Manifeste des œuvriers

Alors que Macron légifère le travail à coups d’ordonnances, il est temps de lire ce petit livre salutaire écrit par un trio aussi génial que surprenant : un psychanalyste, un artiste, un journaliste. Ensemble, ils signent un manifeste qui rend hommage aux « œuvriers ». Qui sont-ils ceux que désigne ce mot énigmatique, poétique et engageant ? Ils sont ceux qui disent non à l’accablement du « travail en miettes », refusent les « productions standardisées » et se rebellent contre un monde glacial et désenchanté. Dans leurs activités, dans leur vie et « au travail », ils font oeuvre et la mettent en pratique. Faire oeuvre, pour eux, c’est aimer le travail bien fait dans l’amitié et le goût, gagner sa vie et la partager, renouveler la pratique, des métiers manuels et intellectuels, du geste le plus simple à l’exercice le plus savant. Œuvriers, levez-vous !

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SI J’AURAIS SU ! Un nouveau rendez-vous LÀ-BAS avec LAURENCE DE COCK CONTRE LA DESTRUCTION DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DANS LE 93 ! AbonnésVoir

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Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.

Gérard Mordillat : « Vive l’école publique ! » AbonnésVoir

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C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.

Bifurquer. Claquer la porte et aller planter vos choux bio, vous en rêvez ? Un ancien de Là-bas raconte sa bifurcation heureuse. Reportage radio. PODCAST Rompre les rangs : la nouvelle vie de Grégory Salomonovitch AbonnésÉcouter

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« BIFURQUER ». C’est le mot de l’été chez les bobos toujours futés. Bifurquer, démissionner, déserter. Une mode passagère ou une vague de fond ? Le discours rebelle d’une poignée de jeunes diplômés d’AgroParisTech contre l’ordre néolibéral, lors de la remise de leur diplôme le 10 mai 2022, a été vu des millions de fois sur les réseaux. Il s’agit en somme de rompre les rangs. Rompre avec le capitalisme ou, tout au contraire, montrer qu’un autre capitalisme est possible ? Et puis bifurquer, mais dans quelle direction ? L’alternative est souvent le retour à la terre.