André Minvielle joue au Lieu-dit pour l’An 08 de Là-bas. (Vidéo et Podcast - 7’18)

André Minvielle enchante Là-bas, scat occitan et bouteille en plastique

Le

Chanteur, batteur, scatteur, rappeur, rime-ailleurs, André Minvielle était notre invité au Lieu-dit pour fêter l’An 08 de Là-bas, avec tout son drôle de monde de mots qui cavalent, descendent et montent au rideau d’un tambourin numérique et d’une bouteille en plastique. Un étonnant et joyeux moment que voici.

André Minvielle au Lieu-Dit
par Là-bas si j'y suis

Vous pouvez retrouver tous nos invités de cette soirée, une fête faite pour nous regonfler avec des alternatives possibles maintenant :


Tous dans la rue ! avec Rachel Keke, Olivier Besancenot et toute l’équipe !

Plus de 70% sont contre la réforme des retraites. Malgré tous les efforts pour embrouiller et pour apeurer, c’est un rejet massif ! [Cliquez ici pour voir la vidéo]


Avec les GM&S : « Ce qui nous est arrivé, ça doit plus arriver ! »

Dans la Creuse, à la Souterraine, en 2017, il a fallu qu’ils menacent de faire péter leur usine pour qu’on parle d’eux et depuis cinq ans ils n’ont pas cessé de se battre. [Cliquez ici pour voir la vidéo]


Sarah Kaminsky, la fille du faussaire

Une soirée en hommage à Adolfo Kaminsky, résistant et faussaire modeste et génial. [Cliquez ici pour voir la vidéo]




Comment faire un jardin solidaire pour (et avec) ceux qui sont dans la galère ?

Joseph, maraîcher retraité, est à l’origine d’un partenariat entre un jardin partagé (solidaire) et le Secours populaire, en Bretagne. [Cliquez ici pour voir la vidéo]

Pour en apprendre plus sur André Minvieille et sa « Main-vielle à roue »

La main-vielle à roue est une pendule à images. Ce n’est pas une vielle ordinaire ou classique. Elle est le fruit du travail de deux facteurs d’instruments : Jacques Granchamp pour l’objet et Pierre Olivier Boulant pour sa numérisation. Elle possède trois cordes, un tapier, et une gamme de sonorités percussives. Elle projette, films ou images avec sa manivelle dans le même temps que ses sons. Elle tient sur pied grâce à Fernand Ferrer qui a créé son support et peut se jouer à deux.


Suivez l’actualité d’André Minvielle sur son site internet : https://www.andreminvielle.com/

journalistes : Daniel Mermet et Jonathan Duong
image : Brendan Vinet, Marguerite Chadi, Julie Dugué et Alicia Warin
montage : Jeanne Lorrain
son : Franck Haderer et Thomas Chatel
préparation : Zoé Marsault

Merci à Hossein et à toute l’équipe du Lieu-Dit !

L'équipe de Là-bas attend vos messages dans les commentaires et sur le répondeur au 01 85 08 37 37 !

Voir aussi

Carte Blanche à André Minvielle au théâtre Comédie Odéon, à Lyon, le 29 juin 2023

André Minvielle sera également en concert le 17 mai prochain au « Lou Pascalou », 14 rue des Panoyaux à Paris

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Rares, très rares sont les intellectuels qui mettent le savoir non pas au service du pouvoir, mais au service du contre-pouvoir. L’historien Gérard Noiriel fait partie de ce courant-là, de ceux qui partagent les armes et les clés pour l’émancipation de tous. Depuis des années, avec notre film sur Howard ZINN, Une Histoire populaire américaine, on nous demande si un tel livre d’histoire existe sur la France. Et bien le voilà !

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George Orwell et les travers de porc ont ceci en commun qu’on peut les accommoder à toutes les sauces. Le Figaro, Marianne, L’Expansion, Causeur, Valeurs actuelles, chacun sa petite recette. Entre un numéro sur « le spectre Islamiste » et un autre nous apprenant « comment la CGT ruine la France », le magazine Le Point nous aguiche avec, en couverture : « Orwell, le penseur qui va vous libérer ». Jusque dans l’indispensable Journal de Béziers, le maire de la ville, le souriant Robert Ménard, qui se réclame de l’auteur de 1984. Sans parler d’un très souverainiste « comité Orwell », requalifié « orwellien » suite à la protestation des ayants droits.

Si chacun tire la couverture à soi et dénonce les impostures des autres, toutes ces nuances de droite partagent une même certitude : Orwell se disait de gauche, en fait il était de droite mais il était obligé de le cacher. Orwell à toutes les sauces, mais surtout contre la gauche.

Pourtant, dès juin 1949, lorsque paraît Mille neuf cent quatre-vingt-quatre, Orwell s’était donné avant de mourir la peine de préciser : « mon roman n’a pas été conçu comme une attaque contre le socialisme ou contre le parti travailliste britannique (dont je suis un sympathisant) mais comme une dénonciation des perversions auxquelles une économie centralisée peut être sujette (…) ». « Cette tendance s’enracine dans les fondations politiques sociales et économiques de la situation mondiale contemporaine » et réside dans « l’acceptation d’une manière de voir totalitaire par les intellectuels de toutes les couleurs (…). L’action du livre se déroule en Grande-Bretagne pour souligner que les peuples de langue anglaise ne sont pas par nature meilleurs que les autres, et que le totalitarisme, S’IL N’EST PAS COMBATTU, pourrait triompher partout. »

L’édito du mercredi, c’est le Mercredito ! par Daniel Mermet (VIDEO et PODCAST) Le Mercredito #09 : Pouvoir d’achat : les riches jettent des goodies aux pauvres, mais comment euthanasier les rentiers ? AbonnésVoir

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Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, s’est juste augmenté de 52% cette année, ça lui fait un petit 6 millions annuel, soit 500 000 euros chaque mois. Mais il pense à ses actionnaires qui ont reçu 8 milliards cette année, comme ça, sans rien faire, en dormant. Pensez-y en faisant le plein à la pompe en partant au boulot.

Un conte de Daniel Mermet Histoire du petit singe lécheur AbonnésLire

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C’était un petit singe qui chaque matin et chaque soir léchait les pieds de l’Empereur. Il le faisait si bien, avec tant de zèle, en poussant même des petits soupirs de plaisirs, que certains esprits s’en étonnaient.

Un jeune bonze un jour lui demanda :

« Est-ce que tu subis des pressions ? »

Le petit singe lécheur éclata de rire :

« Des pressions ? pas le moins du monde, je suis libre, je lèche comme je veux, jamais l’Empereur ne me demande quoi que ce soit, libre je suis ! »