Dans les archives de Là-bas

8 Mars, journée internationale du droit des femmes

Le

En ce 8 mars, petit regard dans le rétroviseur des archives de Là-bas.

Qui a inventé le 8 mars ?

Émission du 08 mars 2022

C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ? C’est en effet à Copenhague, en août 1910, lors de la deuxième conférence de l’Internationale des femmes socialistes, que les militantes Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï proposèrent de consacrer chaque année une journée à la lutte pour les droits des femmes. Olivier Besancenot vous raconte cette histoire méconnue.

« Je Serai Des Millions ! #25 » : Qui a inventé le 8 mars ?
par Là-bas si j'y suis

Des femmes plus égales que les autres

Émission du 24 décembre 2020

Ce 8 mars est la « journée internationale des droits des femmes ». Mais de quels droits parle-t-on ? Le droit de siéger au conseil d’administration des entreprises du CAC 40, ou le droit de ne pas se lever à quatre heures du matin pour aller aspirer la moquette de ces mêmes entreprises ? Alors que le candidat Macron estime que « la grande cause du prochain quinquennat, ce sera l’égalité femmes-hommes encore une fois, parce que le travail n’est pas fini », revenons sur les réseaux féministes qui ont eu les faveurs de ce quinquennat.

[RADIO] Des femmes plus égales que les autres [INTÉGRALE]
Au tour du Monde diplomatique de décembre : un entretien de Jonathan Duong avec Maïlys Khider et Timothée de Rauglaudre pour leur enquête « Dans les réseaux "féministes" du CAC 40 ».



Choisis ton féminisme, camarade ! C’est à cette injonction que semble avoir répondu le gouvernement. Depuis que Macron est au pouvoir, les associations de luttes féministes se plaignent de ne plus être écoutées et du manque de moyens consacrés à l’égalité femmes-hommes. À l’inverse, l’Élysée et les ministères gardent leurs portes grand ouvertes pour des femmes d’affaires qui promeuvent un « féminisme de marché » : un féminisme censé rendre les entreprises plus performantes, en même temps qu’il constitue un bon paravent à leurs turpitudes.

Un entretien de Jonathan Duong avec Maïlys Khider et Timothée de Rauglaudre, auteurs de l’article « Dans les réseaux "féministes" du CAC 40 » dans Le Monde diplomatique de décembre.


Thérèse Clerc, les derniers jours

Émission du 16 février 20216

Féministe poing levé, à 88 ans, Thérèse Clerc est partie paisiblement au bout d’un beau parcours d’engagement, d’insoumission et de gaieté subversive. Quelques jours avant sa mort survenue le mardi 16 février 2016, Anaëlle Verzaux l’avait revue chez elle à Montreuil avec quelques amis. Voici en hommage cet ultime entretien, une superbe incitation à la lutte, c’est-à-dire à la vie.

Un reportage d’Anaëlle VERZAUX.

[RADIO] Thérèse Clerc, les derniers jours [18 février 2016]
À la mémoire de Thérèse Clerc, un reportage d’Anaëlle Verzaux, « Thérèse Clerc, les derniers jours » (18 février 2016).
Là-bas si j’y suis

Merci à Thérèse CLERC, Iro BARDIS et Aline.

Programmation musicale :
 Georges BRASSENS : Le Testament

reportage : Anaëlle VERZAUX
réalisation : Jérôme CHELIUS

Réécoutez également le portrait qu’avait fait François RUFFIN de Thérèse Clerc en 2009, dans notre émission Thérèse, la révolution pour toujours :

Thérèse, la révolution pour toujours

Vivre vieux, c’est bien. Vieillir bien, c’est mieux. Thérèse Clerc veut changer la vieillesse. On est en 2009, elle a 82 ans lors de cette rencontre jubilante. Résistance, révolution permanente, avec elle, ces mots reprennent leur couleur. Résister, c’est résister à l’irrésistible. La vieillesse, pour elle aujourd’hui. Elle s’insurge contre cet inéluctable naufrage. Elle veut changer le regard sur la vieillesse, le regard des vieux sur eux-mêmes. Elle en fait un temps de liberté et de subversion. Un temps sensuel et joyeux. Un temps d’utopie. Elle se bat pour sa maison des Babayagas, pour une université populaire sur la vieillesse, elle retrace son parcours d’insoumise.

Un reportage de François RUFFIN (septembre 2009).

