Dans la série « on vous l’avait bien dit »…
C’était notre carte de vœux… il se réalise !
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Il y a beaucoup de remèdes pour lesquels on ne connaît pas de maladie Pierre Legaré
Dans la série « on vous l’avait bien dit »…
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Avec ses 1000 boutiques GIFI, Philippe Ginestet est une version actualisée des Michelin, Peugeot, Dassault, Schneider, et les autres. Les nostalgiques du paternalisme patronal d’il y a plus d’un siècle seront comblés. Le grand bond en arrière est accompli, c’est ça l’idée de génie.
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La crise climatique menace de dislocation les écosystèmes et donc toutes les sociétés humaines, mais on ne fait rien. Si ce n’est d’innombrables conférences en préparation d’autres conférences qui entrainent de nouvelles conférences. Aujourd’hui, les « climatosceptiques » (souvent financés par ces mêmes multinationales) ne sont plus audibles. Les principaux responsables du désastre, c’est à dire les industriels de l’énergie, de la chimie et de l’agro-industrie, militent pour le « développement durable » c’est à dire le « greenwashing ». Il s’agit de faire croire que des actions sont entreprises alors que tout continue comme avant.
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« La baisse des prix, et le blocage des prix sur les 5 000 références, ça doit être tout de suite ! » Qui s’emportait ainsi le 3 septembre sur le plateau de BFMTV ? Jean-Luc Mélenchon ? Fabien Roussel ? François Ruffin ? Non, Bruno Le Maire, présentement ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Une tâche bien difficile pour celui qui surjoue d’autant plus l’indignation qu’il refuse de prendre des mesures – comme l’échelle mobile des salaires – qui permettraient aux Français de ne pas voir leur pouvoir d’achat rétrécir à mesure que les prix croissent. Une inflation galopante dont le ministre nous prédit la fin imminente. Ah, il nous disait déjà ça l’année dernière ?
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Le 26 septembre à 13:12, par Jacqueline LORTHIOIS
Très émue par ce reportage. Nostalgique aussi, puisque cofondatrice en 1977 du MHGA, Mouvement de (...)
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Construire un voisinage convivial et solidaire, accessible à tous, à un coût maîtrisé et respectant l’environnement, c’est le pari qu’a tenté de relever dès 2012 une poignée de Montpelliérains convaincus par les vertus de l’habitat participatif.
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TOUT LE MONDE ADORE LA POLICE !
Samedi 23 septembre 2023 : « marche unitaire contre les violences policières, contre le racisme systémique et pour les libertés politiques ». Les gros médias se régalent : une partie de la gauche ne viendra pas. Ce qui coince, c’est « racisme systémique ». Mais comment qualifier autrement les contrôles au faciès ? Jacques Toubon, alors Défenseur des droits, l’affirmait clairement : un jeune homme (18/34 ans) perçu comme noir, arabe ou maghrébin est 20 fois plus contrôlé qu’un jeune homme blanc. Si c’est pas du racisme, c’est bien imité.
Le marketing électoral et la pêche aux voix expliquent les postures politiques des uns et des autres, selon les clientèles convoitées. Les camelots politiciens jonglent avec les sondages et les boules de cristal sans chercher à aider leurs congénères à sortir de leurs positions passablement butées sur le sujet. Qui pour dire ce que sont et ce que font les flics ? Qui pour dire ce qu’ils pourraient être et ce qu’ils pourraient faire ?
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Il se dit « issu d’une famille où on est relativement discret ». Il est pourtant difficile de ne pas croiser son nom ces temps-ci. Par exemple ce mercredi à Versailles, où il dégustait avec le roi Charles et le président Macron un double magnum Mouton Rothschild vingt ans d’âge. Coût de la bouteille ? 2 700 euros. Samedi, il assistera à la messe donnée par le pape au stade Vélodrome. Un événement qu’il a lui-même contribué à financer. Et dans deux semaines, c’est le journal qu’il a racheté, La Tribune,qui lancera une nouvelle édition dominicale. Son but ? Prendre la place de son concurrent historique, Le Journal du dimanche, boycotté par la plupart des responsables politiques depuis qu’il est rentré dans le giron de Vincent Bolloré.
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Les nouveaux réacs sont à l’offensive un peu partout dans le monde. La colère, la révolte, la lutte, tout ça c’est la gauche, l’indignation, la contestation, la transgression, c’est la gauche. Sauf que la gauche s’est fait détrousser. Les « nouvelles droites » sont à l’offensive un peu partout dans le monde et elles ont adopté un langage, des références et des modes d’action inédits qui fabriquent une contre-culture violente et tapageuse qui séduit une partie de l’opinion.
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Comme d’habitude, cette 88ème fête de l’Huma a eu sa dose de show, de buzz et de clash. Dillah, Jonathan et Brendan se sont baladés à la rencontre de quelques visiteurs parmi les 430 000 qui sont repartis tout contents. Pas de doute : « La fête de l’huma ça redonne des forces » !
