Extrait du film de Bob Fosse, « Cabaret », 1972
Définitivement, Là-bas si j’y suis est un vieil homme à lunettes…
Le
La collecte des poubelles reprendra quand la réforme des retraites sera à la poubelle Anonyme
Extrait du film de Bob Fosse, « Cabaret », 1972
Le
Pour recevoir gratuitement nos infos par mail.
-
Quel rapport entre la LÉGALITE de l’Assemblée et la LÉGITIMITÉ des manifs dans la rue ? Un vieux débat, crucial aujourd’hui. Retour sur l’histoire des manifestations en France avec l’historienne Danielle Tartakowsky (Nouvelle diffusion de l’entretien du 26 octobre 1999).
-
Les motions de censure ont été rejetées !! Pas de quoi refroidir les opposants à la réforme des retraites. L’inter-syndicale demande toujours le retrait pur et simple du texte. En attendant la prochaine journée de mobilisation jeudi, la jeunesse tient le haut du pavé !
-
Vous faites sûrement partie des 63 millions de Français qui ont une mutuelle. Mais savez-vous si votre mutuelle est vraiment mutualiste ? Rien n’est moins sûr, car un abus de langage (délibéré ?) nous pousse désormais à désigner toute complémentaire santé comme une « mutuelle », même si ces complémentaires sont gérées par des sociétés d’assurance privées, sans aucun fonctionnement mutualiste. Sauf que le mutualisme a une histoire, une histoire d’émancipation, et il serait dommage de l’abandonner aux compagnies d’assurance…
-
150 ans après elle vit toujours. Depuis 150 ans, elle rappelle au monde ce que « bourgeoisie » veut dire. Malgré ses ruses et ses déguisements, y compris lorsqu’elle se déguise en gauche (molle ou dure), cette bourgeoisie gardera toujours sur la face et sur les mains, la tache rouge du sang des femmes, des hommes et des enfants de la Commune. Pour ne pas s’y perdre pour commencer, nous vous proposons de voir (ou de revoir) la formidable série de conférences télévisées d’Henri Guillemin pour la télévisions Suisse (TSR). L’historien-conteur livre une analyse approfondie et très accessible de cet événement politique. Une série vidéo en 13 épisodes de 30 minutes.
-
La France dans la rue, unanime debout contre la minorité au pouvoir. Plus de 70% de l’opinion, plus de 90% des salariés profondément opposés jusque dans les coins les plus reculés du pays. Mais qui défend encore Macron ?
-
Alors que le pays est légitimement mobilisé contre une réforme des retraites profondément injuste, il y a d’autres raisons d’être en colère qui n’attendent qu’une chose, l’étincelle qui mettra le feu à la plaine. L’autre sujet explosif qui attend le gouvernement, c’est le niveau record d’inflation qui met sérieusement les Français les plus pauvres – et pas que – dans la merde. Jonathan Duong a repéré sept conséquences plus ou moins inattendues de l’inflation. Vu l’ampleur des dégâts, il va peut-être falloir que le gouvernement se penche sur ce problème, plutôt que sur l’allongement de la durée du travail, parce qu’à ce rythme-là, le prochain slogan de Macron sera « travailler plus pour vivre moins bien ».
-
Qu’est-ce qu’on apprend ? Thierry Casasnovas, le gourou du crudivorisme, le naturopathe autodidacte partisan du jeûne, pour qui « la chimiothérapie est toxique et inefficace », le militant antivax ami de Soral et de Dieudonné, a été placé sous contrôle judiciaire.
-
dessin : TARDI pour le numéro de juin 2016 de Siné Mensuel (qui n’a pas pris une ride)
-
C’est la réplique massue, l’argument d’autorité, la punchline censée tuer le débat : si on a l’audace d’avancer la moindre petite idée de progrès social, on se voit rétorquer qu’elle va inévitablement creuser la dette de la France, laquelle pèsera inévitablement sur les générations futures… Quand on parle des dérèglements climatiques et de la planète qui ne sera bientôt plus vivable, le sort des générations futures intéresse en général assez peu les « responsables » politiques, par contre que ces mêmes générations futures doivent supporter le poids de la dette publique, cela semble être une perspective effroyable pour celles et ceux dont le seul programme politique semble se résumer en une expression : réduire la dette.
-
Vermeer, c’est un monde protégé du monde, c’est sans doute ce qui enchante la petite ou grande bourgeoisie culturelle d’aujourd’hui qui vient en pèlerinage contempler ces paisibles icônes. Sauf si par la fenêtre de gauche d’où vient cette lumière qui nimbe la toile de ce fameux mystère, on tend l’oreille pour entendre la rumeur et la furie du monde et toute la toile de fond des toiles de Vermeer, et toutes les ombres à ses tableaux. Toute une forêt.
-
Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.
-
VIERZON n’a jamais vu autant de monde dans une manif depuis 1995 ! Mais qui sont les manifestants dans cette France-là ? C’est ce qu’ont voulu savoir Dillah et Jonathan dans ce reportage à chaud.
-
Monsieur le président,
Je vous remercie de votre invitation mais voici pourquoi je ne serai pas présent à cette cérémonie en hommage à Gisèle Halimi.
Cette grossière tentative de récupération, alors même que votre réforme des retraites particulièrement défavorable aux femmes est unanimement combattue, suscite contre vous un rejet qui est le véritable hommage à Gisèle Halimi.
Votre mépris en cette journée internationale des droits des femmes redonne tout son tranchant aux combats de cette magnifique figure de proue, à commencer par la dénonciation de la torture par le gouvernement français en Algérie, suivie de toutes ses luttes féministes, sociales, anticapitalistes, anti-impérialistes, sans oublier, entre autres, la cause palestinienne, c’est-à-dire une lutte politique exactement opposée à celle dont vous êtes le fondé de pouvoir.
-
Voyage de Macron en Afrique. Une occasion de (re)voir notre Mercredito sur la guerre qui vient de reprendre à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), avec ses millions de morts dans le trafic des minerais.
-
Quand on réfléchit à la société idéale que nous voulons bâtir et à l’organisation du travail qui serait la meilleure pour les travailleurs, la question du salariat arrive rapidement sur la table. Le salariat est-il désirable ? La subordination du salarié à son employeur n’est-elle pas inévitablement source de contraintes et d’aliénation pour le travailleur ? Sans doute, mais les récents combats des livreurs pour faire reconnaître leur statut de salarié de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats ne sont-ils pas à l’inverse la preuve que le statut de salarié, aussi imparfait soit-il, est source de protections et de droits pour le salarié ? Dans ce cas, faut-il réclamer le salariat, ou faut-il s’en émanciper ? Réponse avec Olivier Besancenot.
Le
Août 1944. À la libération de Paris, journalistes et poètes résistants donnent naissance à la radio nationale qui deviendra Radio France.
Le
Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».
Le
Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"
Le
On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.
Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.
Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.
Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.