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GUILLAUME MEURICE VIRÉ ! Une belle victoire pour les joyeux experts de l’humour ! Une belle victoire pour les défenseurs du premier ministre Benjamin Netanyahou victime de l’antisémitisme du wokiste-pas-drôle-payé-par-nos-impôts-sur-France-inter-la-radio-gauchiste-qu’on-va-privatiser-dès-qu’on-prend-le-pouvoir !
« Fired ! You’re Fired ! You’re Fired ! » T’es viré ! Vi-ré !
Comme dans le show télé de Donald Trump, chaque année la direction de France Inter coupe, selon son bon plaisir, les têtes qui lui déplaisent. Méthode efficace pour obtenir la docilité appropriée, on coupe ce qui dépasse.
Mais depuis plusieurs années, l’extrême droite s’acharne méthodiquement contre France Inter, notamment les collabos de Bolloré, les COLLABOLLORÉS de CNEWS. Et ça marche ! La nouvelle direction de France Inter, (gracieusement conseillée par des philosophes comme Raphaël Enthoven ou Philippe Val, philosophe du rire) a viré en Mai d’excellents journalistes comme Charlotte Perry ou Antoine Chao, jugés trop engagés. Ainsi que l’humoriste Guillaume Meurice, devenu célèbre lui et sa « blague » au sujet de Benjamin Netanyahou « une sorte de nazi sans prépuce ».
La tribunal saisi par une association pro-israélienne a classé la plainte sans suite, l’infraction n’étant pas assez caractérisée. S’il est détesté par les Israéliens, Netanyahou est soutenu par toutes les extrêmes droites y compris le RN, trop heureuses de recevoir ainsi un certificat de non-antisémitisme et de pouvoir, dans un monstrueux renversement, faire porter l’opprobre de l’antisémitisme à la gauche, coupable de dénoncer les massacres de Gaza.
La réponse de Guillaume Meurice à sa direction était pourtant très claire : « Ou bien vous considérez que je suis antisémite et vous devez me virer immédiatement, ou bien je ne le suis pas et vous devez me défendre ».
Mais malgré la décision de la Justice, le tollé des auditeurs, la journée de grève en soutien à l’humoriste, et bien que Netanyahou, responsable des massacres de Gaza, fasse l’objet d’une demande de mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale, la présidente de Radio France Sibyle Veil vient de licencier Guillaume Meurice au bout de dix ans de bons et loyaux services et après avoir contribué au succès de l’émission d’humour « Le grand dimanche soir ». Du coup, plusieurs membres de l’équipe ont claqué la porte : Aymeric Lompret, Giedré, Laelia Veron, Thomas VDB, Waly Dia... Ceux-là, même pas besoin de les virer, ils partent d’eux-mêmes ! Champagne chez Bolloré ! Champagne chez les "philosophes" !
La direction de Radio France n’a pas résisté aux pressions des réacs. Des pressions qui n’ont pas seulement pour but de virer le bouffon ni même d’obtenir une plus grande place pour l’extrême droite dans les grilles de Radio France. Non, il s’agit de privatiser Radio France ! Non pas une fusion, ni une quelconque holding. Après le récent succès électoral du RN aux européennes son vice-président, Sébastien Chenu, a déclaré que l’une des premières mesures sera de privatiser l’audiovisuel public pour des raisons économiques mais surtout « dans l’intérêt du peuple français ».
Sibyle Veil sera-t-elle virée à son tour ? Ou bien fera-t-elle bénéficier de ses compétences les repreneurs privés ?
Nous n’avons plus qu’à réunir toutes nos forces, toutes nos blagues, nulles ou non, pour donner tort à l’adage qui dit que les bouffons se révèlent souvent prophètes.