Chers Auditeurs Modestes et Géniaux,
« Comment cela est-il possible !? Dites nous qu’il s’agit d’un cauchemar ! Si c’est une blague, elle n’est pas drôle… »
Depuis des semaines, vous avez été nombreux à nous poser de questions sur l’arrivée de Philippe Val à la direction de France Inter. Soyez sans inquiétude, Philippe est un vieil ami de Là-bas si j’y suis et c’est dans la joie que toute l’équipe accueille celui que l’historien Alexandre Adler compare à Emile Zola. Et pourquoi pas à Voltaire, Spinoza, Albert Londres ou Albert Einstein ? Car Philippe c’est tout ça à la fois ; une conscience, un visionnaire, et un penseur engagé face aux grands défis de notre temps.
Et ceci à la différence de ses anciens camarades qui persistent à végéter dans un gauchisme moisi, souvent entaché d’antisémitisme et d’islamo fascisme.
En dénonçant avec courage des figures nauséabondes comme celle du dessinateur Siné ou du journaliste Denis Robert, du dessinateur Lefred-Thouron ou du négationniste américain Noam Chomsky, Val a montré qu’il avait pleinement réussi à évoluer avec pragmatisme du côté du manche sans rien perdre de cette impertinence libertaire qui est la marque de fabrique de cet homme de gauche.
Mais Philippe est aussi un chef d’entreprise avisé. C’est d’une main ferme qu’il a conduit son journal Charlie Hebdo, là où il se trouve aujourd’hui.
Et certains pensent bien qu’il pourrait faire la même chose avec France inter.
Aujourd’hui, familier des plateaux de télévision, penseur reconnu de l’élite médiatique, il tutoie nos plus brillantes personnalités, de BHL à Carla Bruni. Il a d’ailleurs élégamment révélé que c’est par l’intermédiaire de cette dernière qu’il a pu suggérer au président de la république, Nicolas Sarkozy de faire appel à son vieux copain Jean-luc Hees pour présider Radio France. Et c’est donc ainsi, par un loyal retour d’ascenseur, que notre habile Philippe, se trouve aujourd’hui à la tête de la prestigieuse radio française.
L’ensemble des collaborateurs de France inter cherche les mots pour remercier le Président Sarkozy de leur avoir choisi un tel chef. C’est plein d’entrain et de confiance qu’ils s’apprêtent à lui faire la fête, les regards pétillent, les sourires sont partout.
Son petit bouquet de fleurs à la main, l’équipe de Là-bas ne sait plus comment dissimuler sa joie.
Là-bas, le 17 juin 2009