[RADIO] Thérèse, la révolution pour toujours [3 septembre 2009]
Pour vous regonfler le moral, retrouvez ce reportage de Francois Ruffin, « Thérèse Clerc, la révolution pour toujours ». « Vivre vieux c’est bien, vieillir bien c’est mieux ».
Là-bas si j’y suis

Merci à Thérèse CLERC et Jacqueline LORTHIOIS.

Programmation musicale :
 Jean YANNE et Michel MAGNE : Liberté, égalité, sexualité
 Charlotte LESLIE : Les filles c’est fait…
 Suzy SULIDOR : Chaque femme je la veux

reportage : François RUFFIN
présentation : Daniel MERMET
réalisation : Khoï NGUYEN et Raphaël MOUTERDE



Helen fait l’amour en couleur et Gainsbourg lit une lettre scandaleuse

Émission du 21 février 2021

[RADIO] Les Sexplorateurs #01 : Helen fait l’amour en couleur et Gainsbourg lit une lettre scandaleuse


La radio est un merveilleux moyen pour débaucher les oreilles, et depuis la Coulée douce en 1984 (et même avant avec Tendre est la nuit, en janvier 1983) nous n’avons pas cessé, si l’on peut dire, d’explorer ce troublant instrument. Aujourd’hui, dans nos archives, derrière les fagots, nous avons largement de quoi dresser n’importe quelle tige de jade et réjouir bien des abricots.

En ces temps de masques et des gestes barrières, l’image des corps confondus est une image pieuse, une image de communion belle comme l’eau dans le désert. L’érotisme est à la fois le paradis perdu et la terre promise. Mais aussi une résistance. La série de révélations glauques de viols et d’abus sexuels qui nous consternent chaque jour est aussi une aubaine pour les puritains toujours prêts à ressortir leurs grands ciseaux, leur morale et leurs autodafés.

Il faut leur opposer les textes inconvenants de Ronsard à Cocteau, et de La Fontaine à Pierre Louÿs ou, comme aujourd’hui un document très rare. Sur la radio Carbone 14, en 1982, Serge Gainsbourg lit une lettre de James Joyce à sa fiancée Nora Barnacle. Scandale assuré.


L’illustre illustrateur de ce samedi est une illustratrice. Peintre plus précisément : Helen Beard.

Les femmes sont rares parmi les peintres de l’art amoureux. Du graffiti le plus cru jusqu’aux estampes les plus raffinées, partout et toujours, l’homme a célébré la chorégraphie des corps en fusion. Mais la femme, pas trop. Aujourd’hui, Helen Beard fait partie de celles qui agrandissent la surface de la cage.

Juste 40 ans, née à Birmingham, elle vit et travaille à Brighton. Elle détourne les clichés pornos par des hautes couleurs intenses et des formes luxuriantes. Elle nous dit quelque chose d’heureux. C’est le désir, c’est le plaisir, c’est la vie : ces choses dont nous ne savons rien, sauf que c’est très exactement, très précisément, le contraire de la mort.

Daniel Mermet



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Le Mercredito #13 | De #meetoo à Sandrine Rousseau, le féminisme ne lâche rien

Émission du 5 Octobre 2022

Le Mercredito #13 : De #meetoo à Sandrine Rousseau, le féminisme ne lâche rien
par Là-bas si j'y suis


De #Meetoo à Sandrine Rousseau, le féminisme est à la une. Déballage, voyeurisme, coups de com’, c’est une aubaine pour les médias et un os à ronger pour les réacs qui se pourlèchent. Rien de surprenant, rien de nouveau. Toute lutte suffisamment radicale entraine des dérives et des instrumentalisations où l’adversaire vient chercher les moyens de pourrir le mouvement. Et il faut admettre que Sandrine Rousseau leur facilite la tâche. Mais sous cette mousse, l’émancipation des femmes sur le temps long, se fraie malgré tout un chemin, à coups de luttes parfois violentes, parfois masquées, souvent ignorées et souvent oubliées, surtout si elles apportent des progrès aussi considérables que le contrôle des naissances et la reconnaissance du viol comme un crime.

La lutte contre ce rapport de domination ne concerne pas seulement les femmes. Dans l’opposition dominant/dominée, il s’agit bien de « déconstruire » ce qui domine le dominant. Et franchement, il y a du boulot !
Aussi dans ce Mercredito, nous revenons sur quelques moments de ce long combat, depuis les Suffragettes et leur lutte « terroriste » au début du XX ème siècle jusqu’à la géniale et cinglante Blanche Gardin, en passant par ces pionnières que furent Simone de Beauvoir ou Gisèle Halimi. Le 26 août 1970, sous l’Arc de triomphe à Paris, un groupe de quelques femmes exhibaient une banderole : « Plus inconnue que le soldat inconnu, il y a sa femme ». C’était le début du MLF, le Mouvement de libération des femmes, qui allait amplement contribuer à agrandir la surface de la cage.

