Chaque mois, une sélection de nos articles que vous avez préférés (le retour !)

Ce que vous avez préféré en Mars

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Vermeer cache la forêt

Vermeer, c’est un monde protégé du monde, c’est sans doute ce qui enchante la petite ou grande bourgeoisie culturelle d’aujourd’hui qui vient en pèlerinage contempler ces paisibles icônes. Sauf si par la fenêtre de gauche d’où vient cette lumière qui nimbe la toile de ce fameux mystère, on tend l’oreille pour entendre la rumeur et la furie du monde et toute la toile de fond des toiles de Vermeer, et toutes les ombres à ses tableaux. Toute une forêt. : https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/le-mercredito-33-vermeer-cache-la-foret

Mais non Manu, t’es pas tout seul

A Paris grève des éboueurs contre la réforme des retraites. Plus de 70% des français sont opposés à cette réforme. Mais qui défend encore Macron ? Dans les beaux quartiers, parmi les ordures qui s’entassent on trouve encore des partisans de Jupiter. Un reportage dans les rues (cracra) de Paris : https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/mais-non-manu-t-es-pas-tout-seul

« Tomorrowland » : quand les riches dansent, la planète trinque

Les stations de ski françaises font face à un sérieux problème : l’érosion lente mais continue de leur fréquentation. La solution ? Réponse avec Jonathan Duong : https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/tomorrowland-quand-les-riches-dansent-la-planete-trinque

Monsieur Macron, elle ne s’appelle pas Gisèle ALIBI !

« Monsieur le président, je vous remercie de votre invitation mais voici pourquoi je ne serai pas présent à cette cérémonie en hommage à Gisèle Halimi » Daniel Mermet invité à cette cérémonie s’excuse auprès du chef de l’Etat et lui précise qu’elle ne s’appelle pas GISELE ALIBI. https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/monsieur-macron-elle-ne-s-appelle-pas-gisele-alibi

À Vierzon, manif record : à nous de les faire plier !

Mardi 7 mars 2023 restera une date, 3,5 millions de manifestants selon les syndicats, un record depuis 30 ans. Reportage à Vierzon dans la France comme on l’aime ! : https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/a-vierzon-manif-record-a-nous-de-les-faire-plier

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Dernières publis

Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.