Là-bas 2024 : douze mois, douze articles

Claude et les deux mouches qui baisent au bord d’un verre

Le

Là-bas 2024 : douze mois, douze articles. Un choix de douze articles qui ont marqué cette année. En juin, on apprenait la disparition de Claude… Claude ? L’un de nos auditeurs les plus fidèles, un des « piliers » du répondeur de l’émission. Bref, l’événement sans doute le plus important de 2024. En hommage, une sélection de ses messages les plus poétiques, les plus drôles, les plus intelligents à réécouter.


Écouter l’émission :

[RADIO] Claude et les deux mouches qui baisent au bord d’un verre
Claude est parti mais il laisse une œuvre, oui une œuvre, faite de tous ses messages laissés comme des petits cailloux au fil des années sur le répondeur.

Il paraît que Claude vient de quitter cette planète. Pas vraiment puisqu’il a pris le soin pendant des années de laisser des messages pour l’éternité sur le répondeur de Là-bas.

Comme celui qui commençait l’émission ce jour-là : « Putain, c’est incroyable, je viens de trouver deux mouches en train de baiser sur le bord de mon verre… ». Oui, vous souriez, mais attention, aujourd’hui la parole s’envole moins que jadis, mais dans un siècle ou deux, nos descendants se demanderont quel est le sens du mot « mouche » et peut-être même le sens du mot « baiser ».

Claude est parti mais il laisse une œuvre, oui une œuvre, faite de tous ses messages laissés comme des petits cailloux au fil des années sur le répondeur. Des incongrus, des poilants, des bouleversants, des pointus, des collés au plafond. Certains écrits comme des sketches, d’autres comme du blues à trois heures du matin ou des impros désopilantes ou des tranches de vie, la sienne ou celle des mouches donc.

Nous savions peu de chose de Claude, qu’il était prof de philo, qu’il vivait à Gradignan. Nous l’avions rencontré dans un joyeux bistro par là-bas d’ailleurs. Nous avons mis une tête sur la voix du répondeur. À quoi répondait-il d’ailleurs ? Quelles questions se posait cet homme sensible et cultivé ? Ses réponses étaient aussi drôles que désespérées avec des éclats qui devaient le surprendre lui-même.

Autant de perles que savent retrouver les malins qui plongent dans nos archives dont l’accès est libre sur le site, rappelons-le. Attention, pas de nostalgie, pas de « c’était mieux avant ». Claude est bien présent. « Vous avez deux minutes pour laisser votre message » disait la voix de Totof, le roi du répondeur.

Nous lui avions consacré une émission entière en 2006, la voici, en hommage et en fraternité avec ses proches et ses lointains.

Salut frangin.

Daniel Mermet

Claude était descendu même jusqu’à Uzeste en août 2019 pour causer dans le poste de Radio Uz, la radio locale et nomade d’Antoine Chao qui est là chaque année pour Uzeste Musical, le festival le plus regonflant du monde. Claude avait aussi laissé des messages lors de Nuit debout, sur la radio éphémère d’Antoine en 2016. Une archive historique !


Écouter le message :

[RADIO] Claude - RADIO UZ, 2016
Claude était descendu même jusqu’à Uzeste en Aôut 2019 pour causer dans le poste de Radio Uz, la radio locale et nomade d’Antoine Chao

QUELQUES MOTS SUR LE RÉPONDEUR DE LÀ-BAS

Aujourd’hui les réseaux sociaux et la multiplication infinie des échanges ont remplacé le répondeur téléphonique. Mais nous ne sommes pas peu fiers des milliers de messages - environs 25 000 (!) - diffusés au cours des 25 ans de l’émission sur Inter puis désormais sur le net, pas peu fiers d’avoir laissé chaque jour librement la parole à nos financeurs, c’est-à-dire aux auditeurs payant la fameuse « redevance » que la bande à Macron a supprimé alors que cet impôt marquait un lien particulier avec les médias du service public et notamment Radio France.

Il n’y a plus d’auditeurs aujourd’hui il n’y a que des audiences. Des chiffres d’audience. 500 000, un million, 20 millions, mais qui sont-ils ? Des chiffres dans des études de marché comme on en fait pour n’importe quel produit qui renseignent sur les goûts et les attentes du client et de la ménagère de plus de cinquante ans. Le marketing est une technique éprouvée qui n’exige pas de talent particulier. Faire monter la flèche de l’audience est le seul but et l’unique critère. La quantité. Mais qui sont-ils ces auditeurs ? Des chiffres passifs ? Des consoditeurs ? Non, ne dites pas ça, il y a des émissions « interactives ». C’est vrai, on connait la formule : « Vous êtes sur l’antenne, posez votre question ». Oui, comme au collège, levez le doigt, le maître va vous répondre. Le maître c’est-à-dire le journaliste et son invité, l’expert, le sachant. Les questions sont d’ailleurs soigneusement filtrées, pas de débordement.