Parfois l’émancipation humaine tient en une phrase. Jusqu’ en 1789, le viol relevait de la luxure ordinaire. À cette date, une idée qui avait mûri au long des siècles allait marquer la plus importante de nos révolutions : La libre disposition de soi. C’est ce que veut le féminisme aujourd’hui.

D.M.

Écouter l'émission version radio

[RADIO] Thérèse, la révolution pour toujours [3 septembre 2009]
Pour vous regonfler le moral, retrouvez ce reportage de Francois Ruffin, « Thérèse Clerc, la révolution pour toujours ». « Vivre vieux c’est bien, vieillir bien c’est mieux ».
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  • Lettre hebdo : « il n’y a que deux sexes, masculin et féminin » Le cauchemar de Monsieur Trump Accès libre

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    Un homme qui donne le sein à son enfant ou bien une mère pourvue d’une barbe opulente ? Voilà des questions interdites et des images prohibées. Le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, a été formel dans les premiers mots de son discours d’investiture : « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin ». Ah ? Mais la femme à barbe, on la met où ? Celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, on en fait quoi ? On les élimine comment ?

  • « Vive la Conf’ », épisode 05 : Mathias, éleveur de brebis à Seix Abonnés

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    Victoire pour la Confédération paysanne ! Pas en Ariège, où c’est finalement la liste du président sortant qui est reconduite, mais en Ardèche où la « Conf’ » a devancé de 41 voix l’alliance conjointe de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs (FNSEA/JA) et va prendre les rênes de la chambre départementale d’agriculture.

    Petite victoire donc pour la Confédération paysanne, mais victoire amère, car la progression la plus remarquée est celle de la Coordination rurale. Ce syndicat, dont un représentant du Lot-et-Garonne avait estimé l’année dernière que « l’horreur absolue pour [eux] serait d’avoir au gouvernement Marine Tondelier », devrait conquérir une quinzaine de chambres d’agriculture selon des résultats encore provisoires. Ces résultats sont donc une forme de validation électorale de la stratégie de la Coordination rurale (CR) qui a mené beaucoup d’actions coup de poing ces dernières années pour accompagner le mouvement de colère des agriculteurs. Ces élections vont permettre à la CR de représenter le monde agricole dans quinze départements, et d’accompagner les exploitants en leur proposant des prestations.

    En attendant de voir le travail que va mener la Confédération paysanne en Ardèche, les militants ariégeois de la « Conf’ » ne baissent pas les bras : la preuve avec ce cinquième épisode de cette série d’Antoine Chao qui est allé à la ferme d’Espintz à Seix, en Ariège, à la rencontre de Mathias, éleveur de brebis.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 04 : Samuel Bazerque, fils d’Anne et André Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Quatrième épisode : Samuel Bazerque, fils d’Anne et d’André.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 03 : André Bazerque de la ferme du Carregaut Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Troisième épisode : André Bazerque de la ferme du Carregaut.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 02 : Sylvestre de la ferme collective de Bragat Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Deuxième épisode : Sylvestre de la femme collective de Bragat.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 01 : Kévin et Agnès, éleveurs de brebis à Saverdun Accès libre

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

  • Submersion migratoire Abonnés

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    Rhinocéros, orangs-outans, léopards et pangolins sont en voie de disparition, de même que les abeilles, les insectes et des milliers de plantes. Constat alarmant mais on oublie une espèce menacée : le Français !

    Oui, tout comme l’outarde barbue, le pluvier guignard et le traquet rieur, la Française et le Français sont en voie de disparition. Nous sommes menacés de « submersion migratoire ». Le premier ministre François Bayrou a tiré le signal d’alarme, la France est menacée de submersion migratoire. Il a bien insisté : « quiconque s’est confronté à la situation à Mayotte – et ça n’est pas le seul endroit de France – mesure que le mot de "submersion" est celui qui est le plus adapté » (Assemblée nationale, 28 janvier 2025). Oui, il insiste bien : « ça n’est pas le seul endroit de France ». Le premier ministre « centriste » d’un gouvernement français reprend et renforce le thème fondamental de l’extrême droite.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Eugène Pottier : « Jean Misère » Abonnés

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    Quel est le point commun entre l’auteur de L’Internationale, l’artiste Marcel Mouloudji et la chanteuse Agnès Bihl ? Réponse : un homme nommé Jean Misère. Jean était un ancien communard, qui échappa à la répression menée par les Versaillais et finit sa vie dans la solitude et le dénuement le plus total, d’où son surnom, Jean « Misère ». Un surnom trouvé par le poète Eugène Pottier, car en fait Jean Misère n’a pas réellement existé.

