Reportages de CNN et de Democracy Now ! | Appel à manifester pour un cessez-le-feu

GAZA, LE CARNAGE ANNONCÉ

Le

METTRE FIN À L’HORREUR !

L’armée israélienne est entrée dans l’hôpital Al-Shifa, au nord de Gaza. Pour Human Rights Watch, cette attaque constitue un crime de guerre. Les rares informations qui parviennent décrivent une situation de cauchemar. Nations unies, Unicef, Comité international de la Croix-Rouge (CICR), MSF, tout comme les directeurs des hôpitaux et les très rares journalistes présents, tous décrivent des situations inhumaines et appellent à un cessez-le-feu immédiat.

20 des 36 hôpitaux de Gaza ne fonctionnent plus selon le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Mais attention, Eylon Levy, porte-parole du gouvernement israélien, accuse l’ONU de « complicité avec la stratégie du Hamas », tout comme le CICR.

Rappel. Bilan au 14 novembre : 11 320 morts, dont 4 650 enfants et 3 145 femmes (selon le Hamas). 198 membres du personnel médical et 41 journalistes (selon RSF). 29 200 blessés.

L’hôpital Al-Shifa (« guérison ») est hors service. Pas d’eau, pas d’électricité. 700 blessés, 10 000 réfugiés entassés. Cet hôpital serait le QG du Hamas et les otages seraient dans (et sous) l’hôpital. La morgue pleine n’est plus réfrigérée. Les cadavres entrent en décomposition, le risque épidémique s’accroît. Selon Mohammed Obeid, chirurgien MSF à Al-Shifa, « évacuer les patients d’Al-Shifa est une tâche impossible ».

Il ne s’agit plus seulement du « droit de se défendre ». Il s’agit d’en finir une bonne fois pour toutes. Netanyahou le répète : « nous ne nous arrêterons pas ».

Mohammed Abu Selmia, le directeur de l’hôpital Al-Shifa, appelle au secours, et alerte concernant notamment les 83 bébés prématurés « qui vont mourir un par un si [Israël] n’allège pas la pression ». Au journaliste du Haaretz qui l’interroge, il répond : « pensez à ce que ça vous ferait à vous, Israéliens, si vous entriez dans un hôpital où des bébés sont en train de mourir [1] ».

Après le massacre terroriste ignoble du 7 octobre, la politique de Netanyahou entraîne Israël dans le piège du Hamas, piège moral et politique sans issue.

D.M.


Reportage de CNN sur l’effondrement du système de santé à Gaza




Reportage de Democracy Now ! sur la situation à Al-Shifa


18 novembre : appel à manifester pour un cessez-le-feu à Gaza (CGT)

Solidarité avec le peuple palestinien ! Stop aux massacres ! Cessez-le feu à Gaza !

Une inacceptable punition collective
Depuis un mois, les habitants de Gaza sont sous le feu des bombardements de l’armée israélienne. Plus de 10 000 personnes sont déjà mortes dont près de la moitié sont des enfants. Ces massacres de la population palestinienne ne font que s’accentuer chaque jour. La violence et les actes de terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre contre des civils israéliens ne justifie en rien la punition collective actuellement à l’œuvre contre le peuple palestinien tout entier. Les crimes de guerre et crimes contre l’humanité se multiplient dans ce qui s’apparente de plus en plus à un génocide.

Une situation humanitaire catastrophique
Les hôpitaux sont bombardés, ceux qui ne sont pas encore détruits sont exsangues et pris d’assaut par les blessés. Les soins sont quasiment impossibles, les blessures de guerre très graves et les X amputations sont réalisées sans anesthésie. Près de 1,7 millions de personnes ont été obligées de quitter leur logement dans l’urgence et la peur. Mais le sud de Gaza où se réfugie une partie des habitants du nord est bombardé, alors que la densité de population au kilomètre carré y a dépassé les 10 000 habitants.

Le droit international doit être imposé
Le gouvernement israélien bafoue à nouveau le droit international après l’avoir fait depuis des décennies avec l’occupation des territoires palestiniens par les colons israéliens. Ce gouvernement dominé par l’extrême droite mène ouvertement une politique d’apartheid et poursuit inexorablement la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, au mépris de toutes les décisions internationales, fermant chaque jour davantage la porte à tout processus de paix, alors que Benyamin Netanyahou et ses alliés politiques appellent à raser les villes de Gaza.

La communauté internationale particulièrement mobilisée pour la cause palestinienne dénonce cette politique mortifère d’Israël et appelle à mettre fin aux massacres. Dans la plupart des capitales dans le monde, des manifestations particulièrement fortes se déroulent toutes les semaines avec des appels à la paix.

Manifestations et rassemblements le 18 novembre pour exiger :
 le cessez-le-feu immédiat
 l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population
 la protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie
 une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
 la liberté d’expression et de manifestation, les libertés démocratiques fondamentales
 la lutte contre les racismes, l’antisémitisme et l’islamophobie et les stratégies de récupération et de division qui profitent à l’extrême droite.

