Extrait du film de Bob Fosse, « Cabaret », 1972
Définitivement, Là-bas si j’y suis est un vieil homme à lunettes…
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"Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion." Paul Valéry - 1871-1945
Extrait du film de Bob Fosse, « Cabaret », 1972
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Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Quatrième épisode : Samuel Bazerque, fils d’Anne et d’André.
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Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Troisième épisode : André Bazerque de la ferme du Carregaut.
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Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Deuxième épisode : Sylvestre de la femme collective de Bragat.
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Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
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Rhinocéros, orangs-outans, léopards et pangolins sont en voie de disparition, de même que les abeilles, les insectes et des milliers de plantes. Constat alarmant mais on oublie une espèce menacée : le Français !
Oui, tout comme l’outarde barbue, le pluvier guignard et le traquet rieur, la Française et le Français sont en voie de disparition. Nous sommes menacés de « submersion migratoire ». Le premier ministre François Bayrou a tiré le signal d’alarme, la France est menacée de submersion migratoire. Il a bien insisté : « quiconque s’est confronté à la situation à Mayotte – et ça n’est pas le seul endroit de France – mesure que le mot de "submersion" est celui qui est le plus adapté » (Assemblée nationale, 28 janvier 2025). Oui, il insiste bien : « ça n’est pas le seul endroit de France ». Le premier ministre « centriste » d’un gouvernement français reprend et renforce le thème fondamental de l’extrême droite.
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Quel est le point commun entre l’auteur de L’Internationale, l’artiste Marcel Mouloudji et la chanteuse Agnès Bihl ? Réponse : un homme nommé Jean Misère. Jean était un ancien communard, qui échappa à la répression menée par les Versaillais et finit sa vie dans la solitude et le dénuement le plus total, d’où son surnom, Jean « Misère ». Un surnom trouvé par le poète Eugène Pottier, car en fait Jean Misère n’a pas réellement existé.
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Alors, censureront ou censureront pas ? Le sort du gouvernement Bayrou est suspendu aux tergiversations des socialistes et du Rassemblement national qui laissent planer le doute sur leurs intentions. En attendant de voir si François Bayrou passera la fin de l’hiver à l’hôtel Matignon ou à la mairie de Pau, Gérard Mordillat n’a aucun doute, lui : « il n’y a pas d’alternative, il faut censurer le gouvernement ».
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Ça y est, c’est la nouvelle année
Je veux que ma chronique chante
L’alexandrin ? J’ai déjà fait
L’octosyllabe ?… Allez, je tente !
Pour écrire en octosyllabe
On se plie, on prend pas la fuite,
Y’a une règle indépassable :
Le nombre de pieds sera huit.
Or, deux fois quatre (ni plus ni moins),
C’est très court si on veut tout dire
Pour que la rime ne choit point,
Il faut que le propos déchire.
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Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes. Elsa Faucillon, si. Marie-Pierre et Jean-Marie sont communistes et même syndicalistes à la CGT. C’est sur leurs genoux qu’Elsa Faucillon a chanté sa première Internationale. C’est sur leurs épaules qu’elle a fait sa première manif. C’est dans leurs bras qu’elle a visité son premier piquet de grève. Elle doit son prénom non pas à La Reine des neiges mais aux poèmes d’Aragon pour Elsa Triolet. Elle a toujours vécu, depuis qu’elle est née, dans des municipalités communistes. Il est donc guère surprenant qu’Elsa Faucillon soit devenue depuis 2017 députée communiste de Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Georges Ibrahim Abdallah, le système carcéral, les migrants, le renouvellement du PCF : Elsa Faucillon raconte tous ses combats à Laurence De Cock dans ce nouvel épisode du podcast « Si j’aurais su ».
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Il y a dix ans, en 2014, la chanteuse franco-chilienne Ana Tijoux sortait son album Vengo. Parmi les dix-sept titres présents sur le disque, il y en a un qui a connu un grand succès en Amérique latine, c’est « Antipatriarca ». Une chanson qui résonne comme un manifeste de ce qu’on peut appeler la « troisième vague » féministe, après une première vague qui a lutté pour obtenir le droit de vote au début du XXe siècle et une deuxième vague qui s’est levée dans les années 1960 contre le système patriarcal. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur les combats et la musique d’Ana Tijoux.
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On ne peut plus rien dire, on vous traite de nazi ! Regardez cette photo : des gens qui saluent, qui remercient et qui vous envoient leur cœur. Aussitôt les wokistes crient au nazisme ! Voyez sur cette image : ils ont même entouré le seul qui ne salue pas, comme par hasard, un seul dans la foule ! Mais qui est ce type qui ne salue pas ?
On va le découvrir. Mais d’abord il faut revenir au 9 janvier dernier, marqué par cette rencontre historique entre Elon MUSK et Alice WEIDEL, leader de l’AFD (Alternative für Deutschland), parti d’extrême droite proche des mouvements néo-nazis allemands. L’AFD est crédité de 20 % d’intentions de vote pour les législatives du 23 février et Elon MUSK, qui possède une importante usine TESLA à Berlin, est venu lui apporter son soutien avec ce message diffusé sur toute la planète : « only the AfD can save Germany » (« seul l’AfD peut sauver l’Allemagne »).
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Aux États-Unis, la tradition veut que le président nouvellement élu assiste, le premier jour de son mandat, à une messe dans la cathédrale de Washington D.C. Donald Trump a été accueilli par un sermon sur mesure de l’évêque épiscopalienne Mariann Edgar Budde. Un passage remarqué par notre consœur Amy Goodman de Democracy Now !.
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Dans un flot d’images, un torrent, un gavage d’images, voilà une seule photo dans un meeting de Trump, une dame avec cette pancarte : « MASS DEPORTATION NOW ».
Elle est tout heureuse, toute ravie, le genre de mamie qui sait choisir les airelles pour la dinde de Thanksgiving, qui s’occupe de l’entraide dans son église, quelque part en Alabama et qui adore gâter ses petits-enfants.
Comment en est-elle arrivée à arborer cette pancarte ? Comment en est-elle arrivée à exiger une déportation de masse, là, maintenant avec ce grand sourire ? Dix à treize millions d’hommes, femmes, enfants doivent être « déportés », elle l’exige.
Elle applaudit quand Trump, pour la millième fois, dit qu’il vient sauver ce pays envahi par « des criminels dangereux, dont beaucoup proviennent de prisons et d’institutions psychiatriques et qui sont entrés illégalement dans notre pays depuis le monde entier ».
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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.
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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :
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À quoi ressemble aujourd’hui un cours d’histoire en pédagogie Freinet ? Ce sont sans doute les enfants qui en parlent le mieux. Rencontre avec des élèves de CM2 et leur prof Magali.
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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.