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Il est rare que la mort d’une grande figure intellectuelle de la gauche déclenche autant d’hommages unanimes. Le Point évoque « le merveilleux Jacques Julliard », dont Challenges rappelle « la cohérence et le talent ». Pour l’ancien président François Hollande, « la presse perd l’une de ses plus belles plumes, la gauche l’un de ses intellectuels les plus féconds, la France l’un de ses amoureux les plus transis, et nous un ami ». Pour l’actuel président de la République, il était « un acteur mariant l’ampleur doctrinale à la finesse d’analyse ». Un autre intellectuel de gauche, Alain Finkielkraut, déplore que « la mort de Jacques Julliard laisse un vide : il ne sera pas remplacé ». C’est d’ailleurs son « esprit libre » et son « cœur intelligent » irremplaçables que salue le journal Le Figaro qui lui avait accordé l’asile éditorial dans les dernières années de sa vie. Pour comprendre ce que cache cette pluie de louanges, retour sur l’itinéraire de celui qui est passé de Pierre-Joseph Proudhon au Figaro.
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Merci ! Vous avez été encore très nombreux cet été à nous suivre Là-bas. Merci surtout de votre intérêt pour notre série inédite sur l’art brut, une découverte pour beaucoup, on n’en est pas peu fier. Et bienvenue à nos nouveaux abonnés, nos nouveaux AMG très futés qui ont profité de notre offre spéciale. Aussi, pour repartir du bon pied, bonne nouvelle, l’offre spéciale est prolongée jusqu’à la fin du mois de septembre !
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Pour la première fois, des policiers issus de différents services – stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières – ont récemment révélé à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.
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Après le « greenwashing » et le « corona washing », vous connaissez le « woke washing » ? Cela consiste, pour une marque ou une entreprise, à mettre en avant ses efforts pour lutter contre les discriminations, mais moins par engagement sincère que par souci de plaire à sa clientèle et maintenir ainsi son taux de profit à un niveau acceptable. Et celui qui vient de se faire pincer la main dans le pot de « woke washing », c’est Budweiser. Budweiser, vous connaissez ?
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Olivier Besancenot et Michael Löwy publient chez Textuel Septembre rouge. Le coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili. Qu’y a-t-il encore à dire sur ce 11 Septembre qui n’ait déjà été dit en un demi-siècle ? Parce que le 11 septembre 1973 marque aussi la naissance de la révolution néolibérale mondiale dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui, et parce qu’aussi bien l’élection que la chute d’Allende cristallisent toutes les questions auxquelles les gauches mondiales se sont confrontées au XXe siècle, la révolution chilienne a encore des choses à nous apprendre…
Salvador Allende est sans doute le seul président de la République, réformiste, unanimement célébré par les révolutionnaires du monde entier : Fidel Castro, Che Guevara ou encore Régis Debray qui le surnommait « compañero Presidente ».
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Par les armes ou par les urnes ? 50ème anniversaire du 11 Septembre chilien. Issues de nos archives, nous vous proposons deux émissions sur ce Septembre Chilien, d’un anniversaire à l’autre, 2003 et 2013.
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« La détermination de réaliser un rêve, un petit rêve dans une petite vallée, avec des petites gens qui ne demandent pas grand-chose d’autre que de vivre ».
Un petit bouquin de Cédric Herrou pour donner des nouvelles d’une utopie née de cette fameuse bagarre menée contre le « délit de solidarité », menée et gagnée contre les exploiteurs de la xénophobie autant que devant une justice qui le condamnait à huit mois avec sursis. Son crime ? Héberger des migrants passant dans sa vallée, hébétés de peur et de faim. « Vivre heureux en côtoyant la souffrance m’est impossible », dit Herrou. Et tout est là, mais au fond, c’est l’inverse qu’il faut interroger.
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« L’allocation universelle, une dangereuse utopie sociale » : voilà le cri d’alarme poussé par un membre de l’Académie royale de Belgique dans le quotidien L’Écho. En France, c’est la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui est qualifiée de « vote utopique des bobos » par le magazine Challenges. Quant à RMC, la radio fait mine de s’interroger, « passer à la semaine de quatre jours de travail : utopie ou avancée sociale ? ». Décidément, l’utopie a bien mauvaise presse, tant le mot sert à dénigrer une idée jugée impossible, infaisable, irréalisable. Pourtant, le mot « utopie » n’avait pas cette connotation péjorative quand il a été inventé par Thomas More pour désigner « Utopia », l’île idéale où se trouve « la meilleure forme de communauté politique ».
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« — L’histoire du flic déguisé en black bloc, vous la connaissez ? Et l’histoire des CRS qui avaient pour consigne de "les laisser casser" ? Si c’est vrai, alors les "individus cagoulés" qui brûlent des McDo seraient des idiots utiles manipulés pour faire diversion ?
— Ça alors, chef, vous croyez ?
— Écoute le reportage de Dillah Teibi, tu vas tout comprendre. »
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D’un côté, cinq riches touristes disparaissent dans l’Atlantique. De l’autre côté, en Méditerranée, un bateau avec 750 migrants à bord coule en quinze minutes. Le monde entier s’intéresse mille fois plus aux cinq touristes qu’aux malheureux migrants. Les inégalités se creusent dans le monde, des chiffres nous le montrent chaque jour, mais il est rare qu’éclate une preuve aussi violemment obscène. Le naufrage des cinq touristes est soigneusement documenté, mais celui des migrants reste dans le flou. Avec Alice Latouche, chercheuse au CNRS, nous retraçons le déroulement de cette tragédie qui met en cause la Grèce et toute la politique migratoire de l’Union européenne sous la pression de l’extrême droite.