13 novembre 2023


Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

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    Baladar, une île heureuse, est envahie et exploitée par les continentaux de Tue-Tue-Paon-Paon attirés par la fièvre de l’or. Mais le balayeur municipal immigré, Quatre-Mains-à-l’Ouvrage, grâce à son courage et à son astuce, renverra à la mer les colonisateurs déconfits.

    C’est pas tout le monde qui sait parler à tout le monde.

    Parler à quelques-uns, entre soi, entre convaincus, c’est courant, entre ceux du même parti et du même monde. Mais c’est autre chose que de parler à tout le monde, aux mômes qui se marrent, à la mère qui conduit l’auto, au maçon qui a mis la radio, au grand philosophe qui se gare et aux peuples coloniaux qui sont en train de couper les ponts avec les grands ciseaux de l’histoire. Et ça, ça ne plait pas à tout le monde.

    C’est en 1952 que Jacques Prévert et André François envoient cette lettre. Le combat anticolonialiste se développe partout et la répression n’est pas tendre. La France massacre à Madagascar et va cogner en Indochine. La majorité approuve le pouvoir. À l’époque, sous ses airs poétiques et bon enfant, cette histoire est un grinçant pamphlet anticolonialiste. Les indépendances arriveront plus tard avec cette interminable traînée de sang.

    Aujourd’hui tout va bien, Donald Trump va coloniser le Groenland et Elon Musk la planète Mars.

    Nous, il nous reste les îles Baladar.

  • The witch Le Pen is dead ! Un reportage pour donner des idées à la jeunesse (PODCAST) J’irai danser sur ta tombe ! Ding, dong, the witch Le Pen is dead ! Accès libre

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    Le matin on est Charlie. La main sur le cœur, on défend la liberté d’expression et le droit au blasphème. Le soir, on envoie les flics contre des manifestants qui fêtent joyeusement la mort d’un antisémite, tortionnaire et raciste qui a ramené l’extrême droite au premier rang en France. Bien souvent, dans l’histoire, la mort du tyran déclenche la liesse populaire. On dit que dans l’heure qui a suivi la mort de Franco le 20 novembre 1975, on avait déjà bu tout le champagne de Barcelone. À Santiago du Chili, on se souvient des énormes feux de joie pour la mort de Pinochet en décembre 2006.

  • Laurence De Cock reçoit les professeurs et un ancien élève de l’école Vitruve (Paris XXe) « Entreprendre pour apprendre » : quand une école publique expérimente la pédagogie par projets depuis plus de soixante ans Abonnés

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    Voilà plus de soixante ans que l’école dite « Vitruve » fait figure d’exception. « Dite » Vitruve, car cela fait déjà trente ans que l’école a déménagé non loin de la place de la Réunion, passage Josseaume, même si tout le monde continue de l’appeler par son ancien nom, « école Vitruve ». L’exception, c’est que Vitruve est l’une des très rares écoles primaires publiques à s’autoriser une pédagogie différente, fondée sur l’organisation de projets et la responsabilisation des élèves. Alors à quoi ressemble le quotidien à l’école Vitruve ? Quels sont les principes de la pédagogie mise en œuvre à Vitruve ? Comment ce qui n’était en 1962 qu’un « groupe expérimental » initié par un inspecteur de l’éducation nationale pour lutter contre l’échec scolaire a-t-il pu se perpétuer jusqu’à maintenant ? Laurence De Cock reçoit Anna et Fabien, deux professeurs à l’école Vitruve, et Léo, ancien élève.

  • Chants de bataille #37 : « Porcherie » LA JEUNESSE EMMERDE LE FRONT NATIONAL ! Abonnés

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    « La jeunesse emmerde le Front national, la jeunesse emmerde le Front national ! » Comment un appendice à une chanson de 1985, qui ne figurait même pas dans les paroles originales, est-il devenu un slogan antifasciste pour plusieurs générations, jusqu’à être entonné dans les rassemblements contre l’extrême droite en ce mois de juin 2024 ? Pour ce 37e numéro de ses « Chants de bataille », Olivier Besancenot revient sur la chanson des Bérurier noir : « Porcherie ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Mac-Nab : « Le grand métingue du Métropolitain » Abonnés

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    Existerait-il des « faux » chants de bataille ? Des chansons qu’une écoute distraite attribuerait trop rapidement au mouvement ouvrier et aux luttes sociales alors qu’elles en sont en fait une caricature et une satire ? C’est peut-être le cas justement avec cette chanson notamment reprise par Marc Ogeret, Raoul de Godewarsvelde ou encore Pierre Perret. Qu’avait en tête Maurice Mac-Nab quand il écrit en 1887 les paroles du Grand métingue du métropolitain ? Olivier Besancenot a enquêté.

