yoko Ono. La fin des Beatles ne signifie pas la fin de John Lennon puisqu’il crée, avant son assassinat en 1980, certaines des chansons qui ont marqué la culture populaire comme Imagine ou Woman. Ou encore cette chanson qui peut paraître plus politique que le reste de son répertoire : Working Class Hero. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur l’engagement de celui qui répondait, quand on lui demandait ce qui avait tué les Beatles : « le capitalisme ».

  • Le musicien Quincy Jones a replié sa trompette. Hommage en musique avec Henri Salvador et Miles Davis Merci Quincy Jones ! Accès libre

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    Légendaire, c’est le mot le plus utilisé dans la pluie d’hommages qui saluent le départ de Quincy Jones à 91 ans. On a toutes et tous un lien qui nous relie sur cette planète, quels que soient notre lieu, notre âge ou notre couleur, c’est les musiques et les tubes qu’il a composés, arrangés, dirigés, du jazz au hip-hop c’est une suite ininterrompue de musiques aussi savantes que populaires. Il n’est pas le seul et c’est tant mieux, mais le petit gars de Chicago a poussé le bouchon très loin à partir d’une simple trompette.

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Dieu reconnaîtra les chiens Accès libre

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    Gaza, situation apocalyptique. Quinze responsables des agences de l’ONU lancent un appel au monde. C’est un peuple qui meurt de violence, de maladie et de famine. Le même jour, il y a 70 ans, un autre peuple colonisé, l’Algérie, lançait sa lutte pour son indépendance, la « Toussaint rouge ». En France, dans un communiqué ce jour-là aussi, Emmanuel Macron reconnaît l’assassinat par des militaires français, le 3 mars 1957, de Larbi Ben M’hidi, héros de l’indépendance algérienne. Geste opportuniste de Macron certes, mais voilà enfin une reconnaissance officielle qui confirme les aveux du général Paul Aussaresses qui, en 2001, reconnaissait avoir pendu ce jeune chef du FLN en précisant qu’il avait fallu s’y reprendre à deux fois car la corde avait cassé la première fois.

  • Passons de bons moments en attendant la mort ! Un choix de sketches de Blanche Gardin Une joyeuse Toussaint avec Blanche Gardin ! Accès libre

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    Blanche Gardin est un obstacle à la croissance de la France. Innombrables sont en effet les salariés qui regardent ses sketches en secret sur leur écran pendant les heures de travail. Ils tombent par hasard sur un premier sketch et, à 67,4 % (selon Médiaprime Consulting), ils en cherchent un second puis un autre et ainsi de suite, ce qui affecte gravement le rendement et la compétitivité. Aussi, tel le cochon truffier du Périgord, nous avons recherché les meilleurs sketches de Blanche dans les broussailles du net et nous profitons de ce week-end pour vous proposer un choix que vous pourrez savourer sans que l’économie française en soit affectée.

  • Gérard Mordillat part en guerre contre la réécriture de l’histoire Abonnés

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    La Palestine ? « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » selon le célèbre slogan du mouvement sioniste. Le génocide des Indiens d’Amérique du Nord ? La « conquête de l’Ouest ». Robespierre ? Un « précurseur du lepénisme » selon Franz-Olivier Giesbert du Point. On pourrait multiplier les exemples d’expressions et de récits qui réécrivent l’histoire pour mieux l’instrumentaliser. Comme dit le directeur du Shinbone Star à « l’homme qui tua Liberty Valance » dans le film de John Ford, « quand la légende devient réalité, imprimez la légende ! ». Gérard Mordillat part aujourd’hui en guerre contre la légende.

  • Un article de Gideon Levy publié dans « Haaretz » Humiliation, torture et viol : les forces israéliennes terrorisent un camps de réfugiés palestiniens Accès libre

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    Pendant que les massacres se poursuivent au Liban et à Gaza, la Cisjordanie n’est pas épargnée par la violence des forces israéliennes, pourtant peu relayée par la grande majorité des médias en France. C’est pourquoi nous vous proposons, en français, cet article de Gideon Levy paru le 25 octobre dans Haaretz.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire « Makukuti Kanaky » : l’hymne de la lutte kanak Abonnés

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    Où en est la Nouvelle-Calédonie ? Depuis avril, treize personnes tuées. Cinq militants indépendantistes sont toujours incarcérés en métropole, à 17 000 kilomètres de chez eux. Le couvre-feu est prolongé jusqu’au 5 novembre. La vente d’alcool et de carburant est restreinte. Le port d’armes est prohibé. Les rassemblements de personnes, les défilés et les cortèges sont interdits dans les communes du Grand Nouméa. Bien que les médias français regardent ailleurs depuis que les violences ont cessé en Nouvelle-Calédonie, la lutte des Kanak pour leur indépendance continuent. Or peut-il y avoir une lutte politique sans chant ? Dans l’archipel, une chanson s’est peu à peu imposée comme l’hymne de la révolte : « Makukuti Kanaky », de Djo Bnca. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur la lutte du peuple kanak et sur cette chanson, dont le titre signifie : « notre drapeau Kanaky ».