Et si parmi ces milliers d’auditeurs certains avaient des réponses et des compétences ? On ne sait jamais. Ce fut le pari du répondeur de Là-bas. Laisser la parole. Sans faire de commentaire. Oui, pas peu fier de cette invention modeste et géniale qui présentait aussi l’avantage pour une équipe d’être plus « en phase » chaque jour avec les auditeurs et de ne pas perdre cette boussole. Il est vrai qu’il fallait faire un choix quotidien. Sur une centaine de messages il fallait en choisir cinq ou six, une dizaine tout au plus. Mais nous ne manquions pas de le rappeler « informer c’est choisir ». Ainsi on a pu faire entendre d’autres accents, d’autres manières de voir et de parler que ceux qui causent dans le poste. Chose qui agacèrent parfois nos successives directions. Il est vrai qu’en s’adressant à 600 000 auditeurs, celle qui laissait un message pour annoncer une manif écolo au fin fond de l’Ariège risquait d’avoir plus de monde que d’ordinaire. Et franchement c’est ce que nous voulions.

première diffusion le 12 décembre 2006.
préparation : Christophe Imbert
réalisation : Yann Chouquet et Khoi Nguyen

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    En Ariège, la chambre ne sera pas présidée par un membre de la Confédération paysanne, à très peu de voix près, on l’a vu à l’épisode précédent, mais la « Conf’ » est en progression et l’emporte en Ardèche et en Guyane. Ces deux présidences s’ajoutent à celle de Mayotte, où le scrutin a été reporté d’un an à cause du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel.

    Par contre la Coordination rurale – réputée proche du Rassemblement national – s’accapare une dizaine de chambres. Aujourd’hui, Antoine Chao rencontre Laurence Marandola, éleveuse de lamas en Ariège et porte-parole nationale de la Confédération paysanne, pour une analyse des résultats au siège de la « Conf’ » à Bagnolet.

  • « Vive la Conf’ », épisode 05 : Mathias, éleveur de brebis à Seix Abonnés

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    Victoire pour la Confédération paysanne ! Pas en Ariège, où c’est finalement la liste du président sortant qui est reconduite, mais en Ardèche où la « Conf’ » a devancé de 41 voix l’alliance conjointe de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs (FNSEA/JA) et va prendre les rênes de la chambre départementale d’agriculture.

    Petite victoire donc pour la Confédération paysanne, mais victoire amère, car la progression la plus remarquée est celle de la Coordination rurale. Ce syndicat, dont un représentant du Lot-et-Garonne avait estimé l’année dernière que « l’horreur absolue pour [eux] serait d’avoir au gouvernement Marine Tondelier », devrait conquérir une quinzaine de chambres d’agriculture selon des résultats encore provisoires. Ces résultats sont donc une forme de validation électorale de la stratégie de la Coordination rurale (CR) qui a mené beaucoup d’actions coup de poing ces dernières années pour accompagner le mouvement de colère des agriculteurs. Ces élections vont permettre à la CR de représenter le monde agricole dans quinze départements, et d’accompagner les exploitants en leur proposant des prestations.

    En attendant de voir le travail que va mener la Confédération paysanne en Ardèche, les militants ariégeois de la « Conf’ » ne baissent pas les bras : la preuve avec ce cinquième épisode de cette série d’Antoine Chao qui est allé à la ferme d’Espintz à Seix, en Ariège, à la rencontre de Mathias, éleveur de brebis.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 04 : Samuel Bazerque, fils d’Anne et André Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Quatrième épisode : Samuel Bazerque, fils d’Anne et d’André.

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Troisième épisode : André Bazerque de la ferme du Carregaut.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 02 : Sylvestre de la ferme collective de Bragat Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Deuxième épisode : Sylvestre de la femme collective de Bragat.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 01 : Kévin et Agnès, éleveurs de brebis à Saverdun Accès libre

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

  • Lettre hebdo : « il n’y a que deux sexes, masculin et féminin » Le cauchemar de Monsieur Trump Accès libre

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    Rhinocéros, orangs-outans, léopards et pangolins sont en voie de disparition, de même que les abeilles, les insectes et des milliers de plantes. Constat alarmant mais on oublie une espèce menacée : le Français !

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  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Eugène Pottier : « Jean Misère » Abonnés

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    Alors, censureront ou censureront pas ? Le sort du gouvernement Bayrou est suspendu aux tergiversations des socialistes et du Rassemblement national qui laissent planer le doute sur leurs intentions. En attendant de voir si François Bayrou passera la fin de l’hiver à l’hôtel Matignon ou à la mairie de Pau, Gérard Mordillat n’a aucun doute, lui : « il n’y a pas d’alternative, il faut censurer le gouvernement ».

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    Ça y est, c’est la nouvelle année
    Je veux que ma chronique chante
    L’alexandrin ? J’ai déjà fait
    L’octosyllabe ?… Allez, je tente !

    Pour écrire en octosyllabe
    On se plie, on prend pas la fuite,
    Y’a une règle indépassable :
    Le nombre de pieds sera huit.

    Or, deux fois quatre (ni plus ni moins),
    C’est très court si on veut tout dire
    Pour que la rime ne choit point,
    Il faut que le propos déchire.

  • Laurence De Cock reçoit la députée communiste des Hauts-de-Seine Elsa Faucillon : « pendant l’examen du budget, le RN est venu plusieurs fois au secours des macronistes » Accès libre

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Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.