Comme en écho aux Pinçon-Charlot mais version anglo-saxonne, deux Canadiens, une chroniqueuse politique au Toronto Star et un prof de droit fiscal à la Osgoode Hall Law School, s’attaquent à cette caste de riches et d’ultra riches qui nuisent non seulement à l’économie, mais rendent la vie encore plus difficile à des millions de personnes. Et surtout constituent une menace directe au fonctionnement de la démocratie. Cette enquête démonte les clichés propagés outre-Atlantique sur le talent hors du commun de ceux qui construisent les grandes fortunes. Elle détruit les arguments qui justifient l’existence de ces richesses aussi démesurées que déraisonnables. Pour saisir la démesure de ces tas d’or, une question simple et amusante : combien faudrait-il d’années à Bill Gates pour compter ses 53 milliards ? En le faisant sans s’arrêter, jour et nuit : 1 680 ans. C’est à dire qu’il aurait dû commencer en l’an 330…