  • Langage élémentaire contre éléments de langage Abonnés

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    Le langage est une arme puissante et on sait aujourd’hui comment la classe dominante bâtit méticuleusement, par la voix de son personnel politico-médiatique, une forteresse dialectique imprenable autour de ses intérêts, de ses dogmes et de son pouvoir. Il faut lire à ce sujet le très didactique La guerre des mots (Selim Derkaoui et Nicolas Framont, Le Passager clandestin, 2020) qui désamorce avec beaucoup de méthode les principales formules toutes faites de la novlangue capitaliste. On peut conseiller aussi l’excellent Boniments (François Bégaudeau, Amsterdam, 2023) qui relève dans la langue de la bourgeoisie cette fourberie de n’être jamais tout à fait mensongère, pointant ainsi sa facilité, accrue par son statut de demi-vérité, à imprégner en souplesse la pensée dominante. On pourra également se référer aux nombreux manuels d’autodéfense intellectuelle que de salvateurs îlots de presse de gauche (la vraie) publient régulièrement sur cette question. Pour alimenter encore ce débat de fond, je veux quant à moi pointer aujourd’hui une locution ordinaire qui me semble être passée un peu trop facilement entre les mailles du filet. C’est une formule hideuse qui avance pépère derrière son masque de nounours gentil, sans n’être que peu ou prou dénoncée. Elle est même parfois brandie en étendard, y compris par les militants de (la vraie) gauche. C’est pourtant un parfait monstre sémantique : je veux parler du « pouvoir d’achat ».

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Macron antisémite ! Accès libre

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    Jean-Luc Mélenchon va pouvoir souffler, un nouvel antisémite vient d’être démasqué : Emmanuel Macron ! Oui, ce traître vient de lancer un appel à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël alors même que Nétanyahou en a un besoin urgent pour sauver l’Occident et poursuivre sa guerre pour la civilisation judéo-chrétienne, car c’est pour nous aussi qu’il fait cette guerre à Gaza, c’est pour notre bien.

  • HOLY REDEMPTION. La violence des colons en Cisjordanie. Documentaire TRT World « S’IL FAUT TOUS LES TUER, NOUS LES TUERONS TOUS ! » Accès libre

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    Dans la nuit, à bord d’un bateau au large de Gaza, des colons israéliens ultra-religieux contemplent les ruines et se réjouissent de pouvoir bientôt revenir sur cette terre tandis que des bombes tombent sur Gaza. Tournées en décembre 2023, ces images qui ont fait le tour des réseaux sont une séquence d’un documentaire sur la violence de la colonisation de la Cisjordanie diffusé par TRT World. La guerre à Gaza a augmenté en Cisjordanie la violence armée des colons soutenus par les forces israéliennes contre les Palestiniens. En violation du droit international, sans égard pour la cour internationale de justice qui a condamné la politique de « discrimination systémique ».

Une sélection :

17 octobre 1961. Nos reportages de 1991 avec Jean-Luc Einaudi. Radio. PODCAST 17 octobre 1961 (1) : « Si c’était vrai, ça se saurait » Accès libreÉcouter

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Soixantième anniversaire du 17 octobre 1961. Mais c’est aussi le trentième anniversaire de la fin d’un silence de trente ans. De 1961 à 1991, ce pogrom qui eut lieu en plein Paris, au vu et au su de tous, fut passé sous silence malgré quelques courageuses publications. Oui, trente ans d’omerta. Quiconque interrogeait ou voulait témoigner s’entendait répondre : « si c’était vrai, ça se saurait ». En 1991, enfin, La Bataille de Paris, le livre de Jean-Luc Einaudi, a été un évènement important dans la prise de conscience de ce massacre. Films, articles, débats ont marqué alors la fin de ce silence. Sur France Inter, fin 1991, Là-bas si j’y suis diffusait une suite de reportages qui ont contribué à révéler ce crime d’État au grand public.

17 octobre 1961. Nos reportages de 1991. Des témoignages historiques (radio). PODCAST 17 octobre 1961 (2) : combattre la gangrène aujourd’hui Accès libreÉcouter

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J’avais 18 ans le 17 octobre 1961. J’étais avec mon copain Paulo au coin du pont Saint-Michel, à la sortie du métro, près de la pendule. On savait qu’il y aurait une manif des Algériens contre le couvre-feu que Papon leur avait imposé. Paulo devait faire des photos. Nous étions étudiants aux arts appliqués, rue Dupetit-Thouars, et comme toute cette génération, nous avions la trouille de partir pour l’Algérie. C’était un sujet quotidien de discussion et d’engueulade entre ces dégonflés de partisans de « la paix en Algérie » et nous autres qui soutenions le FLN et souhaitions l’indépendance. Des terroristes en somme.

17 octobre 1961. Nos émissions de 1997 (radio). PODCAST 17 octobre 1961 (3) : entendre sans broncher l’écho des fusillades Accès libreÉcouter

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En reprenant son vélo, Paul s’est aperçu qu’il n’avait plus de câbles de frein. Quelqu’un lui aurait piqué ? Mais qui ? Et pour quoi faire ? Paul Rousseau était flic, il a tenu à témoigner sur la nuit du 17 octobre 1961. Il avait fini par comprendre que des collègues avaient utilisé des câbles de frein pour étrangler des Algériens et les balancer dans le bois de Vincennes. Cette histoire le hantait toujours des années après.

17 Octobre 1961 (4) Macron et son clientélisme mémoriel. Des documents, des archives et vos messages sur le répondeur dans les années 90 (Vidéo | Radio | Texte) 17 octobre 1961 (4) : Macron se refuse à reconnaître ce massacre d’Etat Accès libreÉcouter

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Déception pour celles et ceux qui depuis tant d’années se battent pour que la tragédie du 17 Octobre 1961 soit reconnue par la France comme un massacre d’État. Rappelons-le, entre 100 et 200 algériens sans armes furent abattus, torturés et noyés par la police française cette nuit-là. Si Emmanuel Macron est venu ce samedi déposer une gerbe sous le pont de Bezons, c’est par un simple communiqué que l’Élysée s’est limité à dénoncer « ces crimes inexcusables », comme s’il existait des crimes excusables : « Les crimes commis cette nuit-là, sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».