  • Daniel Mermet reçoit Laurence De Cock pour son livre « Histoire de France populaire » Histoire de France populaire Abonnés

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    De la Gaule à de Gaulle, l’histoire de France est un scoubidou. Des fils de différentes couleurs tressés les uns avec les autres. Des couleurs qui ne veulent surtout pas se mélanger et d’autres qui s’accordent volontiers. Des fils qui aiment se nouer et d’autres qui sont des cordes en quête de pendus. Quel sens peut bien avoir cet interminable nœud ? Les puissants en ont fait de l’eau pour leur moulin avec des racines chrétiennes, des monarques exorbitants, des victoires sans pareil et des grandeurs éternelles. Autant de « valeurs » véhiculées par la puissante diffusion de la vulgarisation de l’histoire jusqu’au moindre interstice.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles « Indépendance cha cha » : l’hymne de l’indépendance du Congo Abonnés

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    Parmi l’histoire mondiale de toutes les exploitations, celle du Congo et des Congolais par le roi des Belges est sans doute l’une des plus effroyables et des plus exemplaires. Exemplaire jusques et y compris l’« indépendance » du pays, officiellement décrétée le 30 juin 1960.

    Non contente de faire croire que l’indépendance du Congo fut l’aboutissement de la politique coloniale belge et une largesse généreusement accordée par le roi, la Belgique fit assassiner, avec l’appui de la CIA, son premier Premier ministre, Patrice Lumumba. Ses torts ? Avoir sollicité le soutien de l’URSS face aux impérialismes belge et états-unien, et s’être farouchement opposé à la mainmise de l’ancienne puissance coloniale sur la riche province minière du Katanga. La légende raconte que c’est Patrice Lumumba lui-même qui invita le chanteur Grand Kallé à venir jouer pour célébrer l’indépendance du pays. Il interpréta avec son groupe African Jazz ce qui devait devenir un tube pour les 65 années à venir : Indépendance Cha Cha.

  • Tous les mois, Là-bas offre plusieurs films gratos à ses chères abonnées et ses chers abonnés ! Le ciné Là-bas de janvier : chaque mois des beaux films pour nos abonnés adorés Abonnés

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    Fondateur avec Henri Langlois de la Cinémathèque française en 1936, George Franju fut le créateur, avec Les Yeux sans visage, d’un des mythes les plus fertiles de l’histoire du cinéma. Au-delà de ce classique, Franju ne cessa de mettre en scène la lutte des puissances anarchistes du rêve et de la nuit avec celles, aliénantes, du pouvoir.

    Le visage ciselé, idéal mais artificiel de Christiane recouvre un cauchemar : une face mutilée et crevassée de cicatrices noires. Ce masque de Colombine rêveuse est la prison des fantasmes de son père, mandarin gonflé de son pouvoir. Génessier a fait du visage de Christiane son chef-d’œuvre inconnu, sans cesse recommencé à partir de la peau qu’il arrache à d’autres jeunes filles. Le miroir obscur menant aux Yeux sans visage, Franju l’a d’abord traversé dans le documentaire. Dans le court métrage Poussières, la délicatesse et la blancheur de la porcelaine dissimulent les poumons cancéreux des ouvriers du kaolin. La belle visiteuse blonde du musée d’Hôtel des Invalides, qui se recoiffe dans un périscope, a quant à elle pour reflet les gueules cassées de 14. L’envers de la beauté, de la paix ou du confort est la maladie, la défiguration et le pouvoir qui s’exerce sur un peuple réduit à ce que Franju nommait les « métiers d’épouvante ». Ceux-ci se pratiquent sous la surface de la terre, les mines, le métro, ou dans les abattoirs des faubourgs, monde « noble et ignoble » (Cocteau, sur Le Sang des bêtes, 1949) dont le décor devient cet assemblage de peau, de viande fumante et d’os. Là réside l’épouvante pour Franju, dans un fantastique débarrassé de tout folklore mais qui touche à des angoisses profondes, et en premier lieu les siennes. Il déclarait souvent avoir tourné Le Sang des bêtes alors qu’il adorait les animaux, La Tête contre les murs alors que rien ne l’effrayait plus qu’être « contaminé par les fous », et Les Yeux sans visage alors que les lames le terrorisaient.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Lucie Castets, pas seulement le tube de l’été ? Accès libre

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    Comme par magie, elle est sortie du chapeau de la gauche le 23 juillet 2024. La voix des dieux de gauche est sortie des nuages : « petite Lucie, tu vas faire première ministre ! ». « Quoi ? Moi ? Qui n’ai aucun mandat, qui ne demande rien, qui ne connais guère la jungle politicienne ? »

    La voilà poussée en pleine lumière et, miracle incroyable, toutes les gauches sont d’accord pour l’installer à Matignon. Après Léon Blum et François Mitterrand, la gauche unie s’appelle Lucie Castets. On l’acclame, on lui joue Lucy in the Sky, oui mais c’est qui ? Énarque, économiste, militante des services publics, ouverte au compromis et toutes gauches compatible. Dans les rédactions, on est partagé, doit-on écrire haut fonctionnaire ou haute fonctionnaire ? Vite fait la voilà médiatisée, la voilà peopolisée, la voilà dézinguée : Lucie et son rouge à lèvres, ce sera juste le tube de l’été, et basta. Matignon, c’était pour de rire, pour le carrosse c’est retour citrouille. Oui mais dans Castets, il y a castagne, la gauche ne l’a pas lâchée et pour la suite elle est très décidée. Mais décidée à quoi ? Dialogue avec Laurence De Cock.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.