  • Gérard Mordillat : « il n’y a pas d’alternative, il faut censurer le gouvernement » Abonnés

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    Alors, censureront ou censureront pas ? Le sort du gouvernement Bayrou est suspendu aux tergiversations des socialistes et du Rassemblement national qui laissent planer le doute sur leurs intentions. En attendant de voir si François Bayrou passera la fin de l’hiver à l’hôtel Matignon ou à la mairie de Pau, Gérard Mordillat n’a aucun doute, lui : « il n’y a pas d’alternative, il faut censurer le gouvernement ».

  • Olive vous souhaite une bonne année en chanson Ballade pour l’an nouvel Abonnés

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    Ça y est, c’est la nouvelle année
    Je veux que ma chronique chante
    L’alexandrin ? J’ai déjà fait
    L’octosyllabe ?… Allez, je tente !

    Pour écrire en octosyllabe
    On se plie, on prend pas la fuite,
    Y’a une règle indépassable :
    Le nombre de pieds sera huit.

    Or, deux fois quatre (ni plus ni moins),
    C’est très court si on veut tout dire
    Pour que la rime ne choit point,
    Il faut que le propos déchire.

  • Laurence De Cock reçoit la députée communiste des Hauts-de-Seine Elsa Faucillon : « pendant l’examen du budget, le RN est venu plusieurs fois au secours des macronistes » Accès libre

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    Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes. Elsa Faucillon, si. Marie-Pierre et Jean-Marie sont communistes et même syndicalistes à la CGT. C’est sur leurs genoux qu’Elsa Faucillon a chanté sa première Internationale. C’est sur leurs épaules qu’elle a fait sa première manif. C’est dans leurs bras qu’elle a visité son premier piquet de grève. Elle doit son prénom non pas à La Reine des neiges mais aux poèmes d’Aragon pour Elsa Triolet. Elle a toujours vécu, depuis qu’elle est née, dans des municipalités communistes. Il est donc guère surprenant qu’Elsa Faucillon soit devenue depuis 2017 députée communiste de Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Georges Ibrahim Abdallah, le système carcéral, les migrants, le renouvellement du PCF : Elsa Faucillon raconte tous ses combats à Laurence De Cock dans ce nouvel épisode du podcast « Si j’aurais su ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Ana Tijoux : « Antipatriarca » Abonnés

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    Il y a dix ans, en 2014, la chanteuse franco-chilienne Ana Tijoux sortait son album Vengo. Parmi les dix-sept titres présents sur le disque, il y en a un qui a connu un grand succès en Amérique latine, c’est « Antipatriarca ». Une chanson qui résonne comme un manifeste de ce qu’on peut appeler la « troisième vague » féministe, après une première vague qui a lutté pour obtenir le droit de vote au début du XXe siècle et une deuxième vague qui s’est levée dans les années 1960 contre le système patriarcal. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur les combats et la musique d’Ana Tijoux.

  • UN SEUL DANS LA FOULE Des nazis ? Où ça, des nazis ? Abonnés

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    On ne peut plus rien dire, on vous traite de nazi ! Regardez cette photo : des gens qui saluent, qui remercient et qui vous envoient leur cœur. Aussitôt les wokistes crient au nazisme ! Voyez sur cette image : ils ont même entouré le seul qui ne salue pas, comme par hasard, un seul dans la foule ! Mais qui est ce type qui ne salue pas ?

    On va le découvrir. Mais d’abord il faut revenir au 9 janvier dernier, marqué par cette rencontre historique entre Elon MUSK et Alice WEIDEL, leader de l’AFD (Alternative für Deutschland), parti d’extrême droite proche des mouvements néo-nazis allemands. L’AFD est crédité de 20 % d’intentions de vote pour les législatives du 23 février et Elon MUSK, qui possède une importante usine TESLA à Berlin, est venu lui apporter son soutien avec ce message diffusé sur toute la planète : « only the AfD can save Germany » (« seul l’AfD peut sauver l’Allemagne »).

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

Le

On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.